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 the cold never bothered me anymay (dorcas)

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MessageSujet: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:00



dorcas meadowes

   
on a conscience avant, on prend conscience après. (oscar wilde)

   

   
NOM : Meadowes, un patronyme connu surtout de son entourage. Elle ne se souvient pas d'un membre éminemment encensé pour sa découverte des propriétés du sang de dragon, ou pour l'invention d'un quelconque jouet de Quidditch. Mais elle l'aime malgré tout, son nom, parce qu'il représente ce qu'elle est, ce qu'elle veut être malgré la noirceur du monde. Cela a plus de valeur que n'importe quel grand nom sorcier à l'arbre généalogique en tapisserie de soie longue comme trois hommes. PRÉNOM(S) : Dorcas,  aux consonances un peu coupantes, un peu rudes, le r et le c étroitement mêlés, mais beaucoup la surnomment Doe, plus doux, plus intime, qu'elle n'autorise qu'à de rares initiés. On ne donne pas son cœur à n'importe qui. ASCENDANCE : Mêlée, comme l'amour d'un sorcier et d'un non sorcier. Comme l'évolution de deux castes qui, au lieu de guerroyer,  comprennent qu'il est autrement plus extraordinaire de prendre le même chemin. Elle ne dit pas qu'il ne faut pas tomber amoureux d'un sang-pur, mais finalement à quoi bon réfléchir quand on aime ? Grand, beau, petit, pur, mêlé, l'essentiel est de savoir que son sentiment est partagé. ÂGE : Vingt-et-un ans. La majorité dans tous les pays, le passage à l'âge adulte, la conscience des responsabilités. Mais elle respire, d'être mature, d'être grande. Car on ne pourra pas dire que ses actes ont été ceux d'une enfant irréfléchie. Ce que Dorcas fait, elle le fait en connaissance de cause, en ayant pleinement conscience de ses opinions, des valeurs qu'elle veut défendre, des gens qu'elle ne veut surtout pas oublier. LIEU DE NAISSANCE : Angleterre, patrie des scones, du thé dans de la porcelaine délicatement peinte et de la langue universelle, bien qu'elle ait toujours eu envie de maîtriser autre chose que le simple "merci" en français. SITUATION SOCIALE : Célibataire, depuis peu. Si elle le supporte ? Il le faut. Si elle a autre chose à penser ? Bien sûr. Si elle l'accepte ? Non. Elle se sait indépendante, capable de prendre soin d'elle-même, de vivre sa vie sans rechercher l'adhésion de qui que ce soit. Mais pouvons-nous vivre sans une partie de notre âme ? ANCIENNE MAISON : Gryffondor, une lionne calme en apparence mais montrant les crocs lorsqu'il le fallait. Elle n'avait pas la témérité des Maraudeurs, l'explosif caractère de Lily, mais elle était elle et le Choxpeau l'avait compris. Gryffondor est la maison de son cœur, le lieu de ses meilleurs souvenirs, l'antre de ses amitiés, et le blason qu'elle a toujours été fière de porter. PROFESSION : Apprentie tireuse d'élite de baguette magique, le poste de ses rêves si elle peut dire, celui qu'elle voulait faire depuis les bancs d'école. Assise derrière un bureau n'est pas ce qu'elle appelle faire quelque chose de sa vie, elle veut de l'action, savoir que ses actes auront plus d'importance que quelques feuilles jetées dans une boîte et transférées quelque part, là où elle ne les reverra plus. BAGUETTE : Bois d'ébène, plume de phénix, vingt-huit centimètres, souple tout en étant parfois capricieuse et sujette à des sautes d'humeur, de la même manière que sa propriétaire depuis les récents évènements. PATRONUS : Une hirondelle, peut-être pas aussi imposant qu'un loup, qu'un aigle, qu'un ours, mais qui correspondant à sa nature : porteuse d'espoir, d'un printemps qui arrive, qui fait vaciller l'hiver ensommeillé. Un sourire de Dorcas est comme la brise faisant bouger les premiers bourgeons, comme le vol de cette hirondelle messagère d'un futur sans nuages. Du moins, c'est ce qu'elle espère et ce qu'elle veut faire croire. MIROIR DU RISED : La paix et l'égalité entre tous les sorciers, que ce soit l'égalité du sang ou des particularités moins... communes. Elle souffre plus qu'elle ne peut le dire du fossé qui se creuse chaque jour entre Remus et les gens qu'il appelle "normaux", qu'elle appellerait plutôt "banals". La différence n'est-elle pas le plus beau cadeau que l'on puisse avoir, sa personnalité propre, ses défauts qui façonnent un être empli de tout autant de qualités ? Ou est-ce l'acceptation de cette différence qui serait un véritable miracle ? EPOUVANTARD : Le corps de son frère, qu'elle imagine entouré d'une horde de Mangemorts ricanant. Une image qui la hante malgré tous ses efforts pour l'oublier. Peut-être qu'inconsciemment elle ne veut pas l'effacer de ses pensées, tout simplement car elle est le moteur de ses désirs de vengeance. Oublier ce cauchemar, c'est oublie ceux qui l'ont créé. En réalité, elle ne sait plus trop quelle forme a son épouvantard tant elle évite d'y être confrontée, mais se rappelle qu'avant ce funeste évènement le feu était son épouvantard principal, traumatisée qu'elle est depuis l'incendie ayant brûlé sa maison. Quoiqu'il en soit, son épouvantard est lié à la perte, et en particulier la perte familiale, la perte des repères. FACULTE SPECIALE : Aucune, et elle le vit très bien. Quiconque peut être spécial s'il s'en donne les moyens, et pas forcément car il a plus de capacités que les autres.



   
☞ Only the dead have seen the end of the war

   
DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Aucune. L'important n'est pas ce que l'on a, mais ce que l'on est. Un sang pur n'apporte rien de plus qu'un sang mêlé, on respire, on sent son cœur battre, il n'est qu'un apport de préjugés et de haine farouche, de conflits et de mort. Ce n'est pas par hasard qu'on associe le sang à la vie qui s'éteint : dans le monde des sorciers, le sang est porteur d'une malédiction. Soyez pur, vivez. Soyez mêlés, existez. Soyez moldus, survivez. Dorcas n'appartient ni ne veut appartenir à aucune classe, et juge ses semblables par leurs mérites, non par leur statut. C'est ce qui l'oppose à tous les sorciers défenseurs de la valeur du sang, mais elle n'en a cure. Le mélange fait la force, l'amour est la plus grande des magies, qu'importe le statut, qu'importe les préjugés, qu'importe la soit-disant pureté qui n'a de pure que le nom, sachant toutes les morts dont elle est la cause. Jamais Dorcas ne participera à cette mascarade sanglante, et jamais quelqu'un ne pourra lui donner honte d'elle-même, ou la pousser à faire penser cela à autrui.

   CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Bien sûr. Dire le contraire serait mentir, nier l'évidence serait stupide. Personne n'est assez courageux, fou ?, pour ignorer le réel danger planant sur le monde magique, qui telle la marque des ténèbres flotte au-dessus de Londres comme un sinistre présage. Mais est-ce une raison pour fuir ? Dorcas vit avec, comme on vit avec son passé, son présent, l'attente de son avenir. Elle l'observe, calme, et tente de mettre tout en œuvre pour la contrer, sachant à quoi elle a affaire. Si elle craint la menace actuelle ? Oui, énormément. Pour sa famille, pour ses amis, pour elle-même, pour la multitude de gens innocents qui l'entourent. Mais elle se sait, se sent capable de lutter pour l'éradiquer. Elle a rejoint l'Ordre en connaissance de cause, prête à se battre, prête à faire couler ce sang mêlé qui n'aura jamais la pureté des grands, et presque capable de ravaler ses larmes pour oublier qu'un autre aurait pu se tenir à ses côtés, s'il n'avait pas déjà franchi la ligne qui sépare la vie du trépas...

   QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Confiance ? Dorcas n'a qu'une confiance limitée, et uniquement en des gens qu'elle peut côtoyer. Comment avoir confiance en un gouvernement entier, qui paraît prendre des décisions toutes plus hasardeuses les unes que les autres ? Les membres du Ministère n'ont pas plus de pouvoirs qu'elle, liés par les poignets comme eux tous, entourés de paperasse inutile et lente. Mais elle espère au plus profond d'elle-même que ce n'est qu'une mauvaise passe, que tout va s'arranger et qu'il sera possible de compter sur les hauts placés. Après tout n'est-ce pas leur rôle d'être ceux sur qui on peut s'appuyer lorsque tout espoir nous a quitté ? De plus en plus Dorcas se surprend à agir seule, à montrer une façade qu'elle quitte sitôt ses parents ou amis partis. Mais elle sait que si le mal peut se répandre grâce à l'action d'une seule personne, le bien qui s'y oppose n'est possible que par l'union de dizaines, de centaines d'âmes. Et l'aide du gouvernement est plus qu'essentielle.

   QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Une image de lâcheté, tout d'abord. Des personnes vêtues de noir pour se fondre dans l'obscurité, hanter les nuits sans jamais se dévoiler, ne marquant que le crépuscule de leur signe verdâtre. Et puis une haine, une haine farouche, une haine comme jamais Dorcas n'aurait cru pouvoir ressentir. Une haine telle qu'elle aurait pu en mourir, si elle n'avait pas eu une telle rage de vivre. Son frère était mort des mains de Mangemorts, ses yeux s'étaient clos par leur faute, et c'était une chose qu'elle ne pourrait jamais pardonner. Elle-même, lorsqu'elle ferme les yeux, essaye de ne pas imaginer le sourire cynique, le rire satisfait, de celui qui tenait la baguette honnie, celle par qui tout était arrivée. Dans ses heures les plus sombres, lorsqu'elle ne trouvait pas le sommeil, c'était ce rire qu'elle entendait, et plus que les Mangemorts elle a peur de la mort, cette mort qui lui avait tout ravi. Quelle image peut-elle avoir des Mangemorts si ce n'est celle du visage de son frère ? Elle ne les craint pas pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils sont capables de faire. Là est la grande différence, car bien des gens médiocres sont parvenus à de grandes choses simplement en ayant l'adhésion des plus faibles. Et c'est ce qu'elle veut éviter à tout prix, pour tenter de sauver peut-être des gens qui auront la chance que n'aura pas eue son frère.

   AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Elle a rejoint l'Ordre en connaissance de cause, respectant son fondateur et ses membres. Cela lui montre qu'il est encore possible de changer les choses, qu'il y a de l'espoir, et la conforte dans l'idée que l'union fait la force. Retrouver ses amis à la sortie de Poudlard, avoir la chance de rire à leurs côtés malgré les temps obscurs, lui fait oublier qu'au-dehors rien n'est plus semblable au ciel magique qui agrémentait leurs repas adolescents. Elle est une membre active, assumant son manque de témérité mais ayant prouvé sa sagacité : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Même si, de plus en plus, l'ombre qui ternit ses prunelles lui souffle de foncer, de les détruire, tous, ces Mangemorts infâmes. Mais elle se contient pour préserver le groupe, qu'un acte inconscient aurait tôt fait de dévoiler. Le secret est encore de mise, dans cette situation de conflit permanent. L'Ordre est pour elle la promesse d'un changement, ou du moins d'une prise de conscience qui ne demande qu'à gagner du terrain.


   


   
☞ A look in the mirror.

   
PSEUDO & PRÉNOM: valentine day., camille ÂGE: dix-neuf ans. RÉGION: loin dans la bretagne profoooonde. ACTIVITÉ SUR LE FORUM:  6/7 jours. PERSONNAGE: prédéfinis. COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? par bazzart. UN AVIS SUR LE FORUM ? je l'adore déjà  :omfg: . AVATAR: emilia sublime clarke. CREDITS: gentle heart. DERNIER MOT: paracitrouilles.

   


Dernière édition par Dorcas Meadowes le Sam 8 Mar - 14:21, édité 28 fois
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:00



This is how it ends

   
petite citation sur une ligne

   

   



Childhood memories

 
enfance, temps de l'insouciance, temps de tous les tourments.
« Un petit frère ? » Dorcas se hissa sur la pointe des pieds, encore vacillante sur ses petits pieds d'enfant. Prête à tomber, elle se raccrocha aux barreaux du berceau et son regard déjà paré de reflets verts détailla avec attention le paquet emmailloté qui dormait, la tête déjà pourvue d'une grosse boucle brune posée sur l'oreiller brodé. Un petit frère, une nouvelle chose à aimer, voire grandir, avec qui jouer. Si la petite fille, âgée d'à peine plus de deux ans, ne comprenait pas encore l'importance d'une naissance au sein d'une famille, elle était en revanche ravie de poser ses mains sur cette matière chaude, vivante, dont la poitrine se soulevait doucement au gré des respirations. « Dorcas, ça suffit, laisse-le dormir. » gronda doucement Mrs Meadowes, attendrie de ce spectacle. Si sa fille était tout pour elle, elle acceptait avec joie ce nouveau-né, qu'elle chérirait tout autant que l'être qui gigotait dans ses bras, déçue de devoir abandonner sa place privilégié . Les marques du berceau sur le front, Dorcas accepta finalement de partir jouer dans le salon, vite absorbée par un dessin qu'elle avait fait.

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« On a le droit de faire ça ? » L'air circonspect, Liam était assis par terre, regardant sa sœur âgée de sept ans en équilibre sur une chaise pour récupérer le bocal de bonbons que leur mère cachait. Sans répondre, Dorcas tendit le bras, presque arrivée à destination, sentant le verre sous ses doigts. Et puis crac. La chaise était trop vieille pour supporter même le poids d'un enfant, et Dorcas perdit l'équilibre. Étouffant un cri de frayeur, elle bascula en arrière et ferma les yeux, attendant le choc contre le sol dur et froid de la cuisine. Trop jeune pour avoir réellement conscience de la mort, elle savait que le résultat de sa chute ne serait pas une partie de plaisir. Pourtant rien de tout cela, l'attente était même étrangement longue quand elle aurait dû tomber lourdement en quelques secondes, le souffle coupé et le corps endolori. Au lieu de ça elle sentit qu'elle rebondissait et que la dureté attendue s'était transformée en sensation moelleuse, caoutchouteuse, le visage étonné de Liam montant et redescendant comme s'il avait été dans un manège fou. « Doe ? » Peut-être son surnom venait-il de là. Doe. C'était ainsi que son frère l'avait appelé, cela avait été son premier mot. A vrai dire elle penchait plutôt pour une simple syllabe, un "do" venant de son prénom trop difficile à prononcer pour un bébé. Mais très vite "do" était devenu Doe, autrement plus symbolique, que ses amis utilisaient aujourd'hui. Pour le moment seul Liam y était autorisé et c'était ainsi qu'il l'appelait, alors qu'elle avait encore la tête qui tournait et qu'elle se sentait sonnée. « Doe ? » Dorcas se releva, tant bien que mal. Avant même qu'elle ne heurte le sol, celui-ci s'était transformé en une sorte de trampoline qui l'avait empêchée de se faire mal. Sensation étrangement familière, pourtant en apparence inconnue, effrayante, sans explications communes. Maman ! La bouée, la seule qui avait réponse à tout. Devant le regard de sa fille, elle l'avait prise dans ses bras. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait usage de magie mais, trop petite pour s'en souvenir, elle le découvrait aujourd'hui. « Tu es une sorcière ma chérie ! » Dorcas avait toujours cru que les sorcières étaient des êtres mauvais, vêtus d'une cape, d'un chapeau en araignée et d'un gros bouton sur le menton. Pourtant, en se regardant dans le miroir de l'entrée, elle ne se trouva pas différente. Pas de chapeau, pas d'araignée, pas de balais, et elle ne vit aucune trace de bouton en se touchant son petit menton creusé d'une délicate fossette. Non, décidément les écrivains pour enfants avaient de bien mauvaises références.

Dorcas tint un instant la lettre épaisse, ornée du blason de Poudlard, école de sorcellerie dont elle rêve toutes les nuits depuis qu'elle s'est découvert des pouvoirs magiques. Le coeur battant, elle hésita à l'ouvrir : et si ce n'était qu'un faux espoir, un malentendu ? Si la lettre ne lui était pas adressée ou pire, qu'elle l'informait qu'elle n'était pas acceptée ? Assis sur sa chaise, Liam regardait sa sœur et semblait tout aussi en attente : alors, parce qu'elle était courageuse et qu'elle n'aimait pas les pansements qui se retirent lentement, elle ouvrit l'enveloppe d'un geste sec. Un parchemin tomba sur ses genoux. « Chère mademoiselle Meadowes... » Laissant échapper un cri de joie, la petite fille finit sa lecture et courut se jeter dans les bras de ses parents, surprenant le regard peiné de Liam qui avait compris de quoi il s'agissait. Dorcas allait le quitter, se faire de nouveaux amis, rire et s'amuser dans un univers qui n'était pas encore le sien bien qu'il ait lui aussi commencé à montrer des signes de magie. Il avait tellement pris l'habitude de passer tout son temps avec elle qu'il en avait occulté le fait que tout le monde doit grandir un jour. Pour lui, l'adolescence prenait la forme d'un terrifiant château où il serait seul, privé de son aînée qui l'aurait oubliée. Se glissant à ses côtés tandis qu'on servait l'entrée, Dorcas le prit contre elle et lui murmura, pour lui seul, comme s'ils ne faisaient qu'un, pour que les paroles pénètrent au plus profond de son cœur : « Jamais je ne t'oublierai. »






Hogwarts

 
hogwarts will always be my home.
Les premières années, par ici s'il vous plaît ! Voilà ce qu'elle entendit sitôt sortie du train. Dorcas n'avait jamais aimé les transports, trop concentrée par le paysage ou ses pensées pour ne pas bien vite ressentir les prémisses du mal de cœur. Fort heureusement, le Poudlard Express était une première fois qu'elle n'avait pas assumée seule : à ses côtés, le bonnet tombant sur ses yeux et provoquant par moment le rire de son amie, se tenait Marlene. Sa Marlene, son amie depuis si longtemps qu'elle ne pouvait pas vraiment donner de date exacte à leur première rencontre. Le géant les impressionnait mais elles n'en laissèrent rien paraître, montant dans les barques en commentant avec émerveillement le château illuminé par le rayon de lune. Dans quelle maison seraient-elles réparties ? Y avait-il vraiment un combat contre des Gobelins comme test d'entrée ? Le professeur d'Histoire de la magie était un fantôme, un vrai de vrai ? Marlene n'avait pas d'idée quant à sa future maison : Serpentard ? Hors de question. Serdaigle ? Peuh, ces intellectuels ! Poufsouffle ? Elle haïssait le jaune. Gryffondor restait l'option la plus probable. Mais Dorcas ne voulait pas s'avancer : les yeux s'abreuvant du spectacle devant elle, elle se dit que c'était déjà extraordinaire de se trouver là, maintenant, l'eau clapotant doucement sous leurs pieds et la brise soulevant les boucles de leurs cheveux. Qu'importe la maison lorsqu'on avait la chance de faire partie d'un monde aussi merveilleux ? GRYFFONDOR ! Dorcas enleva le Chpixpeau de sa tête et alla rejoindre Marlene qui l'applaudissait. Finalement, ce fut bel et bien Gryffondor, quoique Poufsouffle avait été envisagé par le mystérieux chapeau magique. Une nouvelle vie commençait.

------------------

« Lily. Lily Evans. » Ainsi s'appelait leur nouvelle camarade de dortoir, bientôt devenue l'une de leurs meilleures amies. Tignasse rousse, tempérament explosif qui s'accordait avec celui de Marlene, nombreuses étaient les fois où Dorcas se retrouvait le seul élément calme du trio. C'était sa nature, elle ne s'énervait pas facilement, et c'était ce qui rendait leur amitié si solide. Elles se complétaient par leurs différences et s'appréciaient pour cela. Pourtant, Dorcas ne restait pas sans agir face à l'injustice ou à la cruauté, et pouvait se montrer tout aussi vindicative, voire plus, que ses amies. N'avait-elle pas dû être retenue par Marlene lorsque Lily s'était faite insulter par son ancien ami Severus Rogue ? Elle avait cru exploser tant le sang lui était monté à la tête : Lily, une sang-de-bourbe ? Une moins que rien, rabaissée par ce terme humiliant ? Déjà ses mains douces et blanches voulaient serrer le cou du garçon pour l'empêcher de prononcer à nouveau ces mots, mais elle s'était calmée. Elle se calmait toujours, beaucoup plus vite que les autres, ne voyant pas l'intérêt de la rancune ou de la colère sur le long terme. Elle préférait voir ce que chacun avait de positif en lui plutôt que de passer sa vie à distinguer ce qu'il y avait de part d'obscurité. Après tout, chacun n'en avait-il pas une, enfouie ou bien visible ? La vie était trop courte pour se contenter de la haine. « C'est fini. » On ne savait pas trop si ces mots étaient liés à son amitié avec Severus ou à son taux de patience face à la cour effrénée de James Potter, mais ce fut un tournant qui les marqua toutes, à leur manière. Il était naïf de penser que même dans le cocon ouaté de Poudlard les rancœurs des adultes ne pouvaient pas se frayer une place grandissante. En repensant à James, Dorcas masqua un léger rire, que Marlene comprit en pouffant à son tour. Il était de notoriété commune que le Gryffondor en pinçait pour leur amie, le montrant d'une façon quelque peu douteuse qui n'était pas au goût de la concernée. Ses deux amies trouvaient pourtant ça suprêmement amusant, sans se douter qu'elles seraient par la suite soumises aux mêmes affres de l'amour qui, hélas, n'épargne personne.

Respirant un grand coup, Dorcas finit par se lancer, sous les yeux amusés de ses amies installées à ses côtés. « Remus ? » Le jeune homme leva les yeux vers elle, semblant se demander ce qu'elle lui voulait. A vrai dire elle ne le savait pas elle-même, elle était comme poussée par une impulsion. Que ce soit Lily ou Marlene, toutes deux l'avaient obligée à faire le premier pas, sachant à quel point le Maraudeur était capable d'obstination dans sa réserve. Mais c'était cette réserve qui avait attirée la jeune fille, la profondeur qu'elle lisait dans les yeux dorés lorsqu'elle parvenait à capter leur attention, et cette aura à la fois sombre et lumineuse qui l'entourait, semblant tout autant l'attirer que la repousser. « Tu peux m’aider ? J’ai du mal avec ce sort. » Elle prit le soin de parler doucement, à la fois pour ne pas s'attirer les foudres de la sévère bibliothécaire et également pour ne pas le brusquer, comme si elle approchait un animal sauvage aux aguets. A l'aide de sa voix elle s'avançait doucement, doucement, vers cette forme qui devenait de plus en plus proche et contre laquelle peut-être, un jour, elle réussirait à poser la main. « Oh, je… Il n’est pas difficile… Enfin, je veux dire, oui, je vais t’aider. Ce soir, après le festin ? » Dorcas se força à ne pas esquisser un sourire victorieux. « Ok ! » Ce n'était que la première partie du chemin mais c'était déjà beaucoup, pour elle qui finalement ne lui avait adressé la parole qu'à de rares occasions, gênée par la propre gêne du jeune homme qui semblait avoir du mal à soutenir son regard. Elle avait cru à un moment qu'il ne l'aimait pas, et après tout pourquoi pas ? Elle ne se targuait pas d'être aimée de tout le monde mais devait bien avouer qu'elle ne voyait pas ce qu'elle avait pu faire pour lui déplaire. Elle n'était pas du genre à avoir des paroles déplacées. « Alors ça y est, le poisson a mordu ? » L'air qu'afficha son amie la fit se reprendre. « C'est joli, un poisson. » Dorcas n'y tint plus, elle éclata de rire. Elles étaient sorties de la bibliothèque après l'échange entre elle et Remus et elle était désormais de corvée de détails juteux. « Nous avons rendez-vous ce soir... pour les cours ! » ajouta-t-elle en entendant les petits cris de ses amies. Mais elle espérait bien que le travail amènerait à quelque chose de plus agréable. « Au moins tu n'as pas à supporter un égocentrique amateur de balais. » soupira Lily, faisant à nouveau rire les deux jeunes filles. Au lieu de ça, Dorcas était attirée par les taciturnes aux yeux dorés. Chacun ses goûts.






This is love

 
amour, amour, tu me tueras.
« Dorcas. Qu’est-ce que tu fais là ? » Sortant l'une de ses mains de la poche tiède dans laquelle elle avait élu domicile, elle remit une longue mèche de cheveux bruns derrière son oreille. Ce qu'elle faisait là ? Bonne question. Cela faisait des années qu'elle avait fini par se faire une raison : jamais un rapprochement ne serait possible avec Remus Lupin. Depuis leur premier "rendez-vous", lorsqu'elle avait fait semblant de ne pas comprendre ses cours, elle y avait cru, il y avait des moments où elle pouvait même espérer que des mots différents de "salut ça va" sortiraient de sa bouche. Mais, l'instant d'après il se renfermait, la laissant sur le côté comme s'il craignait de la briser. Elle n'était pas en porcelaine et voulait le lui crier, mais rapidement sa voix était restée en une grosse boule dans la gorge. Si elle était d'un naturel positif elle savait aussi reconnaître les causes désespérées. Après tout ce n'était peut-être qu'un béguin d'adolescente, qu'elle oublierait sitôt les portes du château passées. « Je me demandais si tu voulais… Aller boire un verre ? » Tant pis pour les illusions, elle n'était pas du genre à abandonner comme ça, aussi facilement. Dorcas n'était pas la fille timide qui attendait le premier pas de l'homme pour rougir et minauder. Elle n'était pas non plus tête brûlée comme pouvait l'être Marlene ou suprêmement indifférente comme Lily l'avait été pour James durant des années. Mais, lorsqu'elle savait ce qu'elle voulait, elle était capable de s'en donner les moyens. Elle ne voulait pas regretter de ne pas être allée au bout de ses limites. « Tu m’as attendu pour ça ?  Vraiment ? » Aussi étonnant que cela puisse paraître, oui. Elle s'était d'ailleurs sentie quelque peu stupide à rester devant la devanture de Fleury et Bott, sous les yeux interrogateurs des passants qui la mettaient mal à l'aise. Elle n'aimait pas être observée, pas de trop près ni trop longtemps en tout cas. Pas par malaise, par défaut de confiance ou quoi que ce soit d'autre qui trahirait un problème chez elle. Elle n'aimait simplement pas l'intrusion par le regard de gens qu'elle ne connaissait pas : c'était intime, un regard, c'était tout autant de belles promesses ou de démonstrations de haine qui pouvaient passer dans les prunelles bleues, grises ou chocolat. C'était comme un message codé qu'il s'agissait de déchiffrer. Elle avait failli rebrousser chemin, n'ayant pas Lily et Marlene à ses côtés pour la pousser comme tant de fois où elle hésitait, à cause de ce satané Maraudeur renfermé. Finalement, elle ne regrettait pas d'avoir fait semblant d'aller dans la boutique à côté pour l'attendre jusqu'à la fermeture. « Eh bien oui, je n’allais pas te déranger pendant que tu travaillais ! » Déjà il s'enfuyait, commençant à s'éloigner à grandes enjambées, mais elle le suivit en riant, masquant son trouble par sa bonne humeur, l'enjoignant à marcher avec elle. « Tu ne me déranges jamais. » C'était toujours comme ça avec lui : la distance, suivie aussitôt de ce rayon de soleil qu'étaient chacune de ses paroles. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir envie de passer plus de temps à ses côtés, encore et toujours, de percer cette carapace qu'elle imaginait renfermant quelque chose de plus brillant encore qu'un diamant. Mais elle n'avait rien répondu, se contentant de sourire.

------------------

Un loup-garou ? Lorsqu'elle l'avait appris, Dorcas n'y avait pas cru, tout simplement car elle ne pouvait pas imaginer ignorer encore quelque chose sur lui. Parce qu'elle avait fini par l'avoir, ce diamant qu'elle attendait. Elle était l'âme de Remus tout comme il était la sienne, et savoir qu'il portait sur ses épaules un poids aussi lourd depuis tant d'années lui brisait le cœur. Comment avait-il pu, alors, lui proposer une chose aussi affreuse ?  « Je comprends que ça te répugne, je ne t'en voudrai pas si tu as envie de rompre. » Elle l'avait alors saisi par le bras, un air farouche plaqué sur le visage.  « Je m'en fiche. Tu entends Remus ? Je m'en fiche ! » Il tremblait, comme si la tension accumulée pour maintenir la vérité enfouie s'enfuyait maintenant par tous les pores de sa peau. Elle le prit dans ses bras, en silence, imaginant son visage désespéré baigné de la lueur de la lune argentée.  « Je m'en fiche. » répéta-t-elle d'une voix, apaisante, calmant les battements effrénés du cœur du jeune homme serré contre elle.  « Parce que, bien plus que la bête sauvage qu'ils veulent que tu sois, tu es toi. Et ça me suffit. » Il l'avait alors embrassée, et en apparence le conflit semblait réglé. Pouvait-elle penser, en entourant les bras de son amant avec délices, que celui-ci pourrait être tout aussi cruel qu'il se montrait doux en cet instant ? Elle ne voulait pas le savoir, et ses dix-neuf ans à peine sonnés se teintaient de la chaleur de leurs deux corps enlacés. La guerre, l'avenir, tout semblait insignifiant comparé à ce moment où chacun se découvrait, petit à petit, où enfin les barrières étaient tombées après tant d'efforts pour les faire vaciller. Aucun d'entre eux n'avait dit les mots magiques, ce soir-là. Pourtant, Dorcas était persuadée que tous les deux les pensaient.






Breaking down

 
tout ce qui monte doit un jour redescendre.
La porte claqua derrière Dorcas, qui s'enfuit de chez ses parents sans se retourner. C'était comme si un rocher de plus de cent kilos lui était tombé dessus, l'écrasant consciencieusement et l'empêchant de réfléchir posément. Liam... Comment avait-il pu disparaître, comme ça, si vite et si facilement ? Il lui semblait que cela faisait à peine une heure qu'elle l'avait quitté, rieur, joyeux, et voilà qu'elle devait l'imaginer froid et rigide dans une ruelle obscure, les yeux clos ou peut-être grand ouverts sur une mort inévitable. Avait-il eu la "chance" d'une morte rapide, ou s'était-on joué de sa douleur pour lui offrir une agonie lente et insupportable ? Refoulant les sanglots qui montaient dans sa gorge, elle courut vers le seul endroit où elle savait trouver des bras accueillants, malgré la distance que semblait avoir Remus depuis quelques temps. Tel un noyé à la recherche de son oxygène, elle se dirigeait vers celui qui constituait sa bouée de sauvetage. En se jetant dans ses bras et en le serrant contre elle à lui briser les os, elle sut qu'elle avait fait le bon choix, qu'il n'y avait que là qu'elle se sentait véritablement sereine, en sécurité. Après plusieurs minutes à pleurer elle finit par se calmer, le cœur encore battant et les joues humides. C'était la première fois qu'elle était sujette à ce genre de crise, comme si toutes les larmes qu'elle n'avait jamais versé se répandaient aujourd'hui pour la mort de son frère.  « Je suis désolé. » avait-il soufflé, sans pouvoir dire autre chose. Mais cela suffisait, et doucement Dorcas s'endormit dans ses bras, persuadée qu'au moins Remus resterait pour toujours à ses côtés.

------------------

« Je dois te parler. » La phrase sonnait déjà comme un mauvais présage. Personne ne désirait simplement "parler" lorsqu'il arborait cet air là, un mélange de détermination et de tristesse. Se doutait-elle qu'ils devraient un jour "parler" après tout cela, après Liam, après les semaines de silences gênés, de descente aux enfers durant laquelle elle avait peu à peu perdu son sourire et sa joie de vivre ? Non que ses proches s'en doutent, du moins pas ceux qui étaient les plus réceptifs à la façade qu'elle offrait désormais. Remus, lui, le voyait, jour après jour, observait celle qu'il aimait sombrer dans dans la nuit éternelle, les yeux vides, la bouche morne, même lorsqu'un sourire tentait d'en étirer les commissures. Avec la mort de Liam c'était un peu d'elle qui s'était enfui pour ne jamais revenir. Voyait-elle dans cette disparition le premier signe que le bien ne gagnait pas toujours ? Que la lutte s'engageait vraiment, que les pertes n'étaient pas que chez les autres ? C'était, depuis le démarrage de son couple, la première gifle venant de la réalité. Si elle n'était pas naïve, elle imaginait aisément que tout pouvait toujours s'arranger : pouvait-on arranger la mort, la pourriture d'un corps glacé, l'oubli du rire et de la voix aimée ? Dans le pessimisme qui commençait à être le sien, Dorcas s'entendit répondre d'une voix ferme, déterminée, un peu sèche même, comme si tout ceci n'était que formalité. « Je t'écoute. » Tout était alors arrivé vite, trop vite, comme s'il avait mûrement réfléchi ses paroles et qu'elles ne dataient pas d'hier. Comme si, déjà, en la serrant dans ses bras ce matin-là, il avait songé à la scène qui se produisait à présent.  « Je ne peux plus continuer. On ne peut pas être ensemble Dorcas et s’il te plait, ne me regarde pas comme ça. » Elle savait qu'il ne parlait pas de Liam, ou d'elle, ou de quoi que ce soit d'autre. Il parlait de lui, encore, toujours, de ce qu'il considérait comme sa tare et qu'on appelait élégamment problème de fourrure.  « Je te l’ai dis, je m’en fiche que tu sois un loup ! » Aujourd'hui comme toujours, et sa voix avait des accents désespérés, désespérés de voir qu'il ne pouvait pas l'écouter, la comprendre. « Et je t’ai dis que moi, je ne m’en fichais pas !. » La réplique avait résonné dans la pièce silencieuse, comme un coup de poignard que Dorcas reçut en pleine poitrine. Elle le regarda, les yeux commençant à s'humidifier : elle avait pleuré avec lui, contre lui, pour la mort de son frère, mais ne lui ferait pas le plaisir de recommencer pour leur rupture. « En fait, tu es égoïste. » murmura-t-elle comme si elle prenait enfin conscience de l'évidence. « Moi, moi, moi, je ne veux pas te blesser Dorcas, je veux pas te perdre Dorcas, mais sais-tu au moins ce que moi je veux ? Je veux être avec toi Remus, et tu me fais plus de mal en me laissant qu'en restant à mes côtés. » Il lui semblait qu'elle répétait cette phrase depuis des années et, soudain, elle se sentit lasse. Lasse de mener une vie qui la détruisait à petit feu. Après un dernier regard vers lui, elle tourna les talons et ouvrit la porte, disparaissant dans le couloir puis dans la rue mangée par la pénombre. Après une brève seconde à espérer qu'il la poursuive, s'excuse, l'embrasse, elle transplana et se promit de ne plus jamais revenir.

« Je vais bien, je vous dis ! » Dorcas laissa échapper un léger rire en entrechoquant son verre contre celui de Marlene, puis de Lily. Il s'agissait une rare réunion entre filles et elle voulait pleinement en profiter. Depuis sa rupture elle se sentait calme, comme étrangère à elle-même, riant et souriant comme avant mais le cœur plus sec qu'il ne l'avait jamais été. Quelque chose s'était brisé, pourtant elle faisait tout pour ne pas le montrer. Elle n'était pas de ceux qui se lamentaient sur leur sort en espérant qu'il s'arrange comme par magie : elle, elle luttait, elle prenait les armes, et elle ne rêvait désormais que de vengeance. Vengeance contre la mort, vengeance contre les Mangemorts, et vengeance contre Remus, qu'elle punissait en tentant de l'oublier sans se préoccuper du fait qu'elle s'infligeait à elle-même de terribles blessures. Le chasser de sa mémoire était tout aussi douloureux que de se remémorer les souvenirs passés, mais que pouvait-elle faire ? Il fallait aller de l'avant, toujours, poser un pied après l'autre, déterminée, et voir enfin le soleil traverser les nuages et la pluie. Dorcas y croyait vraiment mais savait aussi que ce bonheur ne se ferait pas sans sacrifices. Qu'importe, elle était prête.




Dernière édition par Dorcas Meadowes le Sam 8 Mar - 23:45, édité 39 fois
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:03

Bienvenue jeune inconnu :tongue:  :anww: 
Bon courage pour ta fiche, tu tentes Dorcas qui est déjà tentée par un autre membre, ça sera donc à la meilleur fiche !  :lol: 
Si t'as une question, n'hésite pas à mpotter le staff :heart:
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Lily Potter

Lily Potter
ORDER OF THE PHOENIX

PSEUDO : broadsword. (anna)
LETTRES SECRÈTES : 591
AVATAR : myself.
ÂGE : vingt ans.
PROFESSION : médicomage titulaire à l'hôpital ste-mangouste.

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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:05

La compétition va être rude je sens ! En même temps, Dorcas est tellement un bon que je ne peux qu'approuver ! :heart:
En tout cas bienvenue ici et bon courage pour la suite de ta fiche ! Si tu as des questions, n'hésites surtout pas !  :D 
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:07

BIENVENUE A TOI, PETIT PANDA DES BOIS JOLIS !  :cheerleaders: :roh: 
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:10

JE. MEURS. (comme liam *ba dum tss*)
Punaise trois, waouw ! Bon courage ! Et bienvenue belle de mon coeur  :héhé: 
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:43

Marlene → Merci jeune beauté.  :tongue:  (clara quoi  :omfg: ) J'espère être la meilleure alors, j'ai du temps ce soir, si je bats mon record j'aurai fini d'une traite, je suis tellement motivée. :applause:

Lily → Merci.  :heart:  Je n'hésiterai pas alors, je vais déjà bien relire le PV pour être sûre de ne pas mal la jouer.

Peter → MERCI PETIT LUTIN DES FORETS ENCHANTÉES.  :rainbow: C'est rare qu'un Peter soit là dès l'ouverture, moi qui adore ce personnage.  :omfg: 

Remus → AMOR. :omg: J'espère que je te satisferai, n'hésite pas à me contacter pour tout point important.  :heart:


-> Désolée je reposte mais je crois que la partie "crédits" est bloquée ou a un petit bug, je n'arrive pas à la trouver et comme je n'avais mis que / à mon inscription je ne voudrais pas qu'on pense que je refuse de citer le créateur.  :heart:
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:52

Je m'en occupe !
(normalement tous les points importants sont dans le pv :heart:)
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 21:55

toi et moi on est bff, on forme le gang des bgettes :fire: (je sors loin :arrow:)
nous on aime les gens motivés, n'hésite pas à taper sur ton clavier :GEU:
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptyVen 7 Mar - 22:17

Que ferais-je sans toi Mus'tachu.  :roh: mais si c'est le surnom que je donnais souviens-toi

Oyay.  :fire: Les gens peuvent pas test notre bôté suprême.  :myass: 

Je tape, je tape, chef.  :GEU: 

En tout cas bravo pour le boulot, tous vos PV sont géniaux, et le forum sublime.  :omg: 
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptySam 8 Mar - 14:06

ce choix.  :omg: :bave: 
bienvenue sur le forum.  :anww: 
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptySam 8 Mar - 14:12

WSH POTO :fire: :face: :gaa:
bienvenue :face: bonne chance pour ta fiche :bril:
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptySam 8 Mar - 21:03

Une Diggory, omg je meurs. :omfg: Merci !

POTO. :fire: Merci. :bril:
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MessageSujet: Re: the cold never bothered me anymay (dorcas)   the cold never bothered me anymay (dorcas) EmptySam 8 Mar - 23:55



félicitations!

tu es désormais validé(e)



Accroche toi à ton siège parce que j'fais pas des compliments souvent  :hé:. Alors pour moi tu es absolument parfaite en tant que rôliste parce que tu as un niveau que je considère équivalent au mien et un style plutôt proche (du moins c'est ce que j'ai ressentis) et même si j'aime écrire avec des gens qui ont des styles différents j'aime aussi avoir quelque chose de proche de ce que je fais. Parce que ça permet aussi de ne pas passer d'un truc à un autre truc totalement différent selon les messages dans les rps  :GEU: . Bref, tu as saisis Doe à la perfection ainsi que les relations qu'elle a avec les filles et Remus, mais aussi vis-à-vis de son frère ! J'en espérais pas tant, honnêtement  :bril: 

Congratulations, petit sorcier ! :smile: Le staff de PBTB te souhaites la bienvenue et te félicite pour cette validation ! Tu peux désormais te promener partout où veux sur le forum et poster aussi bien dans la partie RP que hors jeu (tu pouvais déjà flooder avant mais c'est cool de savoir que tu peux le faire en toute légalité :face:), qui est un très bon moyen pour bien s'intégrer. Dans un premier temps, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas créer quelques désagréments avec de futurs membres. Nous te conseillons également de te rendre dans la malle du sorcier, afin de te faire de nouveaux amis (ou ennemis) et de recenser tes sujet RP. Ou tu peux ne pas le faire, être en marge de la société, et t'organiser comme tu veux. :gaa: C'est ta vie, mon coco. :siffle: Mais surtout, recense ton patronus et ton métier. :kya: Nous espérons que tu passeras un agréable moment sur le forum et surtout, n'hésites pas à contacter un membre du staff en cas de question ou de problème. On est toujours là à répondre, dans le pire des cas on vous laisse parler dans le vide :red: Et bien, je pense qu'il est temps de te souhaiter un bon jeu parmi nous ! Et puisse le sort t'être favorable. Merde je me suis trompée de fandom :mdr: :arrow: Allez, bon jeu, et reste avec nous until the very end. :tongue:

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