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 ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan

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Rabastan Lestrange

Rabastan Lestrange
DEATH EATERS

PSEUDO : Northern Light
LETTRES SECRÈTES : 103
AVATAR : (sexy) Colin O'Donoghue
ÂGE : 29 ans, c'est pas si vieux en fin de compte
PROFESSION : Mangemort, what did you expect ?

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MessageSujet: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyJeu 1 Mai - 0:30





Listen to Time's Whisperers

ft Sirius & Rabastan

    Rentrez dans vos chaumières, petits campagnols, rentrez dans vos maisons, la chouette effraie de son pelage fantomatique est sortie de sa tanière. Il est temps de trembler, petites créatures,de trembler à la vue de ses serres,de trembler à la vue de sa soif de souffrance. Il y a un temps pour rire et jouer, il y a un temps pour souffrir et être terrorisé. Vous avez finis de jouer ? Laissez-moi le plaisir de vous conter la suite de vos histoires, vermines. De ma baguette, je romprais le file qui articule vos vies d'impur. De ma baguette, l'éclat vert s’imprégnera dans vos yeux... à jamais. Laissez mon cri percer la nuit, mon rire à peine étouffé.. imploser vos maisons et vos cœur battant de terreur. Le fantôme, caché dans l'ombre, marchant des les rues vides de toutes lumières, vides de rires, vides de bruit, vides de tout, mais rempli de haine et de mes pas, soulevant la poussière. Sous le joug de la lune enchanteresse, sous la lumière des rares lampadaires dispersés dans la rue, je marchais seul dans cette banlieue de sorcier moyen. Il est idiot de croire que le prédateur oublie sa proie, qu'il ne reconnaît pas son sillage, son parfum. Non, nous sommes dotés de mémoire qui sélectionne ceux qui ont réussi à glisser entre nos serres pour mieux les déchiqueter en futiles petits morceaux par la suite.
    Dans le silence envoûtant de Londres, un meurtre se prépare. L'oiseau nocturne survole Londres, mes pas résonnent sur les dalles. Il cherche du regard le trou de sa proie, mes yeux glissent le long des numéros postés devant chaque maison. Ses serres sont impatientes et réclament d'être nourrie, ma main effleure le doux bois de ma baguette.

    Tic... Tac... Tic... Tac...

    Les engrenages se meuvent dans l'espace. Mon pas s'avance, eux respirent. L'allée est sombre, leurs rêves lumineux. La barrière grince lentement sous ma main, la fille serre son ours en peluche dans un gémissement de complaisance. Je suis le rouage noir qui va détruire la blanche machine. Je marche toujours sur le chemin de gravier me menant vers la porte bleuâtre, je porte futilement attention aux fleurs qu'ils y avaient, je me surprends alors à sourire. Je m'approche du bosquet de fleurs pour y cueillir une rose avec précaution. Je la hume, je la touche, je passe ses pétales sur la douceur de mes lèvres et je me délecte de la tendre sensation.

    Tic... Tac... Tic... Tac...

    Je reviens vers l'immonde porte bleuté armé de cette innocente rose. Je retire ma baguette de ma poche et je murmure la formule. Mon sourire se dessina subitement en entendant la porte se déverrouiller. Ma serre de velours s'approche de la poignée et fait avancer ce nouvel engrenage. La porte s'ouvre, la pâleur de la nuit sourit. Sous l'éclat nocturne, un meurtre est prêt à être consommé.

    Tic... Tac... Tic... Tac...

    Je caresse les murs de mes doigts. Mes pas sur le parquet fait revivre le temps dans ce silence de cristal. Mes yeux se baladent, mon souffle est faible voir quasi-inexistant. Mon corps se glisse dans cet antre de magie impur, je la ressens, je ressens cette puanteur se glisser à même en mon sang qui bouillonne. Mon pied se pose sur la première marche, la chouette effraie se pose sur une branche. Je me tracte alors avec une patience solennelle, l'oiseau guette sa proie, tend ses muscles et lisse ses plumes. Je replace ma mèche à l'aide de mon doigt, atteint le premier palier et me retrouve devant la première porte où je glisse à nouveau ma main sur la poignée. Ma peau imprégnait la mort sur les murs tout comme mon battement de cœur, lent et mélodieux, noircissait davantage les ténèbres de la tendre et douce maisonnée qui regorgeait d'impur. Un sourire d'acier s’esquissa alors sur mon visage en voyant ce pauvre enfant, dormant paisiblement en toute innocence sous sa couette. Elle était si jolie, des cheveux châtains, je m'approche doucement, recouvre ma main sur ses lèvres...

    Tic... Tic... Tic...

    Elle sursaute d'un coup, tout son corps se crispant de terreur. « Chut... ne m'obligez pas à prendre des mesures plus forte pour vous faire taire... vos parents vous ont appris à être polie avec les inconnus, non ? », ma voix mielleuse était un véritable piège à guêpe. Un sourire rassurant, des paroles qui le sont moins. Je  souris un peu plus : « Vous me promettez de vous taire si je retire ma main ? », je baisse légèrement la tête, elle hoche de la tête retenant ses larmes. Je la retire en murmurant un bien, elle pose la question : « Qui... qui-êtes-vous ? Pourquoi... ». Je pose mon doigt sur ses lèvres en lui murmurant un nouveau chut. Elle parlait trop fort, elle n'était décidément pas futée. Je m'approche avec lenteur lui murmurant à l'oreille : « L'assassin de vos parents... ». Elle hurle soudainement, ses sanglots commençant à enlaidir son visage. Je recule doucement avec un sourire me plaquant contre le mur adjacent à la porte. Le père entra subitement sans même voir ma présence, trop endormi ou idiot pour ressentir le froid qui émanait de moi. La fillette était complètement paralysée par la peur. « Tu as fais un cauchemar Ann... », je lève subitement ma baguette et j'articule avec bonheur la formule : « Obliviate ! ». Une lueur douce apparaît au bout de ma baguette, il n'a pas le temps de réagir, que le sort se glisse déjà dans ses veines détruisant chaque parcelle de son identité, la fille en larme recule complètement terrorisée. Je grogne légèrement : « Vous avez de la chance de n'être qu'un moldu... profitez-en pour ne plus jamais dans la cours des grands et vous... reproduire avec notre sang. », ces paroles furent veines, l'homme s'était effondré inconscient au sol. Je souris à la fillette une nouvelle fois dirigeant vers elle ma baguette : « Imperium. »

    Tac... Tic...

    Dors... traîtresses. L'oiseau vient te prendre ce soir, il vient dévorer son tendre campagnol. Oh... tu dors si tendrement sur le lit... Sa fille entre dans la chambre, ses yeux vides de toutes couleurs et vitalité. « Maman ? », la jeune sorcière blonde bailla et se redressa : « Ma chérie ? Où est papa ? ». J'eus un sourire, dans cette ombre qui est mienne comme la chouette effraie je vois le campagnols tomber dans le piège de son beau prédateur. « Tu n'as pas été sage... Maman... Il faut te punir... », elle fronça subitement des sourcils, la jeune fille recula tandis que j'entrai avec théâtralité dans la pièce. La jeune femme sursauta soudainement brandissant sa baguette sur moi, mais la mienne était déjà contre le cou de l'enfant. « Allez-y... dites-le ! Je n'attends que ça, que vous le prononciez ! » , elle tremblait de peur fixant sa fille, mais elle gardait un calme qui me déconcertait : elle savait qu'à un moment ou un autre j'allais venir. « Je ne suis pas une des vôtres, je ne sème pas la mort pour mon propre plaisir ! », je roula des yeux : « Vous croyez réellement que j'aime me dresser contre des sangs-purs, traîtres à leur propre-sang... se reproduisant et détruisant la magie... S'attaquant en plus de ça aux Lestrange... Vous êtes une calamité... », elle grogna de fureur : « Pense ce que tu veux Rabastan, vous serez toujours les hypocrites du monde ne voyant que la valeur du sang et oubliant bien trop souvent la force de l'amour... ». J'eus un léger rire, caressant le crâne de la fillette hybride, je secoue la tête : « L'Amour... », j'eus un grognement soudain levant ma baguette pour la plaquer au mur d'une force colossale, mon regard s'embrasa : « Ne parlez pas de choses dont vous ne connaissez pas l'ampleur ! L'Amour c'est beaucoup plus qu'une vulgaire idéologie, bonne ou mauvaise, ne parlez pas en son nom, vous bafouerez sa valeur ! ». Elle me regarde dans les yeux avant de murmurer : « Libére-la... s'il te plaît... », je la pousse subitement avec dégoût : « AVADA KEDAVRA ! » .
    Éclair vert, bruit de son petit corps sans vie touchant le sol. Hurlement de la mère... Puis plus rien.

    Un meurtre en série a eu lieu à Londres. Dans la pénombre. Je marche encore et toujours, sous la fine pluie qui tapote ma peau froide. Dans ce parc, je viens me poser. Minuit pile. Je regarde le ciel en inspirant, rituel après mes meurtres. Durant une bataille, elle s'était attaquée à un Lestrange et a fuis. Le père moldu est en vie, la scène du meurtre déguisée, il va sans doute finir en prison moldu pour meurtre, ou asile psychiatrique, qu'importe, il ne dépend plus de ma volonté. Je lève le menton, profitant de la pluie glissant sur mon visage. Mon cœur bat faiblement, il est calme, reposé, l'excitation de la soirée retombant lentement.
    Je racle ma gorge, je croise les bras respirant l'air frigorifiant. Ce soir, deux âmes ont quitté la Terre. Où vont les âmes de ce genre ? Sans doute il y a en endroit pour eux, qui sait, le paradis des hybrides tiraillés entre magie et ... leur propre néant. L'eau froide se glisse contre mon corps, elle lèche ma peau et dépose des baisers sur mon visage... mon cou. Je me laisse aller dans son étreinte humide. J'abandonne enfin ma rage... le murmure du temps... tic... tac... on ne peut briser l'horloge, c'est elle qui vous brisera à un moment donné.


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Sirius Black

Sirius Black
ORDER OF THE PHOENIX

PSEUDO : .sweet emotion aka justine, ju, la bretonne
LETTRES SECRÈTES : 151
AVATAR : ben barnes
ÂGE : vingt ans à peine, bien jeune sorcier engagé dans l'ordre, il a tendance à oublier sa jeunesse tant la situation est grave
PROFESSION : auror, brigade de tireur d'élite de la baguette magique

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyJeu 1 Mai - 13:29




ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs

Une brise fraiche vint effleurer sa peau, douce caresse qui l'apaise. Cette même brise, qui fait chanter les rares arbres de la ville silencieuse. C'est à cette heure là que Sirius aimait Londres. Quand seul le vent venait briser les chaînes silencieuses que lui imposaient la nuit. Quand la brume venait ternir les lumières artificielles des réverbères. Quand, chien noir dans la nuit noire, il devenait pénombre. Il devenait ténèbres. Il parcourait les ruelles, invisible sous la forme du chien qu'il affectionnait tant. Animal d'apparence docile, mais qui n'en reste pas moins un loup. Il s'arrêta un instant devant l'immense maison de briques, faiblement éclairée par les quelques réverbères. Il avait grandit dans cette maison. 12 square Grimmaurd. La noble et très ancienne maison des Black. Les babines du chien se retroussèrent, sans qu'il ne puisse le contrôler. Il les haïssait tous. Sa mère, qui le considérait comme un traître à son sang, qui l'avait rayé de l'arbre généalogique sans ménagement. Son père, dont l'indifférence à son égard l'avait atteint bien plus qu'il n'avait jamais voulu l'admettre. Kreattur leur elfe, qui l'avait toujours dédaigné. Regulus son jeune frère, trop stupide pour comprendre la bêtise de leurs parents. Il les haïssait tous. Ou tout du moins, se forçait à les haïr. Voila cinq ans qu'il était parti. Qu'il les avait quitté, eux et leur manie du sang-pur. Eux et leurs amis aussi. Toutes ces familles dédaigneuses, haineuses et cruelles. Sirius resta un instant devant la maison de son enfance. Qu'il haïssait. Mais surtout, qu'il haïssait d'avoir à l'haïr. Il poussa un grognement, reprenant sa marche silencieuse. Ses yeux gris se fondant dans la brume.

Le vent s'engouffrait entre les bâtiments, comme un sombre murmure au coeur de la nuit. Dieu qu'il aimait Londres à cette heure. Quand seuls les pas feutrés des chats de gouttière se faisaient entendre. Contre les murmures, les rumeurs et les annonces radiophoniques que les jours de guerre subissaient des le soleil levé. Marque des ténèbres aperçue à Pré-au-Lard, meutre au coeur de Bristol, Maison ravagée par les flammes, moldus tués ... Chaque jour avait son lot de drames, de larmes. Et rares étaient les moments qu'il pouvait passer en toute tranquillité. Il pivota, s'éloignant du quartier de son enfance pour s'engager dans une ruelle plus étroite. C'était un quartier résidentiel, aux maisons bordées de fleurs. Qui étaient ceux qui vivaient dans ces jolies maisons ? Des familles, avec des enfants. Des sorciers peut-être. Puis qu'importe. Moldus ou sorciers, ils vivaient dans ce quartier tranquille, s'y sentant en sécurité. Imaginaient-ils que dehors, des sorciers se battaient pour eux. Pour que, plus jamais une mère de famille ne voit une marque des ténèbres briller au dessus de son foyer. Pour qu'un né moldu ne craigne plus de sortir de chez lui. Quand il était petit, il passait des heures dans ces rues la nuit tombée, après une énième dispute avec sa mère ou encore une altercation avec son père.

Eclair vert. Qui déchire la brume. Qui vient briser la tranquillité de cette nuit. Immédiatement, Sirius reprit sa forme humaine, se plaquant contre un mur. Sa baguette serrée dans la main qu'il gardait plaquée contre sa poitrine. Douce quiétude envolée. Ses yeux allèrent vers la maison à la porte bleue, qui avait vu la lueur verte s'échapper de ses fenêtres. Silence. Qui n'avait plus rien d'apaisant. Un deuxième éclair vert. Qui le fit tressaillir. Il devait agir. La porte s'ouvrit. Presque au ralenti. Manteau noir. Baguette de bois noir. Le jeune homme sortit de la ruelle avant même de voir son visage. Pointant sa baguette vers l'homme en noir. « Stupefi ... » Il ne termina pas son incantation, ses yeux se plongeant dans ceux du meurtrier. Des yeux bien troublés, qu'il avait connu rieur. Il y a longtemps. Des années. Une éternité. Des yeux qui jadis le regardaient avec douceur, celle d'un grand frère. Deux jeunes garçons qui jouaient ensemble. Comme deux amis. Deux hommes qui, des années après se faisaient face. Ils avaient choisi des voies différentes. Parallèles. « Rabastan. » Fit le jeune sorcier, sa baguette toujours dirigée vers la poitrine de son cousin. Il avait vu les éclairs verts, signe de mort. Et s'il avait été là, Fol Oeil lui aurait sans doute ordonné d'agir. « Encore une folie meurtrière propre aux Lestrange, qui était-ce cette fois ? Un sorcier ayant eu le malheur de se mettre sur la route de ton seigneur des ténèbres ? Ou alors un pauvre homme ayant eu le malheur de rejeter des idéaux dans lesquels il ne se reconnaissait plus ? » Il le fixait sans ciller. Seule la main qui tenait sa baguette était agitée de tremblements. « Et bien vas-y ! Fais donc apparaître la marque des ténèbres ! C'est comme ça que vous faites vous mangemorts ! » Il avait hurlé. Sa rancoeur envers lui, sa colère envers les porteurs de la marque noire, sa haine des idéaux sang-purs, les bons souvenirs qu'il avait avec lui. Ceux des bons moments, de leurs rires et de leurs promesses. Brisées par la marque qu'il arborait sur l'avant bras. Mais. Plus encore, il hurlait contre sa propre faiblesse, qu'il l'empêchait de l'attaquer. De le livrer. D'agir.
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Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyJeu 1 Mai - 16:31





Listen to Time's Whisperers

ft Sirius & Rabastan
   Ma quiétude ne dura malheureusement pas. « Stupé... », je m'étais retourné subitement, dressant ma baguette, préparant un protego sans doute, on ne sait jamais ce que peut faire un réflexe, non ? Il prononça mon nom comme une révélation qui lui était mortelle. Mon cerveau se dégela lentement de la surprise tandis que son doux nom remontait des bribes de souvenir. Sirius, mon cousin éloigné. Celui avec qui j'aimais jouer ayant fait de nombreux duels avec lui. Un très bon sorcier qui a suivi sa propre voix. Quelque chose m'avait toujours intrigué dans ses choix. Pourquoi ? Question d'éthique, de moral, de superstitions emplies de sottise à propos du vrai Amour ou de la vrai paix ? La question me brûlait les lèvres. Je souris doucement en le voyant, je fus -avec étonnement- le premier à baisser ma baguette, fixant le bout menaçant de la sienne. « SIRIUS ! Je me disais aussi qu'il y avait une odeur... de chien mouillé dans l'air... », sourire un peu plus provoquant, mes yeux remontant le long de son cou pour défier son regard. Je n'avais aucunement peur de lui, il ne s'attaquerait pas à un sorcier qui ne dresse pas les armes face à lui, davantage si ce sorcier en question a bercé son enfance de rire et de gestes quelques peu... fraternels ? Un sorcier puissant... je l'ai déjà dis ?
    « Encore une folie meurtrière propre aux Lestrange, qui était-ce cette fois ? Un sorcier ayant eu le malheur de se mettre sur la route de ton seigneur des ténèbres ? Ou alors un pauvre homme ayant eu le malheur de rejeter des idéaux dans lesquels il ne se reconnaissait plus ? » , mon sourire se fit plus prononcé, une pointe d'arrogance et de fierté émergeait de ce rictus légendaire aux Lestrange. Je baissai les yeux avant de rire légèrement passant une main dans mes cheveux comme l'enfant qui se fait engueuler injustement par ses parents et qu'il réfute toutes accusations. « Et bien vas-y ! Fais donc apparaître la marque des ténèbres ! C'est comme ça que vous faites vous mangemorts ! » , je haussai d'un sourcil en l'entendant un peu se défouler sur moi guettant toujours sa baguette avec un léger penchement de tête. Je finis par rouler des yeux en soupirant : « Je ne me serais pas embêté à traîner le corps d'un Moldu si je voulais la faire apparaître, je ne suis pas idiot au point de revendiquer le meurtre... Puis... je préfère être discret... tu me connais Sirius... », je tique sur ma parole, je le tutoie. Sirius et Rodolphus sont les rares personnes que je tutoies, étrangement. Je n'aime pas prononcer cette syllabe qui à mes yeux est infâme, digne des être inférieurs, tu. Le vous est plus raffiné, plus gracieux. Le fait que je tutoie Sirius m'avait au début déplu, je me corrigeais sans cesse, mais au fur et à mesure je n'y prêtais plus attention. Jusqu'à maintenant.  Je soupire une nouvelle fois, l'enfant devait expliquer son caprice à ses parents, non ? « Elle a attaqué ma famille, tu ne peux me reprocher de vouloir défendre mon blason... et surtout mon frère. Elle s'est mesuré aux Lestrange, voilà qu'elle vient de trouver sa bonne hauteur face à nous... Je n'ai pas à regretter mon geste Sirius... », j'avais perdu mon sourire, fixant le sol, mes paroles étaient doué d'une sincérité déconcertante pour un mangemort, surtout venant de ma part. « Je ne sers personne à part ce que dicte mon cœur... tu as tort de penser que nous sommes tous des pantins Sirius... », je brise d'un coup la distance commençant à marcher vers lui, mes doigts viennent décaler sa baguette de ma trajectoire, un nouveau sourire plus nostalgique entreprend mes lèvres. « Malgré tout ça... ça fait du bien de te revoir... », je plonge mes yeux dans les siens. Un  sentiment calme m'avait envahi, sans doute la pluie... c'était une vraie bouffé d'air frais après toutes mes crises, mes hurlements, mes grognements... A croire que tuer me calmait, que de venger le nom de famille me glorifiait de laurier... Que cela prouvait que j'étais un puissant mage noir.

    « Range ta haine deux minutes Sirius, tu n'es pas mieux placer pour me juger au vu du nombre de personne que tu as trahis... Vous dites que les vrais-sangs purs rangent les autres dans des cases... alors cesse ton hypocrisie en me rangeant dans la case des mangemorts dénués de toute intelligence suivant les directives d'un autre... » , je relève à nouveau les yeux vers lui, ce n'était pas agressif... simplement un juste retour.


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Sirius Black

Sirius Black
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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyJeu 1 Mai - 21:48




ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs

La pluie tombait. Mélodie doucereuse qui venait briser le silence de la nuit. Et des froides retrouvailles. De deux enfants qui jadis jouaient ensemble, devenus des hommes. Qui se fixaient en silence. Se défiant du regard. Baguettes levées l'une vers l'autre. Rabastan fut le premier à baisser sa baguette. Patmol la garda un instant levée, son bras tremblant malgré lui. Abaisser ses défenses vraiment ? Il avait toujours aimé Rabastan. Une des seules personnes de l'entourage familial à comprendre ses choix - sans pour autant les accepter. Mais il n'en restait pas moins un mangemort, un mage noir. Se battant pour des idéaux qu'il n'acceptait pas. un meurtier. Le jeune homme frémit au ton provocateur adopté par le mangemort, si semblable à celui de leurs jeu d'enfance. Les mots du mangemort se fichaient dans son coeur, comme autant de souvenirs d'enfance brisés. Rabastan était devenu un puissant sorcier, un mage noir, un meurtier. Il écouta sans ciller sa tirade, se rendant compte avec amertume à quel point le mangemort parlait de la mort avec facilité. Lui même se souvenait encore de la première fois qu'il avait tué. La seule fois d'ailleurs. C'était lors d'une mission de l'ordre, en compagnie de Remus, Fol Oeil et Molly. A Pré-au-Lard. Frissons. Qui accompagnaient cette funeste pensée, signe d'une blessure pas tout à fait cicatrisée, d'une sensibilité insoupçonnée chez l'héritier bafoué de la maison Black. La mission avait mal tourné, et pour protéger Molly, il avait du prononcer la funeste incantation. Il se souvenait, parfaitement du bruit du corps qui tombe, du cri étouffé de sa victime. Il avait tué. Une fois seulement. Et cela l'avait marqué à ce qu'il en cesse de dormir. il lui avait fallu des semaines pour oublier. Pour avancer. Et devant lui, celui qui fut comme son frère parlait de la mort sans ciller. « La façon dont tu parle de la mort suffit à comprendre ce que tu es devenu. » Il marqua une pause. Sa baguette était toujours pointée vers la poitrine de Rab. « Tuer n'est pas un acte anondin. » Au sein de l'ordre, il n'avait parler à personne de l'effet qu'avait eu sa première victime sur lui. « Je te connais ? Je pensais te connaître. »

Et c'était vrai. Il n'avait jamais douté que le cadet des lestrange deviendrait un mangemort. Mais, au fond de lui, il avait espéré le contraire. Et sa deception se lisait dans chacune des syllabes qu'il prononça.  « Faux. Vous obéissez à un mage noir qui n'a d'autre ambition que de purger le monde de ceux qu'il ne juge pas de sa valeur. Vous êtes des pantins. » Patmol avait insisté sur ces derniers mots. Ses yeux toujours plongés dans ceux de son cousin. « Malgré tout ça... ça fait du bien de te revoir... » Il tressaillit. Jamais il n'avait oublié les moments passés à ces côtés. Après tout, Rabastan n'avait-il pas été le seul à le comprendre ? Il soupira, abaissant sa baguette.  « J'aimerais être capable de te lancer un sort. » Marmonna-t-il. Pour lui même, bien qu'il ait parlé suffisamment fort pour que Rabastan l'entende. Et c'était vrai, même s'il l'avait menacé, il aurait été incapable de le blesser. trop faible sans doute, loin de l'image qu'il renvoyait aux autres. Mais ces autres ignoraient comme le mangemort avait compté pour lui. A une période où sa propre famille lui tournait le dos. La pluie tombait sur leurs visages, ruisselait sur leurs cheveux. « Le nombre de personnes que j'ai trahis ... » Il marqua une pause. « Franchement Rab ... » Le surnom lui avait échappé, naturel entre eux. « Qui a réellement trahi ? Moi qui n'ai fait que suivre celui que j'étais, obéir aux idéaux que je croyais juste ou eux qui n'ont pas accepté celui que j'étais ? Qui a trahi l'autre Rabastan ? Je n'ai fait que suivre ma voie. je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Mais je me rends compte que je m'étais sans doute trompé sur toi.  » Amertume, qui envahit son corps. Il hésita à lever sa baguette vers lui, de nouveau. Sa main trembla tandis qu'il en esquissait le geste. Mais il en était incapable. Et cette impuissance l'agaçait.  « Avoir suivi une autre voie que celle qui fut tracée pour moi ne fait pas de moi un traître. Loin de moi l'idée de te juger Rabastan. Mais j'aimerais te poser une question. La marque que tu arbore, ce meurtre qui semble ne pas t'émouvoir, est-ce vraiment toi ?  »
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Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyVen 2 Mai - 11:01





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ft Sirius & Rabastan
   . « La façon dont tu parles de la mort suffit à comprendre ce que tu es devenu. » , l'oiseau au beau plumage « Tuer n'est pas un acte anodin. »  il est malade, « Je te connais ? Je pensais te connaître. » alors arrêtez de hurler.

    Je baisse mes yeux en reculant, serrant le poing. La Mort ? Je serre des dents. Un sentiment d'injustice provoque un dégoût de ses paroles. Mais je me tais, pour ne pas laisser ce sentiment imploser entre mes mains. Ne pas craquer, tout s'effondre autour de moi, Androméda, mon mal à l'aise vis à vis de Rodolphus, mes échecs que j'entame. Devais-je encore me battre ou juste laisser cette boule, ce dôme de fer, exploser ? Ne plus aller à contre-courant et simplement laisser exprimer la haine que je ressens envers ce monde qui abuse de sa propre essence. Laissons-le parler, laissons-le s'enfoncer dans son aveuglement... Je fixe les nuages, l'écoutant discuter, parler...  « Faux. Vous obéissez à un mage noir qui n'a d'autre ambition que de purger le monde de ceux qu'il ne juge pas de sa valeur. Vous êtes des pantins. » , je ferme les yeux, gardant une nouvelle fois la réponse pour moi, en mon cœur. Laissons la pluie tomber... voyons si l'orage apparaît.  « J'aimerais être capable de te lancer un sort. » , je fronce des sourcils relevant les yeux. La phrase parcouru mon échine, déclencha une sensation froide à la surface de ma peau. Je croise davantage les bras reculant, ayant juste... envie de partir. De fuir ce qu'il disait, le poignard s'enfonçait. Parle, parle tant que tu veux Sirius... je ne t'écoute déjà plus. Un goût amer se répand déjà entre mes lèvres. Je fixe sa main se serrait autour de sa baguette, il tentait de se persuader de me tuer... alors que je voulais juste discuter. Mes idées les plus malsaines envers lui n'était au final que de le faire revenir et non d'étaler sur le sol son cadavre sans vie. Nous nous déchirons tous quand il s'agit de lumière ou de ténèbres... Nous changeons tous... Je soupire lentement et vint la fin de son discours : « La marque que tu arbore, ce meurtre qui semble ne pas t'émouvoir, est-ce vraiment toi ?  »  , je baisse les yeux. Je glisse mes mains dans mes poches, me détourne légèrement contemplant le ciel pluvieux.

    L'oiseau ne sais plus chanter, il agonise, laissez-le se reposer.

    Je m'assis sur ce trottoir. Quel a été le moment de rupture pour nous tous ? Le moment où tous s'est mis à se déchirer, écartelé par les divers idéologies. Le fin crachin s'arrête, je fixe le sol, mes pensées forment une vaste mer dans mon crâne, les tsunamis qui l'ont tourmenté semblent loin à présent. « Les meurtres nous émeuvent tous, Sirius... Pleure, hurlement de détresse, peur, souffrance... j'ai choisis la haine, cette douce maîtresse que tu payes avec un rictus... », phrase lente, mes yeux absorbés par le sol pour contrôler la mer qui berce mes idées. « Vous ne remarquez pas votre détresse. Vous perdez tous ceux que vous aimé, vous souffrez si bêtement... tout ça pour une idéologie que vous nommez Phénix. », je souris légèrement avant de murmurer: « J'ai toujours détesté les phénix. », tu ne les comprends pas, c'est différent Rab. « Très bien, je suis un pantin qui suis les ordres d'un monsieur voulant purger le monde... Mais... ce n'est ce que vous faites Sirius ? A vous battre contre les Mangemorts ainsi ? Jusqu'au jour où vous allez décider le génocide des sangs-purs par simple vengeance... Et que vous retourniez la pointe du doux poignard sur votre poitrine. ». Un nouveau petit ricanement entreprit mes lèvres puis une grimace déforma mon visage : « Ferme-la Sirius. Celui qui a été trop égoïste pour abandonner sa propre famille, tu n'as jamais compris la souffrance des Mangemorts, tu n'as jamais entendu leurs hurlements de détresse... comment peux-tu les juger ainsi... Awh oui... Parce qu'il cotoye la Mort. Oui, nous flirtons avec elle chaque jour, nous n'avons pas peur d'elle. » C'est pour ça que tu trembles devant un détraqueur. « Nous avons appris à vivre avec. », et ce frisson qui te parcourt à chaque fois que tu vois le sillage de sa cape ? Je soupire en murmurant : « Et toi tu n'as qu'une envie me jeter un sort... tout ça parce que j'ai défendu ma famille et son honneur. Nous sommes les méchants alors nous avons toujours tort, vous êtes les gentils alors vous avez toujours raison, il y a des pâquerettes qui sortent de votre bouche quand vous parlez et toute vos phrases sont sagesses et beautés... Laisse-moi rire, vous êtes aussi détraqué que nous. Tout aussi faible, tout aussi... malsain en quête de perversion sans le savoir ni l'avouer. La nature de l'Homme est de se battre pour son territoire et sa famille ses amis... ». Le silence se répand.

     Je passe lentement mon pouce sur mes lèvres, mon murmure se faisant d'un coup moins agressif : «  Je t'aurais peut-être suivis... je t'aurais défendu, protégé... tu es de ma famille après tout. Le petit Black qui était mon reflet... Même curiosité, même combativité... Mais tu as décidé de m'abandonner pour ton petit paradis de pâquerette... », je retiens un sourire : « Et malgré tout ça... je suis assez idiot pour ne même avoir l'envie de te voir agoniser par terre... C'est fou, non ? Ce que peut faire l'amour sur les personnes... certains y sont insensibles comme toi... ils l'ignorent, tentent de le combattre en se donnant du courage pour jeter un sort... Et il a ceux qui laissent parler naïvement leur cœur... » parce qu'ils sont trop faible pour aller au-dessus de lui. « Va si... part sonner l'alerte chez tes petits copains Black. Un Lestrange a encore tué une femme innocente qui n'a absolument rien fait, qui n'a pas tenté de les tuer, quelle monstruosité ! », un rire cynique caressa ma gorge : « Tu n'as pas à te méfier de moi Sirius... je serai incapable de faire du mal à ma propre famille. » , je fixe mes mains avant de les joindre pour me réchauffer, je fixe sa baguette du coin de l'oeil....


    Ma main n'étant pas loin de la mienne.


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Sirius Black

Sirius Black
ORDER OF THE PHOENIX

PSEUDO : .sweet emotion aka justine, ju, la bretonne
LETTRES SECRÈTES : 151
AVATAR : ben barnes
ÂGE : vingt ans à peine, bien jeune sorcier engagé dans l'ordre, il a tendance à oublier sa jeunesse tant la situation est grave
PROFESSION : auror, brigade de tireur d'élite de la baguette magique

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyDim 4 Mai - 19:26




ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs

Sirius le suivit du regard, ses pensées se mêlant en lui dans une insupportable cacophonie. Souvenirs d'enfance se mêlaient aux sentiments qui jamais ne s'étaient taris. Ceux qui unissent les membres d'une même famille. L'auror tressaillit à cette pensée. Une famille. La sienne n'avait jamais été là. Ou il n'avait jamais été là pour elle. Qu'importe. Sa famille, il se l'était construite. Avec ses amis. James, Remus, Peter, Lily ... Marlène. Mais, alors que Rabastan baisse les yeux, Black se rendit compte avec amertume qu'il s'était trompé en affirmant haut et fort qu'il n'avait jamais eu de famille. Et cela rendait la rupture encore plus difficile. Un gout amer dans la bouche, un tremblement dans les mains. Il écouta sans broncher le mangemort. Sa passant la main dans les cheveux, geste anodin, incontrôlé. Tout comme la valse des questions qui se mêlaient dans son esprit. Lentement, le jeune homme rangea sa baguette. Sans quitter Rabastan des yeux. Chacun des mots du mage noir se fichant dans en lui, flèches trouvant parfaitement leur cible. Il avait toujours été doué pour ça le jeune Lestrange. Ses mots  et ses pensées visaient juste. Et, des années avant qu'ils ne s'affrontent, il avait compris ce qu'était Sirius. Sans doute avant que lui même ne le comprenne. Et douloureuse était la rupture tant ils avaient partagé. Sans jamais se le montrer. Il soupira. « Je n'ai aucune envie de te lancer un sort. » Comme pour prouver ses dires, il rangea sa baguette. Sans le quitter des yeux. « Je ne sais juste pas si je peux te faire confiance. » Néanmoins, il avait rangé sa baguette, s'exposant ainsi au danger. «  Tu auras beau me dire ce que tu veux, jamais je ne penserais mon départ comme une trahison. Et puis ... » Il marqua une pause, revivant non sans émotion son départ. « Si je n'étais pas parti, ils auraient fini par me chasser. Je n'étais pas comme eux. »

Il se mit à faire les cent pas. Les mots de Rabastan fichés en lui. « Tu parle de mon camp comme tu décrirais un conte pour enfants. Mais nous ne sommes pas des idéalistes qui voyons le bien partout. Et dans un sens nous ne sommes pas si différents. Bien que nos idéaux semblent incompatibles. Nous restons des hommes, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. J'ai ma part d'ombre comme tu as ta part de lumière. » Il se tut un moment, toujours debout face à Rabastan. Dont les mots l'avaient touché. Mais aussi blessé. « Mangemorts, phénixs. Nous combattons chacun des idéaux auxquels nous croyons. Mais je pense que notre discussion va au delà de ça. » Il soupira de nouveau, se rapprochant du mangemort. « Il ne s'agit pas de deux camps qui s'affrontent, mais ce que nous nous sommes fait. Et de ce que nous comptons nous faire. » Il s'assit à côté de Rabastan, sur le trottoir, indifférent à la pluie qui continuait de tomber, ruisselant sur son visage comme des larmes. Celles qu'il se refusait à verser. « Tu étais comme mon frère. Celui que Regulus n'a pas été. Ce que j'ai trouvé par la suite en mes amis. » Souvenirs du passé. Révolus ? « Tu étais le seul à me comprendre, mais visiblement tu 'a pas été capable de m'accepter. Tu sais ... J'aimerais être capable de lever ma baguette, de te blesser, ou de te livrer. Mais je ne le peux pas. Trop faible sans doute. Trop sentimental. Pas assez Black. » Il se tut un instant, levant les yeux au ciel, laissant les gouttes de pluie couler le long de son visage. « Je ne te hais pas. Je suis juste déçu. Par toi. Mais surtout par moi. Car je pensais que tu déciderais de montrer ta part de lumière. Mais peut-être est-ce ta part de lumière. Comment en est-on arrivé là Rab ? Etions-donc si différents ? »
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Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyDim 4 Mai - 21:45





Listen to Time's Whisperers

ft Sirius & Rabastan
   . « Nous restons des hommes, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. », sombre, dôme de métal.

    Mon poing se referme sur mon bras. Je veille à ce que ma respiration soit mienne, qu'elle ne m'échappe pas, qu'elle n'implose pas, s’autodétruise... qu'elle ne me consume pas. Il rangea sa baguette, mais je m'en contrefous. Il se mit à marcher, qu'il marche et qu'il tombe ! Et il parle... encore et encore, qu'il se taise... je vous en supplie.

    Les mots, ils sont si forts, si doux. J'aime glisser ma main autour de leur cou, pour les cambrer, les faire hurler tout leur sens et spolier leurs magnifiques syllabes qui leur font essence. Mon venin s'injecte en eux et se répand dans le creux de l'oreille. Tels des serpents, mes mots se faufilent dans votre esprit et le rongent. N'ayez crainte... oui... n'ayez crainte: ils seront tendre avec votre cadavre, comme des rumeurs à votre sujet, des échos de votre douleur. Les mots...

    Je racle une énième fois ma gorge en l'écoutant. En analysant tout, ses mots, sa démarche, ses phrases, ses mains, leur sens, la trajectoire de ses yeux. Ils s'enfouissaient... ses mots. Ils se répandaient en moi, détruisaient tout. La lumière... j'ai une lumière en moi. Laquelle ? OU EST-ELLE ? Je dois la détruire. Equilibre, balance de la psychée, lumière et ténèbres. Mes ténèbres sont rois, la lumière ne peut gouverner mon esprit, ce n'est pas possible, c'est contre-nature. Je ne suis pas lumière ! ELLE N'EXISTE PAS EN MOI ! Je suis un Lestrange, non ? Un Lestrange ne connaît pas la lumière... UN LESTRANGE NE CONNAIT PAS LA LUMIERE ! Pourtant cela bouillonne.. pourquoi cela bouillonne ? PUTAIN DE MERDE POURQUOI CELA BOUILLONNE !

    Je fixe le sol, mon regard reste sans expression, ma peau se fige, se glace... se pétrifie.

    Montrer ma part de lumière... LA LUMIERE N'EXISTE PAS EN MOI ! Je le répète... dans mon crâne... elles s'entrechoquent, ces idées. Analyse, analyse. Je n'ai pas les trait d'un lumineux, mais où sont tes ténèbres ? Qu'il se taise... Il doit se taire au plus vite... Tu l'as laissé en vie, c'est de ta faute. Tu as baissé ta baguette, c'est de ta faute, Tu le laisses vivre, c'est de ta faute. Tout ça, ce sont mes mots, tout ce qu'il utilise, je le sais, je le sais... Je le savais... à un moment. Je le saurais... non je ne dois pas savoir. Je ne dois pas voir. Je suis fort ? Oui tu es fort Rab, bien sûr que tu es fort... Alors pourquoi j'ai de la lumière ? Pourquoi pensait-il que j'allais retourner ma veste, que j'allais dévoiler une chose en moi que peu de monde suspecte... REPONDS-MOI BORDEL !

    Une goutte de sueur roule sur mon front. Je fixe toujours le sol, mon corps restant pétrifié.

    Tu ne l'as pas tué, tu n'as pas eu la force ! IL EST PERDU ! Il doit avoir encore des ténèbres en lui... mais cela voudrait dire que j'ai de la lumière en moi... et bien sûr c'est faux... C'est faux hein ? Tu es un Lestrange, bien sûr que je suis un Lestrange. Nous sommes des Lestranges et vous resterez  Lestrange car ils sont Lestrange et je suis Lesntrange donc tu es Lestrange... Trop sentimental... trop sentimental... trop... Trop... C'est faux. Je ne suis... LE PATRONUS ! Pourquoi je ne réussis pas le Patronus ? Parce que je n'ai pas de lumière en moi ! Il a tort, j'ai raison ! Bien sûr qu'il a tort... Bien sûr que je raison... hein ?!

    Je reste toujours assis, fixant le sol. Un léger rictus se dessinait sur mes lèvres.

    Le Choixpeau magique n'a pas hésité à m'envoyer à Serpentard... il n'y a pas de lumière à Serpentard ! Je suis exclusivement de ténèbres, je suis né ainsi... Je ne suis pas de lumière, de ténèbres seulement... VOUS M'ENTENDEZ ! Je suis ténèbres, j'aime tuer, j'adore tuer. Tuer des enfants... j'ai tué des chats vous saviez ? Non, non, je ne suis pas de lumières, d'aucune manière... D'aucune manière...

    « Trop sentimental... » pour être Lestrange, tu aurais dû finir ta phrase.

   . Je me lève finalement avant de secouer la tête. Arrête de te pavaner comme un coq, tu n'en as pas l'étoffe Rab. Voilà, racle encore une fois ta gorge pour trahir ta réflexion. Tu coules déjà, il a raison et tu es incapable de l'admettre, qui est le plus faible de vous deux ?  « Une.... », ferme-là, arrête de dire des conneries que tu ne penses pas. Je baisse les yeux avant de soupirer. Le dôme de fer... il se... « Fragmente... », idiot.. J'affronte une nouvelle fois son regard, un regard perdu, un regard n'ayant pas son sens... un regard de détresse. J'humidifie mes lèvres avant d'avoir un sourire bref de désespéré. « Je n'ai pas eu... ta chance... », je n'ai pas eu ta force. « De réussir dans la magie... » de vivre dans un bonheur que je ne veux pas comprendre. « Je ne suis pas un bon Lestrange... », je suis un parfait menteur.

    « Mais, toi... Tu étais un bon Black. », toi... je t'adore, mais j'essaye de me persuader le contraire parce que tu as trahis ta famille. « Puissant, affirmé... Arrogant... Tous les traits d'un Black... », cherchant à protéger ceux qu'ils aiment, se dressant pour eux, sensible à la souffrance... tous mes traits. « Mais... » mens-toi... tu es si bon à ça. Mentir. « Incarcerem ! », les cordes jaillirent -qu'est ce que tu as fait?- et s'enroulèrent autour de l'homme. J'avais ma baguette dressée face à son corps, aucun sourire, aucun rictus, aucun plaisir dans les yeux... Rien. -Libère-le, je t'en supplie...- Je m'avance vers lui m’accroupissant en face de lui, prenant sa propre baguette pour étudier son bois : « Je ne vais pas te tuer... ce n'est pas à moi de le faire, mais à une personne de ta famille que je connais bien et qui adorerait te revoir... Mais garde à l'esprit que je suis un Lestrange et que j'en resterai toujours un... », je m'approche de son oreille pour lui glisser :

    « Et qu'il faut toujours avoir peur d'un Lestrange. » , dis-je avec calme... S'en suivit ce petit ricanement malsain.


[/i]
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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyMar 13 Mai - 11:04




ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs

Oppressant est le silence. Celui de la différence qui toujours les séparera. Oppressante est la brume, qui s'engouffre autour d'eux, comme un serpent aux intentions mauvaises. Sirius serra les poings, le vent frais s'engouffrait dans ses poumons, faisait frissonner sa peau mouillée. Etait-ce le froid de cette nuit ou celui qui s'était installé entre eux qui faisait dresser ses poils sur sa peau. Lestrange et Black. Deux noms forts, faits de promesses et de destins, de puissance et de sentiments. Deux noms qui s'opposaient, tout comme ils s'attiraient. Ses mains se serraient tellement l'une contre l'autre que les jointures de ses phalanges devirent blanches. Cette rencontre n'était sans doute pas le fruit du hasard, il n'y a pas de hasard. Il n'y que de pauvres âmes, esclaves telles les pièces se déplaçant sur un échiquier. Reste à savoir qui est le pion, et qui est le fou. Pour Sirius, c'était évident. A obéir au nom qu'il portait, Rab était le pion, celui de son propre patronyme, de sa propre famille. Pourtant, les mots du mangemort hurlaient le contraire. Et il devient difficile de différencier les pièces qui se mêlent, s'emmêlent, comme ses pensées malsaines, ses doutes obscurs, et ses sentiments enfouis. Enfants, ils avaient joué à maints jeux, futiles et puérils. Chat perché et cache cache, jeux d'enfants qui avec le temps deviennent humain, comme les enfants devenus des hommes. Chacue jeu avait ses règles, faciles à comprendre, faciles à appliquer. Mais aujourd'hui, alors que les jeux de mimes se changent en échecs, les règles se compliquent. Tout était simple avant, Black, Lestrange, cela n'avait aucune importance. Ils étaient juste Rabastan et Sirius, deux garçons avides et joueurs, liés par leurs ressemblances, par leurs espoirs, par leurs rêves. Enfants devenus grands, les règles leurs échappent, et ils ne savent plus comment jouer. Les règles des échecs sont pourtant simples. Déplacer les pièces avec adresse et protéger son roi. Mais sur le plateau qui se dressait entre eux, le maraudeur avait bien conscience que son roi était exposé. Il avait ouvert son coeur, et de ce fait son âme. Les mots sont les pions, les gestes les fous, et le coeur ce roi qu'il faut mettre en échec.

Les mots de Lestrange comme des lames, pourquoi fallait-ils qu'ils s'affrontent ? Les rires de leur enfance devant des piques acérées, chacun essayant de raisonner l'autre. Leurs regards se croisaient. Tentant de lire dans l'autre, de comprendre la complexité de leurs sentiments mêlés. Sirius lu dans le regard de Rab un écho parfait de ses propres doutes, de ses propres hésitations. Sauf que ceux de Rabastan étaient semblables à deux gouffres. Entre lesquels il évoluait, manquant de chuter. Quelque soit ses choix, il était destiné à tomber. Blanches et noires sont les pièces d'un échiquier, comme eux. La lumière et l'ombre. Mais lequel est le jour est lequel est la nuit ? La limite est bien floue, d'où les pensées obscures qui ternissent les regards croisées des frères du passé qui aujourd'hui s'affrontent. Et s'attirent. Irrémédiablement.  « Mais qu'est ce qu'un bon Lestrange ou un on Black ? » Un murmure, comme une plainte, comme si depuis longtemps il avait deviné les intentions de son cousin. Puissant, affirmé, arrogant. Sans doute. Il l'avait toujours été. « Mais aussi libre. » Peut-être était-ce finalement ça, la grande différence qui les opposait, et qui faisait que l'un jouait noir, et l'autre blanc. Le sort l'atteignit de plein fouet, et Black fut tellement surprit qu'il ne parvint à réagir.  « Rabastan ... Rab ... » Il tenta de se débattre, s'écorchant la peau sous les liens serrés.  Il braqua ses yeux sur Rab, frémissant quand ses doigts parcoururent sa baguette. Trente deux centimètres, chêne et griffe de loup-garou. La constellation du chien gravée finement sur le bois. Une magnifique baguette. Son alliée de toujours. « Me livrer, mais fais le donc Lestrange. » Plus de Rab. Plus de familiarité. Le roi est en échec.  « Mais honnêtement, je préférerais que ce soit toi qui le fasse. » Il marqua une pause, plongeant son regard dans le sien.  « Je ne me débattrai pas, je ne le peux de toute façon. Tu as juste à tendre ta baguette, et à prononcer cette incantation que tu as déja tant de fois proférée. Fais le donc Rabastan, montre donc ton vrai visage, c'est si facile pour toi. Plus rien ne nous unit de toute façon. Quitte à mourir, je préfère que ce soit par ta main. Allez fais le, et prouve moi qu'il n'y a plus de lumière en toi, que nous n'avons plus rien en commun. Et que toutes ces années j'ai eu tord de ne pas te haïr. Tue moi Rab ! » Hurlement, qui déchira la nuit. Échec et mat.
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Rabastan Lestrange

Rabastan Lestrange
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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyMar 13 Mai - 18:40





Listen to Time's Whisperers

ft Sirius & Rabastan


    Danseur des ténèbres, mon dos se faufile dans l'air. Mon échine se dresse contre le néant et mes membres s'alimentent d'une source évanescente. Les bandeaux du tourment embellissent mes mains et cachent mes plaies de lumière. Danseur des ténèbres, mon cœur bat au rythme d'une musique qui est mienne, ma symphonie. La pointe de mon pied danse sur mes cendres. Cendres de mon cœur qui glissent le long de ma peau. Mais mon corps s'articule sous un ciel vide, je suis le seul et l'unique, l'homme qui danse dans ses ténèbres.  

    « Rabastan ... Rab ... »  

    Un souffle sur les braises qui s'éclairent. Je le fixe, un regard sévère, une baguette dressée et un cœur blessé par sa propre flamme qui n'arrive plus à danser. Je secoue la tête, fermant les yeux un instant. Sirius, pourquoi continues-tu de souffler sur ces braises ? Elles sont mortes... tu ne peux rien pour elles.

    « Me livrer, mais fais le donc Lestrange. Mais honnêtement, je préférerais que ce soit toi qui le fasse. », mes yeux s'ouvrent tel le rapace des nuits. Le fixant, le jaugeant, le jugeant. Sirius, un sourire doux s'adresse à mes lèvres. « Tu ne comprends pas... », imbécile. «  Tu ne sais pas... », idiot. «  Tu ne sais rien Sirius... », il est naïf. «  Tu es trop naïf. », bercé par de doux rêves de bonheur : « Bercé par de doux rêves de bonheur. ». Assombris par une lumière trop prometteuse, « Tu es trop faible, pour savoir... ». Mes yeux se baissèrent, la vague qui m'avait secoué était retombé, mes pensées s'évanouissaient une à une, annihilée par une force qui résidait en moi, une danse ténébreuse qui berce mon cœur et caresse mes doigts.

    « Je ne me débattrai pas, je ne le peux de toute façon. », mon sourire se prononce un peu plus, il regorge de nostalgie. « Tu as juste à tendre ta baguette, et à prononcer cette incantation que tu as déja tant de fois proférée. », cet éclair qui à chaque fois lance l'onde des frissons. « Fais le donc Rabastan, montre donc ton vrai visage, c'est si facile pour toi . », mon visage, tu aurais peur de le voir même dans un miroir, il me terrorise autant que toi. « Plus rien ne nous unit de toute façon. », c'est vrai, tu demandes la mort sans te battre, sans grogner, sans briller. « Quitte à mourir, je préfère que ce soit par ta main. », pourquoi la mienne ? Ta mort sera digne d'une mort, qu'importe la symbolique. « Allez fais le, et prouve moi qu'il n'y a plus de lumière en toi, que nous n'avons plus rien en commun. Et que toutes ces années j'ai eu tord de ne pas te haïr. Tue moi Rab ! ».

    Je fronce subitement des sourcils en murmurant : «  Alors c'est ça l'Ordre du Phénix... Alors c'est comme ça que tu vois ainsi ta propre mort ?  Tu ne te bats même pas, tu ne ries pas de ton adversaire... Tu te crois fort en face de la Mort, mais en fait tu es tremble en face de la Vie... ». Ils sont tous pareil. «  Mais... pourquoi dites-vous que vous êtes de feu si je ne sens pas votre chaleur ? », tu parles trop Rab... «  Cet espoir que vous dites galvanisant... où-est-il ? Je ne la vois pas en tes yeux, je vois simplement le reproche... je ne vois en aucun cas l'étincelle d'une vie... » … Rab... «  La lumière... n'est faible parce qu'elle est régit par le cœur... en aucun cas... Elle est régit par une passivité... Comment peux tu vivres alors que tu es prêt à mourir ? » Rab... arrête... ta main tremble... «  Je ne suis pas de lumière... j'ai trop peur de Mourir... et c'est une peur commune aux ténèbres... vous êtes la raison... nous sommes le cœur. Dompté par nos pulsions, notre instinct, par nos crocs... Nous rodons la nuit et nos incisives se plantent dans la chair qui a osé souillé notre précieuse Vie... Vous êtes pâle d'expression... de sentiments... Rodolphus, il... » TAIS-TOI ! «  Il est régit par ces ténèbres, ces ténèbres qui vibrent sous son cœur battant... », mes yeux sont de noir, ils n'expriment rien à part ma pensée... Pour qui je parle ? Lui... ou Moi ? « Mais il tente de dompter ses émotions, sa peur morbide... Pourquoi crois-tu que le Seigneur des Ténèbres est aussi... puissant ? Parce que sa force est née en son cœur et non en sa tête... », mon propos est boiteux, tout comme mon léger soupir. Vérité profonde ou simple délire ? «  Pourquoi as-tu rejoins une couleur si terne ? » Aucune animosité, cette voix monocorde qui s'introduit en vous et ronge vos ficelles. Je secoue la tête : «  Pourquoi... est-ce nous les méchants... alors que nous sommes l'incarnation de la Vie et vous de la Raison ? ». Le cœur a ses raisons que la raison ignore...

    Je secoue la tête, fixant l'homme immobilisé au sol. «  La Souffrance est l'Art de Vivre... elle nous transcende, détruit tout sur son passage et pourtant, lorsqu'elle est insoutenable, créatrice... Tu ne sembles pas le comprendre Sirius. Nous, nous vivons... vous vous subsistez. Nous ressentons... vous voulez souhaité ressentir. Le Bonheur est une putain, elle vous comble au début... puis vous la regarder et vous voyez le reflet de votre souillure. Non... Sirius... je n'ai plus de lumière en moi, j'ai choisis de vivre en ayant peur d'un inexorable, que de me battre éternellement pour un monde que dont je ne verrai l'aurore. Plaisir égoïste, mais la Vie, la mienne, n'apparient à aucun autre... Et je me battrais pour elle, quoi qu'il en coûte. Elle est ma seule et précieuse amante. », je souris finalement un peu plus.

    Je fais un geste de la baguette le délivrant de ses liens lui jetant sa baguette sur le ventre. Il ne servirait à rien de le tuer, pas lui. Il peut répandre mon doux venin, il peut infecter le Phénix de mon crochet basilic... Il doit vivre. «  Mon cœur n'est pas domptable... Alors Sirius... à moi de poser les questions... Que feras-tu... quand tu verras que ta main est faible parce que tu l'as retenu, parce que ton cœur n'est pas assez puissant pour lutter et que ta raison ne suffiras à te porter ? Que feras-tu quand le stupide espoir, roi que tu sers, seras mort sous tes doigts ? Ce n'est pas ma main qui va te tuer... ce ne sont pas mes mots, mais les tiens. Tu imploreras la Mort de t'achever, ça sera ta Raison qui te l'aura susurrer... le cadavre de ton Instinct, maintenant mort, sera sous tes yeux... et tous tes vœux formeront la corde tandis que ta Raison se fera un plaisir de serrer le Noeud. ». Je me retourne, toujours prêt à riposter et je commence à marcher puis je m'arrête un instant avant de me retourner.

    «  Viens avec moi Sirius... Personne ne te fera aucun mal avec moi... Quitte cette Lumière qui te trahira... Fais-le au moins pour toi. »



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Sirius Black

Sirius Black
ORDER OF THE PHOENIX

PSEUDO : .sweet emotion aka justine, ju, la bretonne
LETTRES SECRÈTES : 151
AVATAR : ben barnes
ÂGE : vingt ans à peine, bien jeune sorcier engagé dans l'ordre, il a tendance à oublier sa jeunesse tant la situation est grave
PROFESSION : auror, brigade de tireur d'élite de la baguette magique

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyMar 27 Mai - 18:10




ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs

Immobile victime, comme le vulnérable cerf qui se sent le loup venir. Et qui sait que malgré sa ramure, on a décidé qu'il serait proie et l'autre chasseur. Sirius ne quitte son cousin du regard. Danseur d'ombre, aux gestes fluides et à l'âme noire comme la nuit qui semble vouloir les happer. Un instant, le silence les emporte. Deux âmes qui n'ont de cesse de vouloir se déchirer, mais peut-on réellement détruire l'union de deux êtres qui ne sont que le reflet l'un de l'autre ? La pluie ne cesse pas de tomber, autant de larmes qui coulent le long de leurs corps tendus, celles qu'ils se refusent de verser l'un pour l'autre, mais que leurs cœurs blessés hurlent en silence. La proie pense un instant connaître le chasseur, pense être en sécurité. Mais le loup reste loup, et le chien reste chien. Si proches, si liés, mais à jamais opposés. Un sourire carnassier éclaire le visage du mangemort. Comme le loup montrant les crocs - songea Sirius. Mains liées. A la merci des ténèbres qui exaltent de chacun des pores de Rabastan. « Faible ? Mais qui est le plus faible des deux Rabsatan ? Celui qui reste obstinément nostalgique quitte à en crever lamentablement pieds et mains liés ou celui qui n'ose affronter en combat singulier. Et qui, pire que tout n'ose frapper. Nous sommes tous les deux faibles, car la faiblesse est le propre de l'homme. A partir du moment où sentiments, souvenirs ou promesses freinent nos gestes et embrouillent nos esprits nous sommes faibles. » Le loup tourne autour de sa victime dévoilant des crocs luisants. Et son hurlement déchire la nuit. « Je ne tremble pas face à la vie. Je sais juste accepter la défaite. Et quitte à finir tué par l'un des tiens, autant que ce soit toi, au moins cela ôtera cet espoir fou et sans doute destructeur que tu ne sois pas un de ces monstres. Que tu sois encore celui que j'ai connu. »  Il marqua une pause, le temps de sentir les liens magiques enserrer ses poignets, irriter sa peau. Tandis que sans ciller, le chien défiait le loup. « Tu as tord mon ami, car la lumière ne fait pas notre faiblesse. Nous ne sommes pas passifs. Et je ne le suis pas. L'espoir que tu décris, il me pousse à me battre pour ce que je crois juste. Le reproche est là, oui, car je ne parviens pas à comprendre les raisons qui te poussent à choisir la nuit. Tu as peur de la mort dis-tu. Je pense que tu as surtout peur de la vie. De ce qu'elle peut t'offrir où t'ôter. Là est la plus grande de nos différences Lestrange : Je n'ai pas peur de la mort car je sais ce qu'est la vie, et que jusqu'à mon dernier souffle j'aurais été celui que j'ai toujours voulu être. Et toi Rabastan ? Aime tu le reflet que te renvoie le miroir de ton existence ? » Il se tut à nouveau, tentant une nouvelle fois de défaire les cordes qui retenaient ses poignets. Sirius poussa un grognement puis repris. « Pourquoi ? Je te l'ai dit. Car je n'ai pas plus peur de la mort que de la vie. Ce qui te parait terne et vide est en réalité ce qui nous rend plus forts que vous. Tu te décris comme le coeur et nous comme la raison. Mais au fond, ne serait-ce pas l'inverse ? Le coeur est sentimental, imprévisible, faible parfois, mais il est la vie. Celle que tu rejette et que tu crains. La raison est froide, sans doute moins corruptible, moins faible que le coeur. Mais elle n'est que la raison. Comme un pantin sans fil. »


Ses mots sont ceux d'une âme damnée. Condamnée. Apparaissant à Sirius comme ceux que peut proférer un mourant en proie aux délires de la vie qui le quitte. « Parce que tu pense que nous ne souffrons pas ? La souffrance fait partie de la vie. Ceux qui ne souffrent pas sont morts. » D'un geste, Rab le libéra. C'est lentement que Black se releva, frottant ses poignets rougis, et rangeant sa baguette. Il plongea ses yeux gris dans ceux de celui qui fut son ami. « Que ferais-je ? Là n'est pas la bonne question. J'ai retenu ma main, parce que je garde l'espoir - sans doute vain - que ne soyons plus que deux ennemis, que deux hommes se battant pour des camps différents. J'ai gardé espoir que notre amitié ne soit pas morte, que nos âmes ne se soient pas déchirées en même temps que nous. Et je sais que toi aussi. Sinon tu m'aurais tué, comme tu l'as fait avec les habitants de cette maison. Tu crois que ma faiblesse - que mon coeur me perdra ? Je pense au contraire que c'est ce qui me rend plus fort que toi. Et, même si mes idéaux me perdent. Même si la mort m'emporte. Je te vaincrais toujours, car je n'aurais pas eu peur de la vie. C'est ce qui nous différencie Rabastan. J'ai confiance en la vie, qu'importe le prix. Et je ne la crains pas. Tu parles comme un condamnée. Comme si nous étions chacun dans un couloir sans fin, sans retour possible. Comme si nos destins étaient tracés d'avance. Tes mots sont juste bons à montrer ta folie.  »  Il se tut, observant Rabastan se retourner en silence. Il ferma les yeux, laissant la pluie couler le long de son visage. Comme une source venant le laver de ses tourments. Ce fut en entendant les mots du mangemort qu'il rouvrit les yeux. Chien et Loup. Jour et nuit. Lumière et Ténèbre. Soleil et lune. Autant d'entités contraires. Peuvent-elles se réunir ? Où sont-elles condamnées à se battre éternellement ? Viens avec moi Sirius. Les mots se répétèrent dans son esprit, régulier tel l'écho des gouttes de pluie s'écrasant au sol. Viens avec moi. Quelques années plus tôt il aurait pu le faire. Et un instant il songea à accepter. Mais à quoi bon ? Il n'était plus le même. Ils n'étaient plus les mêmes. « Tu ne comprends pas. La voie que tu me propose n'est pas la mienne. Si, sous cette âme brisée par la folie qui s'induit dans la moindre de tes pensées il y a un coeur, tu le sais. Tu étais comme un frère. Aujourd'hui je ne sais plus.  »  Il se tut, se retournant également. Vers l'autre chemin. Vers un autre destin. Il se retourna, tendant la main vers Rabastan. «  Viens avec moi Rabastan. Quitte ces ténèbres qui te trahiront ... Fais-le au moins pour toi. »  
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Rabastan Lestrange

Rabastan Lestrange
DEATH EATERS

PSEUDO : Northern Light
LETTRES SECRÈTES : 103
AVATAR : (sexy) Colin O'Donoghue
ÂGE : 29 ans, c'est pas si vieux en fin de compte
PROFESSION : Mangemort, what did you expect ?

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MessageSujet: Re: ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan   ℒisten tℴ ℐimℯ's Whispℯrℯrs ϟ Sirius & Rabastan EmptyDim 1 Juin - 21:45





Listen to Time's Whisperers

ft Sirius & Rabastan

    Le temps des murmures tend à se rompre, bientôt. Je lève mon bec vers le ciel. Le prédateur nocturne lave ses plumes, je souris avec sincérité sentant la pluie taquiner ma peau. Je soupire faiblement avant de murmurer :

    « Tu es beaucoup trop jeune, Sirius. Beaucoup trop jeune pour te rendre compte de la complexité de nos camps.»

    Et toi Rab, es-tu lucide ? C'est sans doute pour ça que la réalité te lacère autant. « Vous êtes... tous animés par une conviction qui vous est propre. Parfois une conviction puissante ou simplement une conviction de lâche. », sourire délicat, incertain, perdu. Je baisse les yeux. A quoi rime tout cela ? A quoi... pourquoi ? La chute est si... douloureuse. Tout se rompt, tout implose. Puis une grimace dédaigneuse tordit mon visage : « Tu crois que la lumière est réellement une réponse à tout ça ? Tu es si utopiste, une guimauve dans un monde sucré où la beauté se trouve dans un dosage plus ou moins élevé de bonheur et d'arc-en-ciel. ». Avoir ce genre de pensé, à mes yeux, c'est cracher sur une vie qui ne se résume pas qu'aux goûts amers ou sucrés, non, elle est un pétillement de saveurs, toutes aussi dégueulasses les unes que les autres. « Vous êtes tous en train de vous inventer une raison pour vous faire une guerre que vous n'osez pas apprécier... » serait-ce une phrase pacifiste ? Non... elle est régit par une désir belliqueux : « As-tu déjà fixé les yeux d'une personne perdant le vie ? C'est si... puissant. Tu as un droit de vie ou de mort sur un minable être humain qui au départ avait la même stature que toi. Nous commençons tous au même niveau... mais notre force, notre puissance... elle diffère tellement... ».

    Et cette force coule dans mes veines, elle n'est pour l'instant qu'un murmure... mais je la sens...

    « Je n'appartiens pas à la lumière... Je ne suis pas un vulgaire Mangemort, revois ton jugement Sirius. Je suis... bien plus que ça... », quelle est cette douce amie ? Une parole sûre, quelque chose... de confiant. « Tu ne sais pas jusqu'où peut m'emmener la peur... Non, tu n'en sais rien... Tu crois que nous sommes amis ? Que je t'ai épargné parce que je suis simplement animé par l'amour ? C'est bien plus complexe, encore une fois... La volonté humaine est déconcertante et la mienne l'est également... Cessons de débattre sur une position, Sirius. ». Je recule d'un pas, un regard devenant de braise. J'ouvre les bras, lui présentant le monde : « Regarde ! Ce que le temps peux faire ! Tout n'est que pour l'instant murmure... des murmures malsains, de lumière, de ténèbres... Mais une guerre va faire rage. Qu'importe notre camp, on va imposer la Mort. Tu ne me vaincras pas... Jamais. Mes mots sont fous ? Insensés ? Alors juste une allégorie de la Force, de l'Orgueil. J'ai remué ciel est terre pour imposer ma marque et bientôt, le fruit de l'arbre maudit va être croqué... » que d'énigmes, mais je savais pertinemment ce que je disais : tout allait changer. Les dès vont être lancés...
    Pourtant, plus je parlais, plus une force s'engouffrait dans mes muscles.Ce que je disais... c'était de la démesure, même un fou ne comprendrait pas... Mais cette soif de pouvoir, c'est elle qui délit les langues et leur insuffle ce soupçon de psychiatrie. « REGARDE LA MACHINE PLACE SES ENGRENAGES ! », où est le jeune Rabastan studieux, quémandant simplement l'attention des autres. « Tu ne vois pas ? Son sillage, tu ne ressens pas sa puissance ? Celle de la Guerre... l'Univers sera au rendez-vous... », le jeune Rabastan, solitaire frôlant une certaine timidité... ce jeune garçon regardant sa future promise avec des yeux rêveurs et admirant d'une naïveté certaine son frère. « Le faible est une viande dont le fort se nourris. Et nous avons tous faim... le banquet va réellement déterminé qui aura raison, les convictions les plus fortes. Les Ténèbres ? Ou la Lumière ? », regardez ces yeux, ils appartiennent à un fou. Un rire raisonne alors, un rire d'une puissance que Rabastan ne peut contrôler, une puissance que je ne peux contrôler... Quelque chose prend le contrôle, au début... il murmurait... Le Monde l'a abandonné... c'est maintenant à lui de lui faire payer... à Rabastan.
    Il souriait, un regard noir, totalement... impensable, impénétrable. Une énergie étrange raisonnait en lui, à savoir si Sirius comprenait réellement ce qu'il disait. Non, qui pouvait réellement le comprendre ? Rodolphus ? Même lui aurait peur de ce que pourrait faire son frère à cet instant. L'homme qu'il était s'est transformé en un monstre plus que féroce... mais ce n'était que le début....
    « Ce n'est pas le moment... pour décider qui de nous deux doit vivre ou mourir. Non... Il y a beaucoup trop de murmures... Mais... tu entendras ma voix... elle hurlera, croit moi... Et tu trembleras de terreur en l'entendant... comme toute votre espèce, Mangemort, Ordre du Phénix, Aurors... », il parlait de l'Homme... non ? « Vous plierez votre échine... ou vous mourrez... ».
    Il transplana d'un coup. L'écho de sa folie raisonnant sous la pluie. Le temps des murmures, écoutez son chant une dernière fois...

       Il se fissure, il se tord de douleur, il hurle, tambourine contre sa poitrine. Il souffre, tremble devant cette douleur insupportable. Il se lamente, il se consume, se recroqueville sur lui-même. Il se perd.


         Son cœur.



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