« Le plus lâche des assassins, c'est celui qui a des remords. »
Premier souffle
1942 à 1946 : Bénédicte naquit dans l'enceinte du manoir Nott. Il ne poussa aucun cri, resta silencieux et sage. Cette phrase résume d'ailleurs assez bien toute son enfance. En effet, l'aîné des frères Nott passa le plus clair de son temps à tout regarder avec de grands yeux, sans émettre le moindre bruit. Le croyant tout d'abord muet, ses parents s'inquiétèrent fortement pour leur premier enfant. Puis, vers l'âge de trois ans, il se mit à parler incroyablement bien. Ne devenant tout de même pas un moulin à paroles, Benedicte préférait observer plutôt que de s'exprimer.
La froideur de l'enfance
1946 à 1953 : Benedicte se pencha sur le berceau, dans l'immense manoir familial. Ses yeux se posèrent sur le nouveau venu. Le jeune Nott avait déjà une sœur et ne trouva rien de particulier à son petit frère. Il fronça les sourcils, regarda son père et parti cueillir des fleurs à sa mère. Passant le plus clair de son temps à lire, il ne regardait pas vraiment le reste de sa famille. Son esprit semblait fermé à clef et ne voulait s'ouvrir qu'à de rares occasions. Froid et distant, il fit preuve d'une grande maturité très tôt, faisant la fierté de son père et la tristesse de sa mère. Il n'était pas l'enfant dont elle avait rêvé, pas celui que l'on cajole, le petit qui sourit à chaque instant de sa vie. Non, Benedicte se contentait de lui offrir des fleurs, avec ses grands yeux, sans aucune expression. Il embrassait sa joue, froidement, sans l'ombre d'un sentiment. Quand il la voyait pleurer, il se contentait de tourner les talons. L'aîné des Nott, regardait d'un air méprisant son frère et sa sœur verser des larmes.
Faiblards. Essayant de refaire de part ses gestes et son accoutrement, son père. Elle ne pu l'habiller comme un véritable enfant, lui qui préférait les deux pièces, aux petits bermudas fait pour les petits garçonnés. Une mère, même une Nott, reste une mère. Elle avait enfantin un enfant/adulte, à son grand désespoir.
Poudlard
1953 : Habillé de son beau costume, ses cheveux soigneusement coiffés, Benedicte entra dans la grande salle de Poudlard. Il pouvait entendre les violons chanter ses louanges en regardant le ciel magique au-dessus de sa tête. Tout était parfait. Ses yeux se posèrent pour la première fois sur des Sangs-mêlés et il frissonna. Ces sorciers semblaient tous comme lui, en un peu plus brouillon cependant. Ils ne ressemblaient guère aux monstres que son père s'entêtait à lui décrire. Pourtant, quand il passa, il senti les rires des enfants, les moqueries... Se raidissant, il s'avança lorsque son nom raisonna dans la salle.
Benedicte Nott. Un rire crispant s'éleva dans l'assemblée, « Benedicte » était un nom trop féminin pour certain. Puis, le silence retomba lourdement, lorsque « Nott » suivi. Il sourit légèrement et s'assit. Bien en place, on déposa le Choixpeau sur sa tête.
Mmmh. Tu aurais pu être un Serdaigle, Benedicte l'érudit, mais ta soif de pouvoir et ton ambition, ne peuvent qu'être les vertus de Serpentard. Tu es malin, petit Nott, n'en doutes point... SERPENTARD. La salle s'emplit des applaudissements des Serpentards et Benedicte pris place à la table de la maison dont il avait toujours rêvé.
Jouons ensemble
1953 à 1956 : Benedicte devint l'un des meilleurs élèves de l'école de magie. Il s'impliqua au maximum dans ses études, que ce soit en astronomie, en sortilège ou encore en défense contre les forces du mal, le jeune Nott faisait un sans faute. Ne voulant pas déshonorer son nom, ainsi que son père, il ne vécu que par le biais des livres, des cours et des notes qu'il avait. Un nouveau frère vis le jour en 1954 et il ne lui prêta pas plus d'attention qu'aux deux autres. Au contraire, ce nouveau venu l'éloigna d'autant plus de sa mère, qu'il appelait maintenant « la poule pondeuse ». Benedicte se constitua un petit groupe d'amis, a qui il dictait les moindres de ses désirs. Passant alors pour quelqu'un de travailleur et neutre, il pu continuer à vivre sa scolarité paisiblement, passant au travers des regards mauvais qui étaient dirigés vers les Serpentards montrant un peu trop leur puissance et leur haine contre les Sangs-mêlés. Agissant toujours dans l'ombre, il arborait un visage froid et ne souriait qu'à de rares occasions. Il pu alors s'allier à un bon nombre de sorcier, étant lui-même quelqu'un de sympathique, quoi qu'un peu trop noble et hautain. Sachant très bien s'adapter, il décida de ne se faire aucun ennemi. L'arrivée de sa sœur, changea quelque peu son comportement. Déjà très dur avec toute sa famille, prônant le respect, l'in-sensiblerie et l'éducation, il se focalisa sur l'avenir des Notts. En aucun cas, ses frères et sœurs devaient salir leur nom et personne n'avait le droit de le faire à leur place. Les personnes ayant le malheur de toucher à un seul des cheveux d'un des membres du clan, auraient du mal à se relever indemne.
Fraternité
1956 à 1960 : En 1956, l'arrivée des jumeaux eu un effet étrange sur Benedicte. Petit à petit, il commençait à être plus dur encore avec sa mère. Mauvais. La descendant clairement, même aux yeux de son père, au grade d'une vulgaire bonne à rien. Certes, l'idée d'être une grande famille semblait bonne, mais le sang, au fur et à mesure, devenait moins bon à ses yeux. Il pensa alors, que sur ces deux jumeaux, un d'entre eux tournerait mal. Il n'en démordit pas. Archi rentra enfin à Poudlard et il eu le même accueil que sa sœur deux ans auparavant. Une main protectrice se posa sur lui. Passant outre les comportements respectifs de chaque membre de la fratrie, il semblait être comme un père et ne supportait pas la moindre bavure.
Après la réussite de son brevet universel de sorcellerie élémentaire, appelé BUSE et finalement la réussite totale de ses études, Benedicte eu un choix infini en ce qui concernait son avenir. Il visa le sommet, mais préféra commencer par quelque chose de plus léger, afin de monter rapidement. Il devint alors chef du service des usages abusifs de la magie. S'intégrant avec une facilité déconcertante au ministère de la magie, Benedicte fut perçu comme un nouveau dirigeant.
Love is love
- Spoiler:
1960 à 1963 : Après être sorti de Poudlard, Benedicte ne pu se séparer d'une jeune femme avec qui il avait passé sept longues années. Une sepentard à la beauté époustouflante, à la blancheur éclatante et au regard envoûtant. Sang-pur, elle lui avait semblé être la femme parfaite. Depuis sept ans elle restait à ses côtés, malgré sa froideur à l'égard de la jeune sorcière.
Lentement, il s'approcha d'elle alors qu'elle restait droite sur un banc, dans la cour de Poudlard.
«
Emily ? » Elle sursauta au son de la voix du jeune Nott. Il sourit, lui pris la main et s'assit à ses côtés. «
Vous m'avez fait peur. » Elle lui sourit et il pu apercevoir ses dents parfaitement blanches. «
Pardonnez-moi, ma douce. » Il lui embrassa la main et se mit à genoux. Bien-sûr, elle dit oui immédiatement. Quand au père Nott, il apprécia l'union de ces deux êtres. Elle était étrangère, mais issu d'une bonne famille d'après ses dires. De plus, elle était d'une beauté frappante et faisait contraste avec la froideur de son nouveau mari.
Peu à peu, une certaine tension monta dans le couple. Une sorte de malaise, de colère et d'ennui. Benedicte était bien trop absorbé par son travail et vivait assez mal de vivre avec une femme. Le couple devint froid et distant. Il n'y avait plus cette passion qui semblait nouvelle pour Benedicte. Il se rendit bientôt compte qu'il n'aimait pas vraiment sa femme. Elle, elle pu apercevoir autre chose derrière l'homme glacial qu'il était. Une chose que même lui avait eu du mal à accepter. Chaque fois qu'ils se retrouvaient dans une certaine intimité, il devenait violent, ne pouvant prendre plaisir que par la douleur de son prochain. Elle l'accepta difficilement, mais n'eut pas le choix. Elle était étrangère et occupée un poste au ministère grâce à Benedicte. Se permettre de le quitter ? Jamais. De plus, depuis quelques temps, Benedicte était en proie à un stress omniprésent. En effet, il avait été attaqué par un loup garou il y a peu de temps et ne semblait pas s'en remettre. Il n'avait, heureusement, pas été mordu, mais semblait vivre assez mal cette expérience.
Trahison
- Spoiler:
1963 : Les cris emplirent la maison. «
Comment as-tu osé ? Traînée ! Garce ! » Les objets volaient dans le grand salon et venaient se briser sur la jeune femme, quand celle-ci n'arrivait pas à les esquiver. Emily pleurait à chaudes larmes, essayant de se défendre du mieux qu'elle pouvait. Alors, Benedicte attrapa le visage de madame Nott, plongeant son regard dans le siens. Un rictus de haine apparaissait enfin. Lui qui était si calme, lui qui ne montrait jamais aucun sentiment, il venait de craquer sous le choc. «
Je... Je vous aime... Je suis navré... J'ai eu peur que vous me rejetiez... » Un sourire mauvais tordit ses lèvres et il siffla entre ses dents. «
Rejeter ? Je ne t'aurais jamais regardé. Sang impur ! » D'un geste, il envoya son épouse contre un meuble. Sans attendre, il l'attrapa par sa sublime chevelure d'ébène et la traîna jusque dans son bureau.
Plus personne ne revit la jeune femme et il fut déclaré veuf à l'âge de 21 ans. Le jeune homme sembla difficilement s'en remettre, torturé par ce qui semblé être des terreurs nocturnes et des crises d'angoisses fréquentes. Les autorités se tournèrent vers lui, le soupçonnant d'être responsable de la disparition d'Emily, mais ils furent obligés de se rétracter grâce à l'emploie qu'occupait Benedicte. Peu de temps après, ils découvrirent qu'Emily était perpétuellement harcelé par un de leurs amis d'enfance. Une chasse à l'homme fut engagée et le sorcier fut arrêté de manière bien étrange. C'est à peu près à cette époque, qu'il prit sous son aile Charles, un sang-mêlé qui lui avait été chaudement conseillé. Depuis maintenant six ans, ses ''amis'' l'harcelaient avec cet individu. Benedicte envisagea même de le tuer pour arrêter d'entendre son nom. Finalement, l'idée lui parut bonne. Beaucoup se l'arrachaient et il décida que ce chien fou serait sa propriété.
Et l'araignée tisse sa toile, lentement, mais sûrement
- Spoiler:
1964 à 1974 : Les jumeaux rentrèrent finalement à Poudlard, tandis que Benedicte s'acharnait à monter les échelons à une vitesse frappante. Les craintes de l'aîné des Nott se trouvèrent fondées et Naomie entra dans la maison Serdaigle. Ce n'était pas un bon début et Benedicte fit des pieds et des mains, secrètement, afin qu'elle puisse changer de main, mais ce fut un échec. Il ne dit rien à sa soeur, ne lui adressa plus la parole et ne la regarda même plus. De plus, plus le temps passé, plus elle semblait se tourner vers une voie qui n'était pas celle d'une bonne famille. Lui, était entré au ministère, afin de s'infiltrer un peu mieux parmi les grands du monde des sorciers, mais Naomie semblait être emprunt d'un souffle de bonté. Lorsqu'elle annonça son intention de devenir Auror, des frissons d'horreur parcoururent l'échine de Benedicte. Elle venait de confirmer qu'elle n'était pas digne de porter leur nom. Il lui tourna le dos définitivement. C'est à cette époque que Tom Jedusor fit son apparition. Peu à peu, Benedicte s'intéressa de plus en plus près à cet homme et finit par devenir lieutenant. Sa soif de pouvoir se fit de plus en plus grande et il décida de passer à l'étape supérieure, montant les grades pour arriver presque au sommet. Il ne voulu pas essayer de devenir Ministre, ne voulant pas que toute l'attention du monde magique se porte sur lui. Les affaires commencèrent vraiment. Il devint directeur du département des accidents et des catastrophes magiques.
Si compliqué...
- Spoiler:
1974 à 1977 : Les meurtres se firent plus présent et Benedicte n'est pas des plus innocents. Le 16 février 1974 il affirma que toutes les mesures, de son côté, seraient prises pour que tous soient en sécurité. Affichant sa face inquiète au monde entier.
Petit à petit, la délicatesse de Lord Voldemort et sa discrétion finir par leur porter préjudice. En effet, des doutes se posèrent concernant tout membre appartenant au ministère. La création de l'Ordre du Phénix se révéla être la suite logique des événements. Benedicte, toujours en contact avec Albus Dumbledore pu recevoir de précieux renseignements et proposa son aide occasionnelle à cette nouvelle association. Petit à petit, il évolua dans une atmosphère de guerre où il jouait un jeu dangereux. Fin stratège, il s’immisça dans l'esprit du monde magique, s'appliquant à ne pas être démasqué.
Les arrestations pleuvent soudain sur des familles amies des Notts, les Sangs-purs se retrouvent enfermé à Azkaban et une nouvelle peur née chez Benedicte. La peur d'être démasqué. Ce n'est pas pour autant qu'il ne s'impliqua pas dans l'alliance avec des créatures magiques du monde entier, trouvant utile de rallier des partisans neufs à sa cause.
Ministre
- Spoiler:
1977 à 1979 : La mort du Ministre se trouva être un gros choc pour l'ensemble des sorciers, mais le pire pour Benedicte se trouva être son remplaçant. Elle qui avait toujours eu un œil sur lui, un œil de linx. Elle qui sembla tout savoir et qui appliqua une politique dure et plus efficace que son prédécesseur. Il n'aura jamais l'avouer, mais cette femme lui faisait peur. Cette recrudescence de l'autorité magique sembla activer l'Ordre, entraînant alors un jeu plutôt dangereux pour Benedicte qui dû aider ses amis, de tous les côtés. L'angoisse s'empara de lui et il commença à prendre une certaine dose de drogue pour arriver à tenir la cadence. Drogue, qu'il créait de lui-même, ne voulant pas se faire voir dans les mauvaises maisons, aux mauvais endroits.
Nouveau monde
1980 : Ayant prit ses habitudes, le rythme de la guerre lui apporta une vie qu'il trouvait agréable. Lui donnant un but, plus haut encore. En effet, son rêve étant de prendre la suite, ou la place, de Lord Voldemort. Cette idée, il la chéri de tout son être et dû la cacher finement grâce à ses propres dons. Fidèle au ministère, fidèle à Lord Voldemort et fidèle à ses amis de l'Ordre, Benedicte se trouve être bien trop gourmand. Des ennemies, il en avait de plus en plus. Que ce soit la jalousie ou la méfiance des autres mangemorts, celle des autres sorciers ou même celle des autres familles, il se rendit compte qu'il n'était pas à l’abri d'une trahison ou d'une tentative de meurtre. Il prit rapidement ses précautions, imitant son maître, il s'assura que sa vie serait encore longue et prospère.
- Spoiler:
Mais encore ?
• Benedicte écoute à longueur de temps de la musique classique, depuis toujours ;
• C'est un amant violent ;
• C'est un grand séducteur, qui pour arriver à ses fins, ne se gêne pas pour envoyer de doux baisers à une demoiselle haut-placé ;
• Il ne sourit que très rarement, sourire qui est dérangeant ;
• C'est un grand orateur ;
• Fin politicien, il aurait pu être avocat ;
• A une véritable passion en ce qui concerne la torture ;
• Sait un nombre incalculable de choses ;
• Très dur, il méprise beaucoup de choses. Surtout lorsqu'il s'agit de faiblesse ;
• Il s'est déjà fait attaquer par un loup-garou et a une peur bleue d'en devenir un ;
• Il n'était pas très sportif à Poudlard, jusqu'au jour où il a compris que cela pouvait lui sauver la vie. Aujourd'hui, c'est un très bon traqueur ;
• Benedicte a une balafre importante sur le torse ;
• Il déteste les Moldus, autant que les Sangs-mêlés. Mais ce qu'il ne supporte vraiment pas, sont les Traître à leur sang ;
• Il a un goût très prononcé pour les femmes froides, belle et noble, pourtant il fantasme sur Bellatrix Lestrange depuis toujours ;
• Il s'adapte à tout et sait très bien jouer la comédie ;
• Sa bague de mariage a été soigneusement caché, elle contient quelque chose qui lui est vitale ;
• Sa femme était une sang-mêlé, mais ne l'a jamais avoué à son mari, hormis le jour où elle a disparue ;
• Benedicte est excessivement protecteur avec sa famille, surtout ses frères et sœurs ;
• Il a un serviteur auquel il ne fait pas entièrement confiance ;
• A un appétit d'ogre en ce qui concerne le sexe ;
• Il connaît le passé de Lord Voldemort, voilà pourquoi il le méprise d'autant plus ;
• A une araignée comme animal de compagnie, il trouve ça cliché et doux ;
• Il aurait rêvé de parler fourchelangue
• Commence a chercher une nouvelle femme, afin de garantir sa descendance ;
• Il préfère les actes, aux paroles.
- Spoiler: