NOM : Black, un nom qu'on murmure, que l'on ose pas dire à haute voix. Un nom qui sous-entend la douleur, le mal lui-même, et la tyrannie. Un nom, un seul, qui nous fait peur, qui nous fait craindre l'ombre qui bouge derrière nous, qui vacille. La famille Black mérite tout ce qu'on dit d'elle. Une famille perfide, des enfants élevés avec des valeurs strictes. Petite merveille, petite perle nacrée devenue cendre. Petite fleur devenue  un feu ardent, brûlant tout sur son cheminement. Black, une famille que l'on ne finira jamais de craindre. Mais cela n'est pas suffisant. Mariage heureux, mariage malheureux, rien n'importe, si ce n'est le patronyme qu'on lui colle aujourd'hui. Lestrange. Mélange venimeux, cocktail explosif. Une famille en plus, des diableries que l'on apprend au détour d'un couloir. Et une gamine devenue trop grande, trop sombre. Un mélange de feu et de glace, qui n'a pas tardé à faire ses preuves. PRÉNOM(S) : Jolie petite Bellatrix devenue grande, aînée d'une famille de tyrans, première petite créature maléfique, innocente héritière de Satan. Un prénom, un joli prénom, qui résonne doucement dans notre esprit. Il est doux, il est léger, il n'a pas été choisi au hasard, vous savez. Il est aussi perfide que la jeune fille qui le porte : les apparences sont souvent trompeuses. Un joli prénom tout droit sorti de je en sais quel jardin d'Eden pour une horrible tentatrice, en lien direct avec le diable. Bellatrix, prénom tout droit sorti de l'arbre généalogique. Un prénom qu'on finira par ne plus prononcer. De peur de réveiller les ombres qui dorment. ASCENDANCE : Ne lui posez jamais cette question, vous finiriez par tester ses nouveaux jeux de torture. L'affront qu'à fait sa soeur à sa famille ne la concerne pas : elle est une sang-pur, et elle fera en sorte que sa lignée le reste, quitte à en finir avec les petits plaisantins stupides qui portent son nom. Elle a épousé un sang-pur, ses enfants -si elle en a- seront des sang-purs, et martyriseront les nés-moldus. Certains appellent ça le destin, mais pour elle, ce n'est que l'ordre des choses.ÂGE : Voilà vingt-neuf années qu'elle arpente ce monde. Vingt-neuf hivers de cruauté, de torture. Personne ne sait son âge, si ce n'est sa famille sans doute, et personne ose le lui demander. Persuadée de son invincibilité, de son éternité, elle ne compte plus les jours. Elle attend simplement la potion adéquate pour lui offrir la vie éternelle qu'elle espère tant. Pour aider le Lord à régner sur ce monde. LIEU DE NAISSANCE : Née dans le luxe, dans la magie, dans le mal, tout droit sortie des entrailles de l'enfer, Bellatrix a pointé son nez au manoir familial, manoir des Black. SITUATION SOCIALE : Les opposés s'attirent, disent les moldus. Mais le mariage de Bellatrix déroge à la règle. Deux êtres mauvais, un duo qui marche et qui marchera toujours. Enchaînée à un homme nommé Rodolphus Lestrange, elle n'aurait pu être plus comblée. Si on ne connaissait pas l'identité des mariés, on aurait pu jurer que c'était un mariage heureux, entre deux personnes parfaitement consentantes. Un duo qui fait peur, et qui le sait. Mais, parce qu'il y a toujours un mais, Bellatrix a réussi à leur trouver un désaccord. Elle n'a pas un soupçon d'instinct maternel, et enfanter une créature n'est pas dans ses plans. Or, son mari commence à poser de plus en plus fréquemment la question... Serait-elle prête à céder ? Pour lui, pour leur famille ? ANCIENNE MAISON : Bellatrix a, comme tous les Black avant elle, était répartie chez Serpentard sans l'ombre d'un doute. La noirceur de son coeur a même troublé le choixpeau un instant. Elle n'a jamais redouté d'appartenir à une autre maison et de passer dans l'ombre de la famille Black, car, contrairement à ses soeurs, même si elle ne le sait pas, Bella n'a jamais eu à demander au Choixpeau. Il le savait. Tous le monde le savait.   PROFESSION : Bellatrix ne travaille pas réellement. Déjà pleine aux as, elle n'en voit pas l'utilité, et aujourd'hui, elle passe le plus clair de son temps à travailler en tant que [uMangemorte[/u], pour la seule personne à qui elle se soumet : Le grand Mage Noir. Travailler est donc exclus de son vocabulaire. Elle préfère dire qu'elle ... s'amuse. BAGUETTE :Rien n'est trop beau pour l'ancienne Black. Sa baguette, de vingt-cinq centimètres, faite dans du bois d'If révèle au grand jour ce que tout le monde savait déjà : Cette gamine aurait le prestige, la gloire, quoi qu'il lui en coûte pour monter au sommet. Ce bois, rarement utilisé, ne convient pas à n'importe qui, et quiconque en sait quelque peu sur les baguettes vous dira qu'une baguette faite d'If ne choisira jamais un sorcier médiocre ou timide. On aurait pu croire, en connaissant Bella comme une grande adoratrice du feu, que le coeur de sa baguette serait le ventricule d'un dragon, preuve d'une puissance incontestable. Et bien non, la baguette de Lestrange a en son centre une plume de phoenix, faisant de sa baguette, un morceau de bois unique. Les plumes de Phoenix mettent longtemps à faire leur preuve, ainsi, la magie de celle-ci peut d'abord paraître dérisoire, mais offrant un panel de possibilité, on oublie vite ce désagrément. En second lieu, la plume de Phoenix est tout aussi exigeante que le bois d'If quand cela concerne le sorcier qui l'utilise ... Ainsi, j'aimerais juste prévenir les plus téméraires : jeter un sort avec la baguette de la douce Lestrange, c'est prendre beaucoup de risques pour très peu de chose au final.  PATRONUS : Bella n'a jamais su en faire. D'aussi loin qu'elle se rappelle, ce fut un des seuls sortillèges qui ne menait à rien. Aujourd'hui encore, elle en est incapable. Elle sait à quoi cela est dû, et elle l'accepte. Elle aime cette idée d'un trop plain de noirceur dans son cœur. Elle aime conter cette histoire à ses victimes, qui ont bien souvent du mal à cacher leur tremblement suite à cela.  MIROIR DU RISED : Bella n'a toujours aspiré qu'à une chose : la reconnaissance réelle du Seigneur des Ténèbres. Elle se voit donc dans le miroir comme son égal. Ce qui dans la réalité n'est pas totalement faux. Car si le mage refuse de l'accepter, Bella reste quand même une des plus craintes, et des plus solides de ses piliers. Si ce n'est la meilleure. Ce qu'elle sera bien assez tôt, croyez-moi. EPOUVANTARD : Bella n'a peur de rien. Sauf d'une chose qui n'arrivera pas de sitôt. L'abandon du Lord. Seule, seule et souillée. Heureusement pour elle, ce n'est pas dans les plans du Seigneur. Mais cela reste son Epouvantard. FACULTE SPECIALE : Occlumens, depuis bien longtemps déjà. Elle est fière de ce qu'elle a accompli, et sait que sans cela, elle aurait quelques ... difficultés.

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Tout durant son enfance, on lui enseigna des principes clairs, qu'elle assimila bien plus rapidement que ses deux soeurs. Elle avait rapidement détesté ses futurs esclaves, ses futures victimes. Suite à une insulte entre deux gamines qui ne s'étaient jamais aimées, Bella prôna sa supériorité, et n'hésita jamais à abaisser les plus faibles. Le sang est important. Elle sait que les sang-purs seront toujours plus puissants que les nés-moldus. La magie appartient à ceux qui savent s'en servir, un sang-de-bourbe n'y arrive que grâce à Poudlard. Un terrain neutre ou Bella a rapidement posé ses lois. Oui, Bella porte une importance au sang, parce qu'elle aime savoir à qui il appartient quand elle le fait couler. Mais c'est avant tout de la faute de son éducation. Quand elle possédait encore un peu d'innocence, Bella n'y voyait pas d’inconvénient. On peut donc en déduire que sans cette folie pour le sang bleu des quelques familles puissantes et le rouge des autres, inférieurs, Bella n'y aurait jamais porté une quelconque importance. Mais ne lui dites jamais que c'est la faute de ses parents, qu'elle aurait pu aimer un sang-de-bourbe, car elle se ferait un plaisir de vous détruire, peu à peu, pour vous prouver qu'elle a reçu une très bonne éducation.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Bella n'a jamais vraiment eu peur. Ces rares fois ou elle a tremblé face à quelque chose, c'était durant son enfance, et elle ose dire qu'elle ne s'en rappelle pas. Alors, la menace, cette menace, elle n'en aurait cure. Elle dirait simplement que si quelqu'un veut sa peau, qu'il vienne la chercher s'il en est capable. Or, Bella n'a d'autant pas peur de cette menace car elle est fait partie. Elle est une de ses ombres qu'on n'ose plus nommer. Elle fait partie des fidèles du Seigneur des Ténèbres, elle attend son retour avec hâte, et espère que cela arrivera rapidement. Bella a hâte de pouvoir entendre des hommes hurler à la mort, pendant une nuit qui durera l'éternité. Elle a hâte de voir la guerre, elle a hâte de voir son maître gagner. La menace lui fait pas peur, elle est la menace.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Bellatrix a un avis bien tranché sur ce qu'on ose nommer Ministère. A vrai dire, elle attend avec impatience de recevoir l'ordre de s'occuper de leur triste vie. Elle semble même persuadée que les tuer serait leur rendre un service. D'autant plus quand on sait que sa traîtresse de soeur Andromeda y travaille plus ou moins. Elle rêve de voir leur tête sur un piquet, et si le Seigneur est aussi proche qu'ils semblent le croire, la possibilité de voir son rêve se réaliser est assez immense. Bella n'a confiance qu'en très peu de monde, voir personne, et ce n'est surement pas à des imbéciles avides de pouvoir et faibles tels qu'eux qu'elle la donnera. Qu'on se le dise.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Ils sont l'avenir. Il est leur futur dirigeant, et ils vont remporter la guerre qui se prépare. Ils instaurent déjà la peur avec quelques pauvres meurtres. Quand le Seigneur sera de retour, les gens se rendront d'eux-même pour espérer une mort douce, rapide, sans douleur. Le genre de mort qu'elle n'affectionne pas. Elle-même rêve d'une mort grandiose -si elle meurt un jour, sachez-le, le mal a tendance à être éternel- et s'attend à souffrir avec un plaisir malsain. C'est peut-être pour cela que Bella est la plus redoutable : elle aime la douleur, elle l'accueille, et elle la redonne à qui la lui offre.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? De pauvres pantins d'un vieux fou. Des idéalistes, des utopiques qui vont se confronter à un mur érigé par le Seigneur. Bellatrix a hâte de se battre contre cette bande de malotrus qui se pensent puissant, alors qu'ils ne sont rien. Mettez-leur des ailes, il se croiront oiseaux. Avec de la magie entre les mains, ces petites téméraires pleins de bon sens se croient délivreur du mal. Bella a d'ailelurs toujours désiré poser une question ... Et si c'était eux, le mal ?

✤  Que la pensée suive au lieu de précéder, et dès lors advient la connaissance de la vérité.
(répartition)
Elle avait regardé la terre s'éloigner, le paysage changer sur son chemin. Le train allait vite, trop vite pour qu'elle puisse assimiler tous les détails qui s'offraient à elle. Mais ce n'était pas grave pour Bellatrix. Elle allait enfin pouvoir intégrer Poudlard, elle allait pouvoir suivre le chemin de ses ancêtres, et elle en était fière. L'idée même d'être posée dans le train ou avait siégé les grands de sa famille était réconfortant. Elle fixait les horizons d'un air dur, et bientôt, elle sortit de ce véhicule, pour intégrer la grande école. Elle avança lentement, cachée dans l'ombre, embrassant le lieu du regard. Bientôt, ils furent dans la grande salle. Les regards rivés sur les petits nouveaux. Après un blabla dont elle se ficha complètement, la répartition commença. Bientôt, plusieurs furent passés. Envoyés à Gryffondor, Serdaigle, et Poufsouffle. Peu à Serpentard, cette année. « Black, Bellatrix » Les rires, les applaudissements, les murmures se fanèrent à l'entente de ce nom. Le prénom en soit n'intéressait pas, seul le nom, le patronyme d'une grande famille qui avait su insuffler la peur parmi les vivants. Une ancienne lignée respectée. La jeune brune se rapprocha doucement, d'une lenteur frôlant l'insupportable, tandis que chacun retenait son souffle. La sentence serait irrévocable. Cette seule phrase que prononcerait le choixpeau déciderait de son avenir. Or, pour la première fois depuis longtemps, ce n'est pas le choixpeau qui décida du futur de l'élève, mais bien la petite file qui venait de s'asseoir sagement sur le tabouret de bois, fixant intensément la salle. Chaque visage reflétait une certaine appréhension. Certains lui lançaient un regard haineux auquel elle répondait par un sourire carnassier, d'autres semblaient dévorés par la peur, ce qui manqua de la faire rire intérieurement. Un silence religieux s'était installé, pour entendre ce que le Choixpeau dirait, paroles bénites. Mais une fois le choixpeau sur la tête, rien ne fut dit. L'objet sembla s'être vidée de toute magie sur la tête de la jeune héritière Black. Peut-être venait-il de se plonger dans son esprit, peut-être avait-il peur de la noirceur de celui-ci. Peut-être maudissait-il les parents d'avoir enfanté une telle chose. Quoi qu'il en soit, le silence dura une minute, deux peut-être, avant que le Choixpeau ne murmure la sentence. Les paroles brisèrent le silence glacial, comme une épée peut trancher un cou. Les paroles n'avaient rien de doux et réconfortant. Cela sonnait comme une promesse, une prophétie. « Serpentard... » Les autres maisons n'esquissèrent aucun mouvement, trop sonné par l’événement étrange qui venait de se dérouler. Les professeurs, bien que de marbre, ne savaient rien de plus. Et c'est avec une fierté non-dissimulé que les verts et argents applaudirent la nouvelle recrue. Bellatrix se leva doucement du tabouret, mima une révérence grotesque vers la salle, et avec un petit sourire candide, elle s'installa à la table de ceux qui furent de loin une famille pour elle, pour quelques années. Un semblant de famille, avant que ses soeurs ne suivent son chemin, malgré quelques difficultés.

✤ Les gens se prétendent volontiers affamés de vérité, mais ils la trouvent rarement à leur goût lorsqu'on la leur sert.
(fiançailles)
« Lestrange ? Patiente deux secondes. » Voilà longtemps que Belatrix n'avait plus appelé son ami par son prénom. Son nom sonnait mieux, ses lèvres préféraient l'entente de ce mot qu'à celui que les autres osaient lui donner. Sa langue claqua sur son palais d'un geste sec quand elle cria ces quelques paroles, rehaussant sa robe d'un geste familier. Rodolphus avait pris l'habitude de l'attendre dans la salle commune, le matin, pour aller ensemble déjeuner. Et comme d'habitude, Bella restait vautrée trop longtemps dans son lit, mentant en proférant qu'elle était réveillée. Et lui, il était persuadé qu'elle était une fille, longue à se vêtir. Le résultat en valait pourtant la chandelle. Dix, vingt minutes peut-être après avoir hurlé, Bella descendit les marches et se posta devant le garçon. « Je dois te demander quelque chose. » Sa voix était sans appel. Bella se sentit mal tout à coup. Voulait-il lui parler de ce qu'ils avaient fait, quelques jours auparavant, ce qu'ils faisaient depuis des mois déjà ? Car si Bella était le symbole même de la cruauté, de la manipulatrice chevronnée, elle possédait des sentiments, ou du moins, elle en possédait pour lui. Ce qui s'avérait être une situation hilarante. « J'ai proposé à mon père que nous nous fiancions. Il n'a pas réfléchi deux secondes avant d'accepter... » Il allait continuer, mais Bella avait laissé sa main claquer contre sa joue. Un sourire cruel aux lèvres. Elle semblait réellement en colère, hors, il n'y avait pas de quoi l'être. Elle allait pouvoir épouser l'homme qu'elle aimait avec le consentement de sa famille. Ce qui n'était pas donné à tout le monde. Elle aurait dû être heureuse, et elle l'était. Il dut le comprendre car il esquissa un sourire amusé. Bellarix avait toujours eu des réactions démentes. Elle répondait aux questions par une question, et frappait quand elle aimait. Elle tuait quand elle détestait. Tout son être suintait le mal. Il le savait. Et cette gifle ressemblait à une promesse informulée. Il le savait. « Dois-je prendre cela pour un oui ? » Bella resta silencieuse plusieurs minutes. Lestrange. Elle aimait ce nom de famille. Et c'est avec un plaisir infini qu'elle se délecta des paroles qu'elle murmurait dans sa tête. « Bellatrix Lestrange... Bellatrix Lestrange...  » Elle n'aurait pu espérer mieux pour sa famille. Elle voyait déjà le sourire heureux se sa mère, et l'air content, fier, de son paternel. Elle voyait déjà sa future vie auprès des deux grandes familles, auxquelles elle appartiendrait. Après quelques instants, elle se contenta d'hocher de la tête avec un léger sourire en coin, malsain. Ce matin-là, Bellatrix Black et Rodolphus Lestrange entrèrent ensemble dans la grande salle. Ce matin-là fut suivi de biens d'autres. Une montée vers l'enfer, ou ils seraient rois. Enfin...

✤  Mon premier principe de guerre, ne jamais exaucer les vœux de l'ennemi.
(traîtresse.)« La garce ... Comment a-t-elle pu ... Un ... un ... » Bellatrix avait le regard d'un dément, ravagée par une haine sans nom contre sa sœur. Assise dans le siège du salon, elle fixait un point invisible, tentant de se calmer, en vain. Quiconque viendrait la voir à cet instant subirait ses foudres. Narcissa resta dans l'ombre, comme toujours, attendant que Bellatrix se fasse à cette nouvelle. Mais elle ne s'y ferait jamais. « Nous lui avons tout enseigné. Et cette traîtresse va souiller son sang avec cet ... cette chose ! Ce n'est même pas un homme. » Bellatrix laissa son poing frapper la table de bois face à elle. Elle la tuerait de ses propres mains. Et pour faire durer le plaisir, elle n'userait pas de magie. Elle rendrait hommage à ses dernières volontés : elle finirait comme une stupide sang-de-bourbe. Peut-être même comme un héro moldu, pour faire durer le supplice. Quoi qu'il en soit, elle finirait en poussière. On ne trahit pas sa famille, surtout pas les Black. « Bella... » Bellatrix la fit taire d'un geste de la main, de façon autoritaire. La jeune femme savait qu'Abdromeda ne serait pas la plus docile, mais de là à trahir ses soeurs ... Non, elle ne s'y était pas préparée. Et elle se vengerait. « Arrête de suite. Je ne veux pas t'entendre tenter de défendre cette traîtresse. Maintenant, laisse-moi, je crois que Père a à t'annoncer une chose. Un événement fort réjouissant, vois-tu. » Bellatrix eut un rire bref, méchant, cruel pour sa soeur, et la congédia. Une fois seule, Bellatrix se releva et regarda le vase sur la tableau. Puis, la commode, non loin, ou siégeaient des cadres. Des photos de famille, des photos des soeurs Black. Elles n'étaient pas excessivement proches, mais leur mère avait tenu à conserver quelques souvenirs de leur innocence. Bella s'approcha lentement, très lentement, et glissa ses doigts sur le premier cadre ou apparaissait la deuxième brune. Ses doigts féminins s'approchèrent, et touchèrent l'objet, l'empoignant fort, tellement fort que sa main se mit à saigner sous les éclats de verre. Mais elle ne ressentit pas la douleur. Elle était aveuglée par la colère. L'effroi de ce que sa soeur avait pu faire. Créature mal-dressée, si vous voulez mon humble avis. Bellatrix lança le cadre à travers la pièce dans un excès de rage. Elle n'avait alors plus rien d'humain. Un cri brisa le silence du manoir. Un cri, puis une promesse. Une sentence. « Je vais la tuer. Je jure que j'aurais sa peau. »

✤ Il est de vieilles plaies qui, loin de jamais cicatriser, se rouvrent et saignent au moindre mot.
(assassinat.)
Ses pas légers retentirent dans toute la maison. Un liquide jaunâtre jaillissait de sa baguette, qu'elle tendait devant elle. Elle avançait, hautaine, à travers cette demeure de né-moldu. Tous enfermés dans une chambre, au-rez-de-chaussée, sans baguette, ils attendaient, tandis qu'elle lançait une substance qui ferait tout cramer. Bella avait toujours eu un faible par le feu. Le feu qui dévorait tout. Après avoir tout bien aspergé, elle descendit les marches, et se posta devant la femme. « Chloé, Lucy ? Zoé, peut-être ... Mh, peu importe. » La jeune femme tremblait de tout son être. Elle ne pouvait fixer la mort en face, et c'est ce qui décrocha un sourire amusé à Bella. « Redresse-toi, sang-de-bourbe. » Sa voix sonna longtemps, la maison fit d'ailleurs des échos de ces paroles. De ces mots qu'on n'entend plus quand la peur fait signe. La jeune femme n'y arriva pas. Les doloris de Bella l'avait déjà bien affaiblie. Bella s'approcha, sans doute en colère, et posa ses doigts féminins sur la gorge délicate de la jeune femme, sous les yeux ébahis de son mari, et les cris de son fils. « Quand je demande quelque chose, très chère, tu obéis. Et bon dieu, faites quelque chose pour que votre bambin se taise. Sinon, c'est moi qui le ferait taire ... Pour toujours. » Le mari trembla un peu plus, et attrapa son fils, l'étranglant presque de sa poigne dans un geste autoritaire, pour sa sécurité. Pathétique. La jeune femme devenait bleue, ne tenant plus sur ses pieds. Bella soupira et desserra ses doigts, voyant la poupée de chiffon s'effondrer au sol. « Nous nous retrouverons en enfer ... » La voix du mari se fit entendre. Rauque. Les paroles proférées firent rire Bella d'un rire de fou. Elle était folle. Sadique, et psychopathe. Une enfant qui n'avait pas grandi, qui n'avait pas pu, qui avait du faire du mal pour se venger, pour venger une cause qui n'aurait pas dû être la sienne. Bella était une enfant que l'on avait pas privé de bonbon, et qui aujourd'hui ne pouvait vivre sans. La jeune brune s'abaissa vers lui, postant son visage à son niveau, avant de souffler contre lui. Elle n'avait jamais autant ressemblé à la femme dure et froide qu'elle avait finir par devenir. Cynique et sarcastique à ses heures perdues.  « Sans aucun doute. Mais même là-bas, je serais bien plus gradé que vous, traître. » Elle se releva, fit la même révérence absurde qu'à son premier jour à Poudlard, et sortit de la maison, avant d'attraper sa baguette. Dans un sortilège informulé, elle laissa le feu jaillir. Devant ses yeux impénétrables, la maison devint une torche immense. Et c'est avec un plaisir malsain qu'elle l'observa brûler.

✤  Avec un arbre pour potence, tous les hommes sont frères.
(un... enfant?)
« Un ... héritier ? » Bellatrix fixa son époux avec un dégoût non-dissimulé. Elle n'était pas prête pour un enfant. Et quand bien même elle le serait, devenir grosse et laide n'était pas réellement dans ses plans, pas en temps de guerre, en tout cas. Elle n'avait jamais été douce, sauf peut-être avec son époux ... Elle s'imaginait déjà frapper son enfant, qui pleurait, pleurait depuis des jours ... Non, elle ne pouvait pas. Frapper et tuer les gamins des autres étaient une chose, éduquer le sien en était une autre. Elle n'était pas prête. « Bella, je sais ... Tu n'es pas d'accord. Mais il va falloir réfléchir à la question ... » Bella resta interdite quelques instants. Elle reposa ses yeux sur lui, et posa ses mains sur son torse, comme elle le faisait toujours. Même réaction et même discussion. Ils tournaient en rond. Or, cette fois, la réponse fut plus simple. Elle laissait un peu d'espoir pour celui qu'elle avait épousé. « Si j'accepte, et je ne te le garantis pas, nous n'en aurons qu'un. Mâle ou femelle. Et ne comptes pas sur moi pour me lever la nuit. De toute façon ... Nous en reparlerons plus tard. Avec le Seigneur des Ténèbres et son retour, je doute que ce soit l'instant rêvé. » Il acquiesça, et l'attira à lui, glissant ses mains autour de sa taille. Elle cacha sa tête dans son cou, et souffla doucement. Il n'y a qu'avec lui ou elle retrouvait contenance, ou elle redevenait un tant soit peu humaine. S'en était effrayant. Elle repensa à la femme et à l'homme qu'elle avait tué. Ils méritaient leur sort, et elle avait pris un plaisir fou à les voir brûlé, mais elle se demanda un instant si avec une tête blonde, elle finirait aussi faible ... Cette pensée l'effraya. Elle ne dit rien à son époux, mais il était clairement hors de question qu'elle soit mère. Pas si elle devait devenir une telle loque. Or, Bellatrix savait qu'il ne lâcherait pas l'affaire, et qu'elle ne résisterait pas toujours. Il avait appris à trouver les failles, elle qui pensait ne plus en avoir. Le couple du mal, certes. Mais sérieusement, elle ne se voyait pas avec une grande et belle famille. Un héritier ... Et voilà, un jour, il faudrait qu'elle soit mère. Pour lui ... Et pour honorer le mariage qu'ils avaient demandé.

Wow, quelle rapidité !   En tout cas j'ai adoré ta fiche, tu as su donner de la profondeur à Bellatrix, ce qui n'est pas chose facile étant donné le personnage complexe qu'elle est... ceci dit, elle reste vraiment la psychopathe que l'on adore détester quand on lit ta fiche, c'est donc avec plaisir que je te valide ! Bon jeu !

Congratulations, petit sorcier ! Le staff de PBTB te souhaites la bienvenue et te félicite pour cette validation ! Tu peux désormais te promener partout où veux sur le forum et poster aussi bien dans la partie RP que hors jeu (tu pouvais déjà flooder avant mais c'est cool de savoir que tu peux le faire en toute légalité ), qui est un très bon moyen pour bien s'intégrer. Dans un premier temps, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas créer quelques désagréments avec de futurs membres. Nous te conseillons également de te rendre dans la malle du sorcier, afin de te faire de nouveaux amis (ou ennemis) et de recenser tes sujets RP. Ou tu peux ne pas le faire, être en marge de la société, et t'organiser comme tu veux. C'est ta vie, mon coco. Mais surtout, il te faut impérativement recenser ton patronus et ton métier. Enfin bref, n'hésite pas à passer dans la partie registres magiques pour toutes sortes de demandes farfelues. Nous espérons que tu passeras un agréable moment sur le forum et surtout, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question ou de problème. On est toujours là à répondre, dans le pire des cas on vous laisse parler dans le vide Et bien, je pense qu'il est temps de te souhaiter un bon jeu parmi nous ! Et puisse le sort t'être favorable. Merde je me suis trompée de fandom Allez, bon jeu, et reste avec nous until the very end.