NOM : HAEZER. Dans le Livre de Samuel, l'Even Haezer est un lieu. Mais il se trouve que les Haezer ne sont pas juifs, et encore moins Midnight qui est complètement contre toute position idéologique, quelle soit religieuse ou politique. C'est Haezer comme ça pourrait être Smith, point barre. C'est juste peu courant. PRÉNOM(S) : MIDNIGHT. Allez-y, moquez-vous. Son premier partenaire de chasse a osé faire une blague de merde en arrêtant un vampire, quand la pleine lune s'est dévoilée à minuit. Mégalo à souhait. Résultat, ledit partenaire en a pris autant que la créature. Midnight aime son prénom comme il est. Malheureusement, quand on connait le personnage un peu sombre, on ne peut que trouver que ça lui colle à la peau. ASCENDANCE : Les Haezer sont une famille de SANG-MÊLES. Comme dans toutes les familles, il y a des mariages avec des nés-moldus et des moldus et personne n'en fait tout un plat. Midnight se fout des préjugés de sang. ÂGE : 21 ANS. Il est né un 6 janvier. Et il déteste les crèpes. Comme tout ce qui est sucré d'ailleurs. LIEU DE NAISSANCE : OXFORD. Son père est professeur à l'Université.  Un autre que Midnight se la pèterait. Lui se contente de profiter de la renommée de son père pour boire gratuit au Turf légendaire.  SITUATION SOCIALE : CELIBATAIRE. Comme le jeune homme est un peu obsédé, voire névrosé, il n'y a rien d'étonnant à cela. Il finit toujours par mettre ses petites amies dans de drôles de situations. Quand elles ne sont pas invisibles à ses yeux. Du coup, il a beaucoup d'histoires brèves, indifféremment au sexe même s'il voit plus souvent des filles. Bref, il n'est pas doué là-dedans. Mais un jour, quelqu'un lui montrera que d'autres choses que sa traque valent la peine de vivre. ANCIENNE MAISON : SERDAIGLE. Et c'était le moins Serdaigle de tous. Il a été réparti là-bas pour sa soif inexorable de savoir, sa curiosité et son intelligence si métallique et logique qu'elle le coupe souvent parfois des rapports humains. Mais sa ruse sans borne aurait pu le conduire chez les serpents, comme sa fourberie latente. Son courage et son impulsivité débile, chez les lions. Et sa passion du travail acharné, chez les blaireaux. Point de sagesse dans tout ça. PROFESSION : Membre de l'unité de capture des loups-garous et autres créatures dangereuses. Là, vous y verrez plus clair avec le reste. BAGUETTE : SYCOMORE : la baguette des esprits sagaces, curieux, aventureux.. qui fait un mélange explosif avec LA PLUME DE PHENIX. D'une taille de 28 cm, Midnight n'est pas peu fier de l'avoir domptée. Elle est, en outre, plutôt flexible. PATRONUS : UNE GRENOUILLE. Pas vraiment imposant à côté d'un détraqueur. Et pourtant, cette Reinette l'a sauvé plus d'une fois. MIROIR DU RISED : SA SOEUR sans ses foulards et ses bracelets. Ceux qui cachent l'attaque de cette harpie. Parce que ça signifierait que sa vie a un autre sens aujourd'hui. Et puis qu'elle, elle sourirait plus souvent aussi. Laule, c'est joyeux. Midnight peut pas s'en empêcher, et ça l'agace, il se fait lui même grincer des dents, devant tant de larmoiement. EPOUVANTARD : LUI. Tour à tour marqué d'une morsure de loup-garou, ou de vampire, en sang, tailladé par une harpie. Evidemment, les blessures arrivent dans son métier. Mais jamais au point de le laisser en l'état de cadavre sanguinolent comme c'est le cas pour son épouvantard. Avant, il se changeait même en loup-garou, mais il a rationalisé un temps soit peu sa peur. FACULTE SPECIALE : Arriver à maîtriser LUCIFER en cas de pénurie de croquette. Lucifer c'est l'chat. + L'humour noir au point d'en passer pour un salaud.

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Midnight ne pense pas que le sang impacte sur la qualité du sorcier. Son père est moldu et plus intelligent qu'un paquet de sang-purs. Et lui-même fout la trouille tellement il en a dans la tronche. Il n'est pas moins valeureux qu'un moldu, pas plus laid qu'un sang-pur alors franchement, il ne voit pas le problème. En fait, il aurait tendance à voir les purs comme des pourris, dès lors qu'ils méprisent les nés-moldus.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Midnight a beaucoup de failles, mais l'avantage, c'est qu'il les connait toutes. Il ne s'estime donc pas faible. Il sait se battre, ruser... Non, il ne craint pas pour lui. Il craint pour sa famille. Ainsi, il a toujours menti sur ses origines, prétendant que son père est sorcier. Sa peur c'est qu'on s'en prenne à lui parce qu'il est moldu, à sa mère car elle a le défaut de l'aimer et à sa soeur, parce qu'elle pourrait ne pas s'en relever. Comme il n'est pas foutu de montrer son amour de manière cohérente à ses parents, il les protège, c'est pareil. En somme, le monde ne l'inquiète donc pas vraiment, il l'observe de son oeil critique et cynique, l'explore avec sa curiosité et se fascine pour ses dangers. Disons juste qu'il n'hésitera pas à montrer les crocs si on s'en prend à ce à quoi il tient, genre son chat sa famille.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Midnight fuit tout ce qui se rapporte de près ou de loin la politique. Pour lui c'est dangereux le pouvoir concentré dans les mains de personnes mal avisées. Il n'arrive pas à leur faire confiance et n'hésite d'ailleurs pas à l'ouvrir. De même avec ses supérieurs hiérarchiques au ministère. Il se prend suffisamment de blâmes comme ça pour le montrer.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Midnight est trop occupé dans son propre combat contre des forces maléfiques qu'il voudrait maîtriser pour prendre part directement au conflit. En tout cas, ça c'était avant. Désormais, il est partagé parce qu'il ne cautionne pas les actes de ces mangemorts pour les raisons susnommées plus haut et qu'il a en horreur l'idée d'éradiquer une espèce. Lui-même ne compte pas tuer les créatures contre lesquelles il se bat. Il a en revanche, envie d'agir pour protéger sa famille et n'a pas peur de s'opposer.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Forcément, on aurait tendance à croire que c'est là qu'est sa place. Le truc c'est que l'Ordre lui file de l'urticaire. Il est du genre à fonctionner seul, vendetta ou pas, parce qu'il est plutôt égoïste, assez autoritaire et trop mauvais en relations humaines - même avec les membres de sa famille, qu'il aime pourtant, soyez-en sûrs - pour s'ébattre au sein d'un groupe. Surtout un groupe forcément politisé. Lui, il a besoin de diriger, ou d'être seul. Mais gare à celui qui l'appelle loup solitaire.

UN DEUX TROIS NOUS IRONS AU BOIS –
« … Et là, la harpie attrape le nain et lui dit : c’est pas une fois mais un foie, celui que je vais te manger. » Hurlements de rire. « Boldin, t’es impayable vieille canaille, » lança un homme ventripotent entre deux éclats de rire gras. « Maman, c’est quoi une harpie ? » Interrogea un petit garçon aux cheveux châtain clair. Il était assis sur le bord de sa chaise, sa tasse de chocolat chaud entre les mains, et pourtant ses pieds ne touchaient pas le sol. A neuf ans et demi, Midnight était encore petit pour son âge. Mrs Haezer lui aurait donc bien répondu, assise en face de lui, à côté de sa sœur. Ils étaient dans le coin d’un pub sur le chemin de traverse, un peu désert et plus sombre que l’avait laissé présager la devanture. La mère avait amené ses deux enfants faire les courses de rentrée de Léonore qui, du haut de ses presque onze ans, allait faire son entrée à Poudlard deux mois plus tard. Il faisait chaud, l’atmosphère était encore plus alourdie par les quatre gros lards qui se fendaient la poire au fond du bar et pourtant, depuis une demi-heure déjà, la mère sentait une fraicheur déplaisante. Elle émanait d’une silhouette, visiblement féminine et décharnée, dans l’ombre, à quelques mètres d’eux. Et elle raclait de ses ongles acérés et crochus la table en bois presque aussi souvent que les quatre hommes émettaient des bruits de basse-cour. Tout le temps en somme. Au moment, donc, où Midnight avait posé sa question, mrs Haezer était sur le point de lui demander de finir son chocolat rapidement pour qu’ils retournent à la fournaise de leurs emplettes. Au lieu de ça, une voix à glacer le sang répondit au petit garçon : « On ne dit pas c’est quoi, on dit c’est qui ? » et les choses basculèrent dans un profond chaos. C’est donc par cet après-midi chaud et sec que Midnight vit sa sœur se faire déchiqueter le corps par une harpie, taillader le cou, les bras, les mollets… Que l’horreur brisa subitement la naïveté de l’enfance et que le monde de douceur vola en éclat. Le gamin qui était voué à la rationalité finirait finalement par verser dans quelque chose de pire encore. Parce qu’en fait, les monstres qu’ils trouvaient ridicules dans les histoires à dormir debout que sa mère lui racontait étaient réels. Et surtout cruels. On le retrouva roulé en boule sous la table, les bras autour des genoux, le regard vide posé sur le corps sanglant de la petite fille, en train de réciter à toute vitesse un conte de Beedle le barde. Après cet épisode, il ne fit plus jamais rien d’illogique de sa vie, sauf lorsque des coups de sang l’emportaient. Après cet épisode, il cessa d’être un enfant trop fripon et mignon pour devenir, déjà, lucide et tranchant. Après cet épisode, il décida de punir inlassablement tous ceux qui pourraient blesser son sang, sa chaire, ses parents.

QUATRE CINQ SIX MANGER DES SAUCISSES –
« Je ne vois pas en quoi c’est compliqué Midnight ! Tu me prends par la main quand on marche à côté et tu m’appelles par mon prénom, le vrai. Et lâche ce foutu livre, bordel. » Mais qu’est-ce qu’elle était pénible. « Alicia, calme-toi. T’as pas l’impression d’en faire trop ? » La claque qui fendit l’air pour s’abattre sur la joue du garçon fut une réponse comme une autre. « C’est Alexia, espèce de con ! Trois semaines que je te le dis ! » Puis, Alexia tourna les talons et le laissa planté dans le hall pour partir comme une furie. Un instant, Midnight quitta même son livre des yeux pour la regarder partir. Elle avait de jolies fesses, bien dommage. Tout en continuant de lire, finalement, il quitta l’endroit, indifférent aux quelques regards pesants qui le suivaient. Il finit par retrouver son meilleur ami, devant la salle de métamorphose. « J’ai croisé Alicia, elle m’a dit de te dire d’aller te faire voir et moi aussi, et tous ceux qui ont – je cite – croisé un jour ce scrout dégénéré d’Haezer. Quelque chose à déclarer? » Midnight s’adossa au mur et adopta un air tout à fait intéressé. « Et bien figure-toi qu’elle s’appelle Alexia. » Son pote poussa un profond soupir et leva les yeux au ciel. « Quelle maison ? » Midnight haussa les épaules. « La couleur de ses cheveux ? » Bis. « J’sais pas. » Autre soupir déchirant. « Sur une échelle de un à dix, tu dirais que tu t’en sors comment avec l’espèce humaine, en règle générale, sinon ? » Midnight fit semblant de réfléchir. Du haut de ses seize ans, il n’était pas dupe. Il savait très bien que tout le monde le prenait pour un type froid et cynique qui n’avait que peu de considération pour autrui, sorti des rouages de son cerveau. Pourtant, il avait des amis, une famille qui l’aimait, il avait déjà noué des relations. Sérieusement, rien ne clochait avec lui, pas vrai ? Pas vrai ?... « Moi je dirais trois, parce que tu m’as moi et que j’arrive à t’apprendre quelques rudiments de sociabilité. Mais sérieusement, Midnight, les gens n’aiment pas qu’on les relègue au rang de plante en pot… Non, ne dis rien ! Même les gens inutiles, oui, et il y en a beaucoup oui. Et oui, inintéressant, agaçants et creux sont des synonymes d’inutile, pas la peine d’essayer. » La porte de la salle s’ouvrit sur le professeur et les élèves commencèrent à entrer. « Je sais que j’ai encore merdé… » commença le Serdaigle et son ami lui lança un regard fier. « Mais sans déconner, je pouvais pas laisser mon chapitre où il était alors qu’on apprenait enfin qui a tué l’elfe de maison. » Irrécupérable. L’un gémit de désespoir, l’autre lui passa devant avec un sourire en coin satisfait.

SEPT HUIT NEUF OU DEVORER UN BŒUF –
« Lâche-moi j’te dis ! » Hurla presque l’homme qui était écroulé par terre. « Tu vas crever si on te laisse ici, » fit remarquer un autre d’une voix détachée, métallique. « C’est toi qui peux crever pour m’approcher Haezer. » Un râle accompagna les paroles en question et l’homme brandit sa baguette vers Midnight. Comme son bras droit qui la brandissait et son flanc, elle était poisseuse de sang. Mais le pire c’était la blessure immonde dans son cou. Midnight évalua cette dernière d’une œil critique puis eut un rictus lorsqu’il croisa le regard du blessé. « Tu vas m’attaquer ? Alors que t’es déjà bien moins adroit que moi en duel et qu’un loup-garou vient de te déchiqueter ? » Il reçut un regard assassin. « Justement, siffla l’autre. Je te connais, on aurait pu être des frères que t’aurais envie de me tuer avant de m’avoir amené à Sainte-Mangouste à présent… » Midnight plissa les yeux, il n’avait plus envie de sourire. « On s’est jamais aimés toi et moi. » S’il le tas de chaire avait pu rire, il l’aurait fait. « On va pas tourner autour du pot Haezer. Je sais comme tu les hais, c’est dans tes tripes. Ça n’a rien à voir avec toi et moi. Maintenant éloigne-toi et fait ton putain de devoir ou je vais crever. Appelle l’équipe de secours. » Midnight parut hésiter. « Si tu me laisses mourir comme un chien, je pense que t’auras plus de mal à t’en sortir qu’avec un blâme habituel, enfoiré. » Finalement, le jeune homme de vingt ans invoqua un patronus et la petite grenouille vint se poser au creux de sa main le temps qu’il lui délivre le message avant de s’enfuir. « Nos chemins vont enfin se séparer, » soupira de soulagement l’homme au sol. C’est vrai que Midnight et lui, en quatre mois de travail ensemble, n’avaient jamais pu se sentir. Il avait le double de son âge et il n’aimait pas la manière dont ce gamin pouvait se rebeller contre l’autorité avec cet air effronté. Il n’aimait pas avoir l’impression de ne rien pouvoir déchiffrer de ses émotions. Il n’aimait pas qu’il soit plus intelligent que lui. Tout ce qu’il avait perçu, et un ancien coéquipier lui en avait expliqué les raisons, c’est que Midnight vouait une haine viscérale à toutes les créatures magiques dès lors qu’elles étaient plus dangereuses qu’un verracrasse. Et pourtant, dès qu’il pouvait l’éviter, il ne les tuait pas. Visiblement, il avait au moins ça d’humble qu’il ne voulait pas jouer à avoir ce pouvoir de vie ou de mort. Mais ça ne l’empêchait pas de bien faire payer à ces derniers avant la capture, surtout les loups et les harpies. « Il s’est passé quoi Haezer, exactement ? » Les renforts étaient là. « Greyback. Mais je l’ai blessé, je pars à sa recherche… » On coupa Midnight. « Non ! C’est trop dangereux et vous êtes lessivés et blessés. Tu rentres chez toi. » Puis tout le monde avait quitté les lieux. Mais le blessé n’était pas dupe. Midnight n’était pas rentré chez lui. Cette traque l’obsédait depuis ce cours de soin aux créatures magiques, en quatrième année.  Il savait qu’il était reparti en chasse, seul, poursuivre sa stupide vendetta.

DIX ONZE DOUZE OU FAIRE UNE PAR*ZBAF* –
Midnight sauta par-dessus la rambarde, sa part de pizza coincée entre les dents, son sac en bandoulière jeté par-dessus l’épaule. Il avait presque l’air d’un ado grandi trop vite. Il était loin le Midnight trop petit pour son âge. Désormais il était grand et athlétique. « Tu as tout ce qu’il te faut ? Repasse-nous voir bientôt, ton père est d’humeur massacrante en ce moment, ses étudiants sont… » Merlin, sa mère ne s’arrêtait jamais de parler, même quand elle avait déjà parlé pendant deux heures pour le dîner en famille qui avait traditionnellement lieu toutes les deux semaines. « Promis m’man, je passerai dans la semaine… » Il se glissa entre les quatre buissons à la lisière du jardin familial, à côté de sa sœur. C’était le lieu idéal pour transplaner. « Vous êtes sûrs que vous ne seriez pas mieux à Oxford ? La vie est moins oppressante qu’à Londres ici… » C’est pas vrai… « Au r’voir maman, on t’aime ! » Scandèrent les deux enfants à l’unisson avant de pivoter sur eux. Quelques secondes plus tard, ils atterrissaient dans une ruelle déserte. « Alors, tu viens avec moi chez les Jugson ? C’est une petite fête, rien de… » Sa sœur le coupa immédiatement. « Non, j’ai promis à Carl de le retrouver à neuf heures. » Midnight fronça les sourcils. « Tu le vois encore ? Me dis pas qu’il t’emmène encore dans cette boite ? » Son ton était un peu dur et cette fois, c’est elle qui fronça les sourcils. « Si, on y retourne et tu n’as pas ton mot à dire. Carl  est très bien ! Tu ne l’aimes pas parce que… » Elle hésita une seconde de trop, laissant la parole à Midnight. « Non je ne l’aime pas. J’aimerais que tu arrêtes de… », « Tu ne l’aimes pas parce qu’il sort avec moi, c’est ton seul reproche, à chaque fois ! Je suis assez grande pour décider seule si un garçon est bien ou non pour moi ! J’ai plus dix ans Midnight. » Sa voix était basse à présent, et chargée de reproche. Son frère était muet. Elle le prit dans ses bras, comme le ferait une grande sœur. Il se raidit. Le contact proche comme ça, sentimental, il le tolérait avec peu de monde. « Je sais que tu veux me protéger, mais m’étouffer ne t’apportera rien et à moi non plus. J’ai assez à faire d’une mère étouffante et des médecins lorsque j’étais gamine. De toi quand on était à l’école. Je peux prendre soin de moi toute seule et il ne m’arrivera rien. » Cette conversation, ils l’avaient eu des dizaines de fois. Peut-être plus. Mais Midnight n’arrivait pas à lui dire qu’il était malade à l’idée de risquer de la perdre. Que des fois, il faisait encore des cauchemars, que ses nuits à Poudlard, les premières années, ces nuits-là étaient hantées. Et il n’arrivait pas à reconnaître qu’un autre garçon puisse prendre soin d’elle. Souvent, tous deux se disputaient pour ça, quand elle perdait patience. « Je vais bien Midnight. C’est du passé, - sa voix tremblait légèrement -, et je suis la seule à tourner la page. Je suis en paix. Pourquoi toi pas ? » Midnight se retira de l’étreinte de sa sœur, toujours fermé. « Si Carl te fais chier, tu sais comment m’appeler. » Il était de marbre, comme trop souvent. Elle soupira et leva un de ses poignets plein de bracelets. L’un d’eux était une fine lanière de cuir noir agrémentée d’un cercle en argent. Midnight portait le même, c’est lui qui les avait conçu, quand il était en troisième année. C’était leur petit secret. « Je serai pas loin, » ajouta-t-il avant de se retourner. Ça le démangeait de l’accompagner, mais elle ne l’aurait pas toléré. La fois passée, lui et ce Carl avaient failli se battre. « Va t’amuser, idiot ! »

TREIZE QUATORZE QUINZE RIEN NE RIME EN -INZE –
« Tu serais pas la recrue idéale, sans vouloir te vexer. » Midnight ricana. « Je vois pas pourquoi tu dis ça, je suis beau, intelligent, très bon duelliste, j’aime la justice. » Cette fois c’est l’autre qui ricana. « Sans même contrer ces arguments éhontés, je peux dire que t’es le pire binôme au monde, que tu sais pas rester à ta place et franchement, t’es pas si beau que ça. Ça marche peut-être avec les copines de ta sœur ou de la mienne, qui a quatorze ans… enfin bref, donne-moi une autre bière. » Midnight fit mine de le snober et plongea dans son frigo pour sortir deux bouteilles. Dans son dos, la voix tendue de son pote retentit : « sans déconner, ton chat me fout mal à l’aise à me regarder comme s’il allait me bouffer. » Midnight observa ladite bestiole. Enorme, parce que bâtard de mainecoon, le poil dense et long, blanc et crème sur les oreilles, les pattes et la queue, il était le seul au monde à trouver cet animal, au demeurant magnifique, adorable. Tout le monde voyait en lui un vil prédateur abusant de ses yeux bleus si beaux. Lucifer était démoniaque. Midnight se laissait toujours amadouer, même lorsqu’il avait mordu une de ses exs parce qu’elle s’était assise sur sa chaise personnelle : à savoir les genoux du jeune homme. « En fait, je me demande encore pourquoi ton unité n’est pas venue s’occuper de lui… » Midnight s’approcha de son chat, assis droit face à son pote et se mit à le gratouiller derrière les oreilles, déclenchant un concert de ronronnements. « L’écoute pas Lucy, il est jaloux parce que t’es le plus beau. » Une exclamation de dédain retentit. « Au moins, si tu sais pas y faire avec les humains, tu peux toujours te marier à ta bestiole. Elle t’a lavé le cerveau mec… », « Moh, gentil Lucifer, il est trop bête, ça ne vaut pas la peine de l’attaquer. Tu veux que j’te gratouille le ventre ? Ho oui, c’est qui le plus beau des chatons du monde ? », « Bordel, Mid’, des fois tu me fais trop peur. »

j'ai trop ris sur ta fiche. le personnage est fun et l'histoire est pas trop creuse, c'est cool. j'ai trop hâte de lire les rps et je te mpotte de suite pour un lien

Congratulations, petit sorcier ! Le staff de PBTB te souhaites la bienvenue et te félicite pour cette validation ! Tu peux désormais te promener partout où veux sur le forum et poster aussi bien dans la partie RP que hors jeu (tu pouvais déjà flooder avant mais c'est cool de savoir que tu peux le faire en toute légalité ), qui est un très bon moyen pour bien s'intégrer. Dans un premier temps, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas créer quelques désagréments avec de futurs membres. Nous te conseillons également de te rendre dans la malle du sorcier, afin de te faire de nouveaux amis (ou ennemis) et de recenser tes sujets RP. Ou tu peux ne pas le faire, être en marge de la société, et t'organiser comme tu veux. C'est ta vie, mon coco. Mais surtout, il te faut impérativement recenser ton patronus et ton métier. Enfin bref, n'hésite pas à passer dans la partie registres magiques pour toutes sortes de demandes farfelues. Nous espérons que tu passeras un agréable moment sur le forum et surtout, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question ou de problème. On est toujours là à répondre, dans le pire des cas on vous laisse parler dans le vide Et bien, je pense qu'il est temps de te souhaiter un bon jeu parmi nous ! Et puisse le sort t'être favorable. Merde je me suis trompée de fandom Allez, bon jeu, et reste avec nous until the very end.