I'M WAKING UP, I FEEL IT IN MY BONES.
Manoir Nott, aout 1967. Distraite, je loupais la marche et dévalais les dernières marches de l'escaliers sur les fesses. Je me relevais un peu étourdie et me dirigeais vers le salon. Je rangeais dans la bibliothèque, à sa place initiale, le recueil des Contes de Beedle le Barde. Nous grandissions tous avec ces histoires, mais mes parents n'aimaient pas que je les lise. Je savais qu'il en manquait une. Certains gamins m'avait parlé de l'histoire du sorcier à la marmite sauteuse, cette histoire qui ne se trouvait pas notre exemplaire du bouquin. Sur le moment je ne comprenais pas, mais je ne tarderais pas à envisager la possibilité que mes parents aient supprimé ce conte car il racontait l'histoire d'un sorcier qui se servait de la magie pour aider les moldus. Pour Monsieur et Madame Nott, c'était parfaitement impensable, ils refusaient de mettre de telles idioties dans la tête de leurs enfants. Je m'installais dans le canapé et laissais mon regard se perdre dans la vitre, en regardant sans vraiment la voir la pluie qui s'abattait drue sur la campagne anglaise depuis ce matin. Les vacances d'été touchaient à leur fin et bientôt, je devrais entrer à Poudlard à mon tour. J'aurais voulu trouver Figaro, la présence de mon frère jumeaux avait le don d'apaiser mes doutes et de me rassurer en toutes circonstances. Mais je reconnus les pas qui descendaient l'escaliers, ceux d'Abel, aîné de la fratrie Nott. Il s'installa à mes côtés sur le canapé.
Tu es bien rêveuse Nao. Je tournais la tête vers lui. Je pouvais me confier à Abel. Il était mon grand frère, et lui aussi avait toujours su faire taire mes interrogations. Je suppose qu'il savait ce que j'avais en tête.
J'ai peur de la répartition... Les membres de ma famille passait tous par Serpentard, de génération en génération.
Et si le Choixpeau m'envoyait à Gryffondor ? La haine millénaire entre les deux maisons n'était pas une légende, tout le monde le savait. Si je devais porter les couleurs des rouges et ors, jamais mes parents ne me le pardonneraient.
Serpentard accueille les grands esprits. Ne t'inquiète pas tu as largement ta place chez nous. Le Choixpeau saura que tu n'a rien à faire chez ces sorciers de bas étage. Je lui rendis son sourire, un peu rassurée. Bien sur à dix ans, je ne remettais pas en question les paroles de mes aînés, ils détenaient la vérité et je ne pouvais qu'apprendre d'eux. Je me rendrais plus tard compte que toutes les maisons comptaient leur lot de grands esprits et de sorciers ayant marqué les siècles.
(...)
Grande Salle, Poudlard, septembre 1967. La foule d'élève groupée devant l'estrade diminuait peu à peu, au fur et à mesure de l'appel des noms. J'attendais le mien dans l'angoisse. Mon regard croisa celui de mon frère jumeaux à mes côtés, il m'adressa un sourire d'encouragement. Je pouvais sentir la tension crépiter tant nous étions stressés. Je me trouvais soudain bien petite au milieu de tous ces brillants sorciers en face, sous l'oeil attentif du Professeur Dumbledore, et dévorée des yeux avec curiosité par les élèves des années supérieurs, assis à leur table en attendant le début du banquet.
NOTT, Naomie. Mon coeur rata un battement. Je m'avançais, droite, vers le tabouret et crispais un peu la mâchoire quand on posa le vieux chapeau magique sur ma tête. Je luttais pour ne croiser aucun regard parmi les centaines de paires d'yeux braquées sur moi, m’efforçant de ne pas trouver cette situation inconfortable. J'entendis une voix me murmurer à l'oreille
Je vois une vive intelligence, et une soif de connaissance sans limite. De la témérité aussi, et une ambition débordante. Difficile... Tu aspire pourtant à la connaissance jeune fille. Il y eu quelques secondes de silence pendant lesquelles je fut sûre et certaine que toute la salle entendait le sang battre dans mes tempes puis...
SERDAIGLE ! Le mot raisonna dans la Grande Salle et un tonnerre s'applaudissement s'éleva d'une table où les élèves portaient des uniformes orné de bleu et de bronze. Je ne trouvais ni Abel ni Figaro du regard mais je m'empressais de rejoindre la table une fois débarrasser du Choixpeau. Je m'installais sur les bancs à côtés d'un jeune homme un peu plus vieux que moi. Celui ci me tendis la main, je la lui serrais en lui rendant son sourire. Serdaigle. Sages et réfléchis, avisés. Telles étaient les caractéristiques de cette maison. Je me tournais vers l'estrade, quand raisonna un nouveau nom.
NOTT, Figaro.IT IS NOT OUR ABILITIES THAT SHOW WHAT WE TRULY ARE. IT IS OUR CHOICES.
Manoir Nott, décembre 1971. Un silence glacial régnait dans l'immense salle à manger du manoir familial, plus faite pour accueillir de drôle de réunions qu'une famille de cinq personne. J'avais fixé mon regard noisette dans celui de mon père, couleur acier, tout aussi dur et froid. Je ne baisserai pas les yeux. Les Nott ne baisse les yeux devant personne. J'aurais pourtant du, il était mon père, l'autorité hiérarchique. Je détestais ce que j'étais en train de faire. Je pouvais sentir la tension crépiter entre nous. Figaro ne regardait personne, mais j'avais bien conscience qu'Abel et ma mère avaient eux aussi fixé leur regard sur moi. Le teint pâle, je me levais de ma chaise sans quitter mon père des yeux. Poudlard avait changé bien des choses. Loin de l'influence de mes parents, j'avais rencontré des gens dont jamais je n'aurais soupçonné l'existence. Peu à peu, au fil des mois puis des années, j'avais finit par tout remettre en question. Mon esprit à la logique imparable analysait des données que je croyais acquises pour de bon, je trouvais des failles, je soulevais des problèmes. Bref, je réfléchissais. Je sentais bien que quelque chose n'allait pas dans la vérité de mes parents que j'avais longtemps cru universelle. Puis un jour, il avait fallut faire des choix pour notre avenir. J'avais un projet en tête depuis longtemps, mais je n'osais pas amener le sujet. Ce soir là, pourtant, je l'avais fait. Nous étions tous rassemblé autour de la table pour le repas du soir. Un repas bien silencieux. Nous parlions peu, mes parents n'étaient pas loquaces, pas plus que mes frères. Seuls les bruits de pas de l'elfe de maison qui servait et desservait les plats venait rompre le silence. Je me raclais la gorge et annonçait que je comptais entrer au ministère après mes études à Poudlard. Mes parents semblaient ravis, l'ambition des Nott rejaillissais enfin sur leur benjamine. Leurs sourires disparurent bien vite quand je leur précisais que c'était pour être Auror. Abel s'était levé d'un bond.
Tais toi Naomie, tu dis n'importe quoi ! s'exclama-t-il d'une voix que la colère faisait trembler. Je cherchais le soutien de Figaro, mais son regard perdu m'indiqua que je ne pourrais attendre aucune aide de sa part. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Mon père fit signe à Abel de se rasseoir. Il obéit de mauvaise grâce.
Tu as tout ce que tu désire Naomie. Nous t'offrons une éducation, un toit, un avenir, et notre protection. Explique nous pourquoi tu semble envisager de nous tourner le dos. La voix tranchante de mon père m'indiqua que j'avais tout intérêt à choisir mes mots avec le plus grand soin. Je savais qu'il ne pourrait pas comprendre. Ma mère me regardait, un air de stupéfaction sur le visage qu'elle effaça bien vite pour rester stoïque. Je lui avais toujours envié ce don de pouvoir garder la maîtrise d'elle même en toute circonstance. Ma mère était une tombe. Elle ne laissait rien paraître. J'admirais mes parents. Ils étaient parmi les sorciers les plus brillants de notre temps à mes yeux. Ambitieux, tous les avaient des postes hauts placés au ministère, et avaient donné à leurs enfants une éducation stricte basé principalement sur la supériorité des sangs purs afin qu'ils perpétuent la tradition familiale des Nott.
Je ne vous tourne pas le dos ! Je choisis juste une carrière, je ne fais rien de mal ! Je haussais le ton, ça ne plaisait pas à mon père. Notre dialogue de sourd ne pourrait avoir d'issue. Sa machoire se crispa.
Tant que tu seras ma fille et que tu vivras sous mon toit, tu ne trahira pas ta famille. C'était sans appel. J'avais quinze ans. Je me rassis et le repas se termina dans un silence de plomb. J'avais cédé face à mon père. Bien sûre, comment aurait-il pu en être autrement ? J'aurai du lui tenir tête ? C'était impossible.
On ne s'associe pas contre la famille. J'avais apprit ça très tôt.
WE'RE ALL JUST KIDS GROWING UP TOO FAST, FOCUSED ON THE FUTURE BUT NOT FORGETTING THE PAST.
Manoir Nott, février 1976. Assise silencieuse sur le canapé du salon, je regardais tombée la pluie par la fenêtre. Comme neuf ans auparavant, quand ma seule peur était d'allé à Gryffondor à mon entrée à Poudlard. Abel avait trouvé les mots pour me rassurer. Aujourd'hui, Abel n'était plus là. Quand je voulais aller vers lui, je me heurtais à un mur de brique. Abel n'était plus le grand frère protecteur qu'il avait était jadis. Pourtant il nous aimait, il m'aimait autant que je l'aimais, c'était mon frère et rien ne pourrait jamais changer ça. Je n'étais plus une enfant, j'étais aujourd'hui âgée de vingt ans. Je venais de terminer ma formation au ministère et j'étais à présent Auror. Mes parents vivaient très mal mon choix professionnel. J'étais devenue leur ennemie, une chasseuse de mage noire. J'avais rejoint un autre camps que le leur. Chaque jour il cherchait le moyen de redorer mon image et par la même occasion d'éviter de ternir le blason des Nott. Je ne voulais pas les trahir, jamais je ne le pourrais, ils étaient ma famille. Mais leur cause n'était pas la mienne, je ne pouvais que m'y opposer. Pourtant je détestais ce que j'étais en train de faire, désobéir à mon père, pire, le décevoir. Mon devoir était de le rendre fier, parce que je l'admirais et parce qu'il voulait plus que tout au monde nous protéger. Plus tard, je choisirai une autre voie, qui compliquerait encore les choses. Celle de la résistance. Les pas feutrés de Tinker, l'elfe de maison de la famille, me sortit de mes pensées.
Monsieur Nott attend Mademoiselle Naomie dans son bureau. Tinker nous était loyal, il était au service de ma famille à ma naissance déjà, et sa mère avant lui. Je crois qu'il était heureux. Autant qu'on peut l'être en se contentant d'obéir. En tout cas il n'était pas maltraité, comme ça pouvait parfois être le cas dans certaines famille. Mes parents n'étaient pas des monstres. Je hochais la tête et me levais du canapé, l'elfe s'inclina bien bas à mon passage. Je frappais à la porte du bureau l'estomac noué. Ça n’annonçait rien de bon. Mon père m'invita à entrer. Il leva la tête des rapports dans lesquels il était plongé et m'invita à m'asseoir. J'obéis en silence, le dos droit, le regard fixe, comme un automate.
Tout d'abord je voulais te féliciter Naomie. Tu as réussi, tu es devenue Auror. La franchise dans la voix de mon père me tira une moue d'étonnement que je ne pu dissimuler. Il eu un sourire indulgent.
Tu as choisis une voie semée d’embûche, des études longues et difficile, mais tu y es arrivée. Ce n'est pas ce que je souhaitais pour toi, mais ta réussite nous montre que tu es digne de notre famille. Je suis fier de toi. Peut être pas comme tu l'entend, mais je reconnais tes qualités. Malgré nos différends, tu reste ma famille Naomie. Je ne dis rien, je n'avais rien à dire. Nous n'avions pas pour habitude d'être expansifs, mais j'étais incroyablement touchée des mots de mon père. Il acceptait donc mes choix. Peut-être que finalement, l'avenir serait moins sombre et moins compliqué que prévu ? Je reprenais espoir. C'est pour ça que ce qui suivit eu l'effet d'une bombe.
Tu as grandi, tu es devenue une belle jeune femme. Ta mère et moi sommes d'accord, il est temps de trouver l'homme qui partagera ta vie. Notre famille est puissante, il te faudra donc choisir un homme digne de toi. Certains de nos amis se montrent interessés par cette union. J'avais compris ce qu'il ne voulait pas dire à voix haute. Mes parents me marieraient à un Rosier, un Lestrange, un Black, peu importe qui pourvu que sa famille soit à la hauteur de la notre. Parce qu'en épousant un sorcier respectable et dont les idéaux correspondaient à ceux des Nott, j’effacerais mon erreur de devenir Auror, je ne serais plus un danger, plus en adversaire potentielle. Je ne voulais d'aucun de ces hommes. Je peinais à reprendre mon souffle. Je luttais pour retenir des larme de colère et de peur, pour ne pas m'effondrer.
Père, s'il vous plait... Je n'avais rien de plus à dire. Je voyais dans son regard intransigeant que je n'avait pas le choix, qu'il avait prit sa décision et que je ne pouvais que m'y plier. Le souffle coupé, je fus incapable de poursuivre ma phrase. Devant mon silence, mon père se leva et posa une main sur mon épaule. Il sembla sur le point de dire quelque chose, il hésita, ouvrit la bouche puis la referma sans avoir rien dit. Il quitta la pièce, me laissant seule. Une première. Personne n'avais jamais eu le droit d'être dans le bureau de mon père en son absence. Je ne bougeais pas, immobile, une statue de sel sur ma chaise, la gorge nouée, partager entre l'envie d'hurler et celle d'arrêter de lutter.
THE ROAD AHEAD IS PAVED BY THOSE WHO TOOK THE RISK
Manoir Nott, janvier 1977. C'était un peu l'histoire de ma vie, une hésitation permanente entre le combat que je croyais juste et ma famille. Je ne voulais pas les trahir, je ne voulais pas les couvrir de honte. J'avais trop entendu parler de ces famille jadis puissantes devenues la risée du monde magique à cause d'un mariage avec un moldu. Certaine famille élaguait leur arbre généalogique, les débarrassant des branche dites "morte", des éléments dissidents. Je n'avais pas envie de ça. J'aurais pu me simplifier la vie. Quitter mon poste d'Auror, épouser ce fils de bonne famille, ce mangemort, rejoindre les rangs des forces du mal. Bien sur que j'aurais pu, il ne me fallait pas grand chose. Pourtant cette nuit là, j'étais debout dans ma chambre, ma valise à mes pieds. Je passais une main tremblante sur mon visage. La pièce n'était éclairé que par la lumière de la Lune, je jetais un dernier coup d'oeil autour de moi. Je pouvais encore faire marche arrière. J'inspirais profondément et resserrais mes doigts autour de ma baguette en bois de charme. D'un mouvement du poignet vers ma valise, celle ci se leva sous l'effet du sort. Je sortis sur la pointe des pieds et refermais doucement la porte de ma chambre. Je descendais les escaliers, le Manoir était plongé dans le silence. Je laissais une lettre sur la table de la cuisine en me mordant la lèvre inférieure, encore hésitante. Dans cette lettre, j'expliquais à mes parents que je ne me plierais pas à leur règle. Je n'épouserai pas un homme que je n'avais pas choisi, je ne m'allierai pas à une cause en laquelle je n'avais jamais cru. Je n'accepterait jamais cette abomination qu'ils avaient voulu apposer sur mon avant bras il y à quelques heures de cela. Non, je ne pouvais pas. Je ne rejoindrai jamais les rangs des mangemorts, je n'épouserai jamais l'un d'entre eux. J'avais choisis un autre camp, tant pis si mon choix devait me coûter la vie. Je choisirai toujours de mourir libre plutôt que de vivre à genoux. Je me drapais dans ma cape noire et liais les attaches d'argent. Je rabattis le capuchon sur ma tête et fermais doucement derrière moi la porte d'entrée. J’avançais le long de l'allé jusqu'au portail en fer forgé que j'ouvris d'un mouvement sec de ma baguette. Les lourdes portes se refermèrent dans un grincement qui me fit grimacer. Une lumière s'alluma dans le manoir. Je fis quelque pas supplémentaires. En me retournant je vis que d'autre pièces c'étaient éclairée, dont ma chambre. En quelques secondes je devinais l'effervescence. Je vis au loin la porte d'entrée principal du manoir s'ouvrir à la volé, je transplannais à cet instant.
Godric's Hollow, janvier 1980. Sur la photo encadrée posé sur le buffet, Abel, Figaro et moi nous tenions droit, affichant un air suffisant et une confiance que nous étions loin d'avoir, malgré nos sourires en coin. Derrière nous, nos parents regardait l'objectif d'un air satisfait. Je caressais la photo du bout des doigts. Elle avait été prise peu de temps avant mon départ. Je m'étais installé à Godric's Hollow après avoir été hébergé quelques temps chez des amis, le temps de trouver une solution, vu que je venais de claquer la porte de chez moi avec pour simple explication une lettre maladroite. Ma famille me manquait. J'avais peur pour eux, chaque heure de chaque jour, je craignais qu'il ne leur arrive malheur. J'avais peur d'être envoyé en mission et de me retrouver face à l'un d'eux, pare que dans ce cas là, j'aurais préféré mourir plutôt que de faire mon travail. Je cherchais pourtant à rejoindre l'Ordre du Phénix. Je ne cesserai jamais de m'opposer aux mangemorts. Mais je ne pouvais pas m'opposer à ma famille. L'ennui, c'est que l'un et l'autre était maintenant lié d'une façon définitive. La semaine dernière, j'avais fait partie du bataillon d'Auror dépêché dans une maison au dessus de laquelle flotté la sinistre marque des ténèbres. Jamais l'angoisse d'avoir l'indice de la présence de mon frère ou de mon père la dedans ne m'avait quitté. En rentrant dans le salon, j'avais découvert le corps sans vie de Maybelle Hopkins, de son moldus de mari et de leur fillette de trois ans. Maybelle avait été mon amie à Poudlard, elle avait été envoyée à Serdaigle en même temps que moi et nous avions continué à nous voir après nos études, elle était devenue une brillante médicomage. Maybelle n'aurait pas fait de mal à une mouche. Et son seule crime avait été de tomber amoureuse d'un moldu. Ces dernières semaines, nous nous étions moins vue et je songeais à passer la voir dans quelques jours. J'avais tenu ma promesse. Maybelle était enterrée dans le cimetière du village où elle c'était installé avec sa famille. En me tenant devant la tombe de mon amie, je sentis un horrible sentiment d'impuissance et de culpabilité m'envahir.