pour leurrer le monde, ressemble au monde; ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache + Calice

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calice rosier

you're the architect of your own unhapiness

NOM : Rosier, un nom aux lettres d'or qui est craint depuis longtemps PRÉNOM(S) : Calice Asteria ASCENDANCE : une sang-pur, comme le reste de sa famille depuis des générations ÂGE : elle vient de fêter ses 20 printemps LIEU DE NAISSANCE : londres, angleterre SITUATION SOCIALE : célibataire et étant la fille préférée de son père qui la voit encore comme une petite fille, il n'a jamais préparé de fiançailles ANCIENNE MAISON : tout le monde s'attendait à ce que la populaire Calice soit envoyée à Poufsouffle tant elle était admirée par ses camarades. Mais le choixpeau l'a envoyée chez les serpents et provoqua l'étonnement chez tous, à l'exception de la fillette. Son côté sombre correspond parfaitement aux individus de la maison verte PROFESSION : jeune médicomage BAGUETTE : faite en bois de cerisier, la baguette est aussi prestigieuse que sa détentrice. Son coeur est un ventricule de dragon, qui rend le pouvoir mortel de la baguette encore plus dangereux en plus de la facilité d'apprentissage. Elle mesure 33,5 cm et est facile à manier de par sa flexibilité, ce qui prouve la facilité d'adaptation de Calice PATRONUS : durant sa jeunesse, qui n'est pas si loin que ça, Calice avait réussi à faire apparaître son patronus et celui-ci s'était matérialisé sous la forme d'un corbeau. Mais depuis que la jeune sorcière a rejoint les rangs des mages noirs, elle n'en est plus capable. MIROIR DU RISED : la jeune fille et ses meilleures amis, réunis et riant aux éclats. Elle veut qu'ils soient heureux, tous les trois ensemble et que rien ne puisse les séparer. Regulus et Peia sont, aux yeux de la brunette, plus importants que sa famille. EPOUVANTARD : a poudlard, son épouvantard prenait la forme d'une Peia en danger, calice craignant toujours pour la vie de son amie, trop intrépide pour elle. Mais depuis peu, il s'est transformé en un Regulus assassiné par celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nomFACULTE SPECIALE : aucune, Calice ne se démarque des autres que par sa rapidité d'adaptation en situation de crise.

☞ Only the dead have seen the end of the war

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? J'ai été élevée dans une famille pure qui prône la pureté du sang des sorciers, j'ai donc adopté les mêmes valeurs que le reste de ma famille. Mais je suis capable de reconnaître que certains sangs de bourbes peuvent avoir des capacités et être utiles. Bien sûr, ceux de mon rang leur sont bien supérieurs ! Mais bon, le monde a évidemment besoin de gens pour faire le sale boulot. Et ce n'est bien sûr pas aux sorciers de sang purs à faire ça. Non, vous pouvez sans doute me voir discuter avec des sorciers né-moldus mais voyez clairs en moi : je garde les mêmes convictions que mes parents et nos ancêtres qui ont vécu auparavant. Je ne vois pas l'utilité de gâcher ce sang pur, alors pourquoi se mêler entièrement à ceux qui nous sont inférieurs ?

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Menace ? Quelle menace ? Attendez... vous parlez des mangemorts et de Lord Voldemort ? Laissez moi rire, ils ne représentent en rien une menace ! Du moins, pas pour moi. Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, j'ai rejoins les rangs du Seigneur des Ténèbres à ma sortie de Poudlard. Nous partageons les mêmes idées, à savoir la suprématie du sang pur. Alors je ne vois pas en quoi cet homme et son armée, dont je fais partie, serez une menace pour moi ! Comment je la vis au quotidien ? C'est simple : je vis dans le secret. J'ai peut-être l'air d'une innocente jeune femme mais détrompez-vous, le choixpeau avait raison de m'envoyer à Serpentard... Mais je ne m'en vante pas. Je préfère les gens croire que je suis une innocente fleur, plutôt de montrer l'impitoyable serpent que je suis !

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Je n'ai confiance en aucune autorité. A l'exception de mes parents. De plus, le ministère est le camp ennemi. Pourquoi devrais-je en penser du bien ? De plus, leur campagne anti-mangemorts, je trouve ça totalement ridicule ! Ils croient réellement qu'ils pourront attraper toute l'armée de notre Seigneur ? Bagnold est si naïve... Leurs aurors n'arrivent pas à la cheville de nos plus grands sorciers. Franchement, la ministre se lance dans une bataille perdue d'avance, c'est évident ! Elle ferait mieux de laisser le ministère à quelqu'un qui saura le gérer. Parce que, excusez-moi, mais elle enchaîne action inutile sur action stupide ! Non vraiment, je ne fais pas confiance à leur ministère et si j'avais le choix, je ne placerai ma vie ou celles de mes proches entre leurs mains pour rien au monde ! Mais aux yeux de tous, je dois croire aux promesses du ministère, croire au fait qu'ils pourront tous nous sauver face à la menace grandissante des mages noirs. Je suis l'enthousiaste jeune fille, supportrice des prouesses de Bagnold. Je dis que le ministre a raison, que nous allons battre l'armée de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Je m'offusque dès que quelqu'un a le courage de prononcer à voix haute le nom de celui que tout le monde craint. J'adopte le comportement de tous, alors que je pense le contraire.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Je l'ai déjà dit, je n'ai pas à craindre les mangemorts, puisque j'en suis moi-même un. Quel image j'ai de Voldemort ? Disons que c'est assez confus, je ne l'ai jamais rencontré. Mais c'est quelqu'un de puissant, réellement, et qui a de grandes ambitions. Il sait ce qu'il fera du monde lorsque celui-ci sera sous sa domination. Est-ce que je l'admire ? C'est possible. Après tout, c'est un puissant sorcier qui a réussi à lever une armée qu'on ne peut arrêter. On ne peut les stopper, lui et ses fidèles, c'est évident. Nous sommes puissants, et notre leader a une âme de stratège. Alors non, je ne crains pas les mangemorts. Et contrairement au ministère, je n'en ai pas une image négative. Au contraire, je suis du côté de Voldemort, alors pourquoi en pensez du mal ? Mais je ne dévoile mes pensées à personne. Je joue le rôle de l'intrépide, celle qui malgré sa peur de la magie noire, s'engagera dans la bataille au côté du bien. Je leur fait croire que mes désirs ne sont d'autres que de vaincre l'ennemi public, alors qu'il n'en ait rien. Il pense que je ne suis qu'une simple médicomage, apeurée par la menace grandissante de la magie noire. Je joue la carte de l'espoir, répétant à qui veut l'entendre que Voldemort échouera dans sa quête, alors que je sais que son armée anéantira tout. Ils pensent réussir à me cerner, ils croient que je suis seulement une jeune fille de bonne famille, qui ne rêve que d'une grande famille et d'un mari aimant, une jeune fille qui se place du côté du bien et qui jamais, malgré les convictions de ses parents, s'approchera de près ou de loin du camp adverse. Ils ont tort. Je n'ai absolument pas peur de Voldemort, de mon Seigneur. Mais laissons-les croire le contraire...

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Laissez moi rire ! L'Ordre du Phoenix est aussi pathétique que le ministère ! Ils pensent pouvoir nous arrêter, il n'en ait rien ! Même si certains d'entre nous se feront emprisonnés à Azkaban ou alors tués, quelque uns persisteront et notre armée continuera à vivre. Les mangemorts, Voldemort et leur cause sont invincibles ! Jamais, je vous le répète, jamais on pourra nous arrêter. Pas même le ministère, pas même ce stupide Ordre sorti de nulle part. Alors oui, j'ai déjà entendu parler de cet Ordre, comme tout le monde d'ailleurs. Mais j'en ai la même image que le ministère : c'est quelque chose d'inutile, quelque chose d'éphémère, sans but et qui ne sert à rien. Mais dans le but de me préserver, je joue l'innocente, celle qui n'a jamais entendu parler de cet Ordre. Et dès que l'on m'évoque son ambition, je fais l'émerveillée. Je crois en l'Ordre du Phoenix. Du moins, c'est ce que je laisse paraître. Personne ne voit claire dans mon jeu, et c'est tant mieux pour moi, qu'ils continuent ainsi.

☞ A look in the mirror.

PSEUDO & PRÉNOM: Olivia. & Elodie ÂGE: 16 printemps RÉGION: Aquitaine ACTIVITÉ SUR LE FORUM: 3/7 jours. PERSONNAGE:scénario de Regulus Black et Cassiopeia Flint. COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? j'ai trouvé le forum sur un certain forum où se déroule une certaine dispute :siffle:

UN AVIS SUR LE FORUM ? Il est asdfghjkl :kya:

AVATAR: Adelaide Kane CREDITS: scarlett glasses DERNIER MOT: J'vous nems déjà :bril:

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This is how it ends

there's two sides to every girl

« Calice Asteria Rosier, veux-tu bien te dépêcher ? » cria une femme d'une quarantaine d'année, le bras tendue vers sa fillette. La mère portait une robe confectionnée par les plus grands couturiers et ses cheveux étaient relevés de manière à accentuait sa beauté déjà naturelle. La fillette, âgée d'une petite dizaine d'année, tentait de suivre sa mère, accélérant le pas jusqu'à la rejoindre. Sa robe la gênait horriblement, elle n'avait qu'une hâte : l'enlever. Mais sa mère avait autre chose en tête en ce qui concernait sa progéniture. Quelques pas de plus et le duo Rosier arriva bientôt devant une immense porte. Avant de pénétrer dans la salle de bal qui les attendait de l'autre côté, Mrs Rosier se retourna vers sa fille et l'attrapa par les épaules. « Calice, ne me fais pas honte. Souris, sois jolie et par pitié, n'ouvre la bouche que quand je te le dit. Compris ? » La fillette hocha la tête silencieusement. Elle avait horreur de suivre sa mère lors des bals. Elle préférait rester chez eux, blottie dans les bras de son père, au chaud devant la cheminée. Mais cette fois-ci, elle n'avait pu échapper à la corvée que sa mère lui imposait. Elle n'avait pas vraiment compris les enjeux de la soirée, mais elle avait saisie que sa mère agissait dans le dos de son mari. Comme pour montrer à sa mère qu'elle avait compris, Calice afficha son plus beau sourire et se retourna vers la porte qui ne tarda pas à s'ouvrir, dévoilant le tandem au reste de l'assemblée.
Alors qu'elle faisait leur entrée dans l'imposante salle, Calice pouvait entendre les autres convives murmurer son nom et celui de sa mère. Elle leur sourit gentiment, mais aucun de ces inconnus ne le lui rendirent. Elle se rapprocha un peu plus de sa mère, tentant de se cramponner à sa robe mais Virignia Rosier la repoussa sans ménagement, obligeant sa fille à marcher à ses côtés sur les regards curieux. Toute l'attention semblait s'être portée sur la petite famille Rosier, traversant la salle de bal. La mère de Calice marchait d'un pas élégant, le menton haut. Quant à la fillette, elle devait accélérait le pas pour suivre Virginia, baissant les yeux pour éviter tous ces regards qui la dévisageaient. Pourquoi les gens leur prêtaient-ils autant attention ? Elle savait que son patronyme était connu, respecté et parfois craint, mais ce spectacle la scotchait. Finalement, le tandem de sorcières arriva au bout de la salle et les premières conversations reprirent de sitôt. L'atmosphère se détendit, permettant à la fillette de respirer tranquillement, loin de tous ces regards scrutateurs.
Mais la tranquillité ne dura pas longtemps. A peine Calice s'était reposée sur ses lauriers, espérant une fin de soirée calme, en compagnie de sa mère, que les deux femmes furent dérangées par un homme, la quarantaine lui aussi, accompagné d'un garçon qui devait avoir à peu près l'âge de Calice. Les deux parents se lancèrent dans une conversation que la fillette, aussi fort qu'elle essayait, ne comprenait pas. A la place, elle se tourna vers le petit garçon, lui sourit timidement, comme le lui avait demandé sa mère. Les grands yeux bruns du garçon s'élargirent devant Calice mais, sûrement par timidité, il ne répondit pas au geste de la petite sorcière. Il se cacha un peu plus derrière son père de cette fille qui ne connaissait pas mais qui lui souriait tout de même. L'homme attrapa son fils par les épaules et le planta devant Calice tandis que Virginia faisait les présentations. « Calice, je te présente Kurt Selwyn. » La fillette tourna la tête vers sa mère, vérifiant qu'elle avait l'autorisation de parler. Après un hochement de tête discret de la part de sa mère, Calice tendit la main vers le garçon. « Moi c'est Calice Rosier. Et l'année prochaine, je vais à Poudlard ! » lança joyeusement et fièrement la brunette, espérant que le jeune Kurt soit impressionné. Malheureusement, Virignia tapa du pied, mécontente. Mais en voyant le père de Kurt sourire, amusé, elle ria faussement, tentant de rattraper l'erreur de sa fille. « Ah ah, ces enfants alors ! » Calice releva la tête vers sa mère, cherchant une quelconque trace d'approbation. Mais la fillette ne reçut qu'un regard noir de la part de sa mère, si furtif qu'elle se demanda si elle n'avait pas rêvé. Elle reporta son attention sur le garçon, alors que les deux adultes reprenaient leur conversation de grands, à laquelle Calice ne préférait pas prêter attention. « Toi aussi, tu vas à Poudlard, l'année prochaine ? » Elle n'eut pas le temps d'avoir sa réponse, que les portes de la salle s'ouvrirent en grand, dévoilant un homme de grande taille aux cheveux aussi noirs que l'ébène. Calice tourna la tête vers la nouvelle distraction, souriant à la vue de cet homme qu'elle connaissait si bien. « Virginia ! » Le père de Calice traversa la pièce d'un pas furieux, se dirigeant vers sa femme, le regard noir. Pointant un doigt accusateur vers la mère de la fillette, se plantant rageusement en face d'elle. « Virginia, tu ne fianceras pas ma fille ce soir ! » Il se tourna ensuite vers sa fille, une lueur bienveillante dans les yeux, toute trace de rage envolée et lui tendit une main que la fillette s'empressa d'attraper, laissant le petit Kurt seul. « Allez viens, Calice. Nous rentrons. »
Père et fille traversèrent l'imposante salle en sens inverse, sous les regards curieux des convives et celui, en colère de Virginia. Elle tentait en vain de fiancer sa fille à un bon partie depuis plusieurs années, mais à chaque fois, son mari se mettait en travers de son chemin, repoussant le choix d'un mari pour leur unique fille à plus tard. Et cela énervait vraiment Mrs Rosier, qui n'attendait qu'une chose : marier sa fille.

more like a family

Calice était étendue sur le lit de sa meilleure amie, Cassiopeia. Les deux filles se connaissaient depuis toujours. Entre elles, ç'avait été un coup de foudre. Depuis leur rencontre, les deux sorcières ne se quittaient plus. Toujours là l'une pour l'autre, elles se confiaient tout. Mais une ombre apparaissait sur le tableau parfait. Regulus Black avait le même rang que la jeune Flint dans le coeur de Calice. Malheureusement pour elle, ses deux meilleurs amis ne s'appréciaient pas tant que ça et la jeune serpentard passait son temps à jongler entre les deux. « On dirait que vous vous êtes vraiment rapprochés depuis que vous faites partie de la même équipe de Quidditch » fit remarquer la brunette. Question sport, Calice préférait regarder que de jouer. Mais sa meilleure amie n'était pas du même avis et venait d'intégrer l'équipe de quidditch de leur maison tout comme Regulus. Ce simple fait inquiéter Calice : elle ne voulait pas qu'ils s'égorgent mutuellement lors d'un match. Elle tourna la tête vers Cassiopeia alors que cette dernière haussait les épaules. Calice se redressa pour faire face à sa camarade et continuer la conversation. « Il n'est pas mauvais tu sais. » Elle vit sa meilleure amie tiquer sous cette déclaration mais n'y prêta pas attention, elle voulait continuer son discours. « C'est juste que...vous êtes mes deux meilleurs amis. aller voir l'un puis ensuite l'autre, c'est éreintant à force... » Calice espérait vraiment qu'un jour ou l'autre, Regulus et Peia s'entendrait assez bien pour pouvoir traîner tous les trois ensemble. Elle n'en pouvait plus de passer une matinée avec l'un et l'après-midi avec lui. Elle ne demandait pas grand chose, juste qu'ils s'entendent assez pour ne pas s'étrangler. Elle en avait assez de les entendre se critiquer sans rien pouvoir y faire, ils étaient les deux personnes qui comptaient le plus pour Calice et pourtant, ils ne pouvait pas se voir, pour le grand malheur de la jeune sorcière. « On est qu'en troisième année, peut-être que vous réussirez à surmonter vos différends d'ici la fin de notre scolarité. » Suite à ça, Peia laissa sortir un rire que Calice ne préféra pas relever. Si seulement ils pouvait la comprendre et faire des efforts ! Calice souffla et se rallongea sur le lit de son amie, préférant changer de sujet. Elle savait que bourrer le crâne de ses amis ne servirait à rien, seul le temps pouvait arranger les choses. Ou les rendre encore pire. Mais Calice était optimiste, elle arriverait à ses fins en ce qui concernait ses amis. « Sinon, tu es au courant pour Kurt ? » Les deux adolescentes se regardèrent un instant avant de commencer une longue discussion sur les derniers potins de Poudlard.
Calice attendait devant la salle de son prochain cours, celui de métamorphose. Encore un cours barbant qu'elle était obligée de suivre alors qu'elle préférait nettement lorsqu'on faisait des duels de magie. C'était dans ces moments là qu'elle pouvait mettre tout son talent à l'oeuvre : son intelligence et sa facilité d'adaptation dans les pires situations. Calice soupira : ses amis étaient en retard. Alors qu'elle laissa ses pensées vagabonder dans l'attente de Regulus et Cassiopeia, deux mains serrèrent tendrement ses épaules. La jeune fille se retourna vivement et découvrit avec plaisir ses amis. « Vous êtes en retard. » dit-elle de manière innocente alors qu'elle voulait le leur reprocher. Mais elle était incapable d'être autre que sympathique avec eux. Ils étaient ses meilleures amis, sa seconde famille. Elle mettrait sa vie en danger pour les sauver. Calice leur lança un regard suspicieux, scrutant leurs moindres gestes. « Cap'tain nous a retenu sur le terrain, après que la charmante et délicate demoiselle ici présente ait assommé Phineus sans le faire exprès avec un cognard. Toujours aussi gracieuse et élégante, pas vrai ma Peia ? » « Garde tes sarcasmes pour toi, Black ! » Peia bouscula légèrement Regulus et ce dernier lui rendit ses livres qu'il lui portait depuis le vestiaire. Devant eux, le coeur de Calice se serra légèrement. Elle redoutait sans cesse une romance entre ses amis. Une histoire d'amour entre eux mettrait en l'air tous ce qu'elle avait fait pour qu'ils soient enfin amis. Et puis, elle se sentirait rejetée, à part. Et elle avait horreur de ça. Calice aimait avoir l'attention sur elle et pour rien au monde désirait rester dans l'ombre. Sa mère l'avait élevée ainsi et même si parfois elle se prenait quelques remarques, elle s'en fichait, elle aimait qu'on parle d'elle. Calice sourit à ces amis et leur indiqua la porte d'un geste de la main. Ils rentrèrent dans la salle, ensemble, unis par les liens d'une amitié profonde et incassable.

today i feel stronger

La jeune sorcière se précipitait dans les rues de Londres. A chaque coin de rue, elle vérifiait que la voie était libre et reprenait sa course folle. Elle fonçait droit devant sans jamais se retourner. Au bout d'un moment, après multiples détours pour s'assurer qu'elle n'était pas suivie, Calice arriva au chemin de traverse. Là-bas, où elle connaissait des gens, elle afficha son plus beau sourire et salua quelques sorciers qu'elle croisait. Elle reprit une allure normale, faisait semblant de déambulait dans les rues bondées mais Rosier savait parfaitement où elle allait. Au bout d'une ruelle, elle tourna à droite et s'enfonça dans la rue adjacente à la principale et d'un pas confiant, fonça vers la boutique dans laquelle travaillait son amie. Elle s'arrêta devant mais n'y entra pas. Elle jeta tout de même un oeil à l'intérieur et aperçut la silhouette de Peia à travers la vitre sale. Calice sourit tristement à la vue de sa meilleure amie mais sa séance mélancolique tourna court lorsque son mentor arriva lui aussi. Lui aussi mangemort, il lui apprenait tout ce qu'elle devait savoir sur la magie noire afin de servir au mieux leur Seigneur. Les deux acolytes se saluèrent d'un signe de tête et continuèrent leur chemin ensemble, sans un mot.
Ils s'installèrent dans une taverne et parlèrent longuement, à voix basse, pour que personne ne les entende. Durant l'après-midi entière, où les boissons défilèrent sur leur table, Calice fit le plein de savoir. Son mentor lui disait tout ce qu'il pouvait et elle avalé ses mots facilement, fascinée par ce qui lui disait. Calice avait ce côté sombre, insoupçonné de tous, qui lui servait lors de son travail de mangemort. Si elle avait rejoint les rangs de Voldemort, c'était pour Regulus. Mais il y avait une autre raison que quelqu'un de censé n'irait jamais imaginé : elle partageait les mêmes idées que le Seigneur des Ténèbres. Bien que parfois, les autres sorciers pouvaient se révéler utiles, les sang-purs leur étaient supérieur. Elle avait grandie dans une famille au service de la magie noire, élevée par ces principes et c'était donc normal qu'elle rejoigne l'armée à son tour. Voldemort vaincrait, et elle ferait partie de cette victoire.
Après plusieurs heures, Calice sortit de la taverne, silencieuse et regagna la rue principale du chemin de traverse où elle arbora de nouveau son masque de politesse. En vérité, c'était quelqu'un de sincèrement gentil. Elle aimait le monde, sa famille, ses amis. Elle aimait rire, n'avait rien vécu de traumatisant durant son enfance mais si le choixpeau l'avait envoyée à Serpentard, c'était parce qu'il y avait une raison. L'objet avait été le seul à l'avoir percé à jour : Calice avait un côté sombre. La jeune fille plongea ses mains dans ses poches et continua son chemin, le sourire aux lèvres, saluant les sorciers qu'elle devra bientôt tuer pour permettre à sa cause de gagner.