je suis une fille en manque de compagnie,
je parle aux murs et à ces portraits qui m'entourent !
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--------------------------------------------------------------------Doux et posée, l'enfant caresse l'eau de sa fine main, suivie de son grand-frère. Caché dans les montagnes anglaises d'été, elle savoure ce parfum de nature. Son endroit à elle. Elle y a pour habitude d'y venir, on peut dire que c'est son lieu sacré. Son petit coin tranquille durant les vacances d'été où la famille Vance peut se reposer. Apaiser les meurs d'une famille si banale. Avec son problème du lundi, d'une résolution venant d'un mercredi et d'un repos mérité pendant deux jours le samedi et le dimanche. Une famille anglaise que tout le monde peut apprécier et reconnaître. Des gens qui ne viennent pas du même monde. Si on avait dit à Mr Vance. Ou plutôt, Pierre Vance que sa fille était une sorcière, il aurait bien rigolé. Pourtant, là était la vérité. L'enfant n'était qu'un étrange personnel, une ombre fluette. Elle n'avait aucun reflet dans le monde moldu. Elle n'était pas comme eux, et ça, Madame Vance aurait pu le savoir dès la naissance de cette perle rare. De ce petit être si doux, si paisible. Une enfant calme et passionnée de découverte et d'aventure, avec pour frère, un enfant simple.
Emmeline grandissait rapidement, toujours le sourire aux lèvres. Elle était une jeune-fille de dix ans pleine d'énergie et de joie. Toujours heureux dans ce pays où le froid d'un hiver pouvait être glacial, l'enfant aimait sa vie paisible d'inniorante. C'est dans un été sublime qui rayonnait la maison des Vance qu'une lettre plutôt étrange fit son apparition. Emmeline, choquée, l'a lue, sachant qu'elle lui était destinée. Après avoir légèrement haussé les sourcils, elle tendit correctement la lettre à ses parents qui furent aussi choqué qu'elle. C'est quand la sonnette se fit entendre qu'Eddard Vance ouvra la porte à une charmante jeune femme. Une dame vêtue d'une longue noire fit son apparition et Emmeline donna un coup dans les reins de son frère qui allait pour se moquer gentiment de l'accoutrement que portait la grande Minerva McGonnagall. Elle se présenta avec une grande grâce que la mère, Elladora Vance apprécia sous le champ. C'est sous une délicieuse citronnade qu'Emmeline appris la vérité. Et c'est sur ces mots, qu'on lui donna une raison particulière. Qu'elle trouva un sens à sa douce existence. «
Emmeline, tu es une sorcière. » Elle éprouva un sentiment étrange, comme ci un voile entre son cerveau et son coeur venaient de se lever. Elle regarda ses parents qui écoutèrent le récit du professeur avec attention alors que l'enfant pensait déjà à son avenir. Et si elle ne brillait pas dans le domaine qu'elle était. Si sa réputation de née-moldue allait lui faire tâche. Et si, les sorciers ne l'aimaient pas. Des milliers de questions bêtes ou non, virent s'instruire dans son esprit qu'elle n'écouta pas la fin du récit de son professeur. «
On se retrouvera à l'école Emmeline, quant à vous, je vous souhaite de passer de bonnes vacances. » Elle adressa un sourire paisible qu'Emmeline admira le temps d'un instant avant que la sorcière ne parte. Puis la vie d'Emmeline changea. À tout jamais, l'enfant n'était plus la même.
i feel something so right, by doing the wrong thing,
and I feel something so wrong, by doing the right thing
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--------------------------------------------------------------------Un mois passé et la voilà. Elle, dans ce si grand château. De ces deux petites tresses on pouvait voir son émerveillement dans son regard. Elle regardait avec importance le ciel éclairé par des lumières et souriait. Elle adorait toute cette magie. Tout ça lui semblait irréelle. Mais non. Dans ces nuits d'été, elle rêvait d'en savoir plus, de découvrir ce nouveau lieu. Et puis l'été passa, laissant place à sa nouvelle école. Elle examina rapidement les lieux avant d'émettre un sourire paisible. Puis elle admira les personnes se déplacer et se faire répartir. Nombreux étaient les élèves. Elle était d'ailleurs l'une des dernières a passé sous ce chapeau que tant d'élève avait redoutée. Et dans quelle maison irait-elle ? Serait-elle une grande érudite ? Une maline ? Une courageuse ? Une loyale ? Elle l'ignorait. Le choix de sa maison lui était important, elle serait enfin où elle irait. «
Emmeline Vance ! » Des acclamations sur son prénom, comme pour chacun. Laissant la petite silhouette fluette sortir de la foule et appartenir à une maison. Elle regarda les regards tournés vers elle, cherchant un point de soutien. Un repère dans ce moment de solitude, puis le chapeau se mit à lui parler. «
Des aptitudes parfaites pour serpentard. Cette maison pourrait te donner une autre personnalité que tu ignores. Mais mon attention se retient sur ta grande loyauté, telle qu'Helga Poufsouffle en serait fière. » Elle retint sa respiration. Sa tête se tourna vers la table des verts, qui la fixait avec intérêt, mais certains l'air dégoûté de la voir si joyeuse. Il avait reconnu l'impureté de son sang et lui jetait des regards glacés. Quand au jaune et noire, ils lui souriaient gentiment, comme pour la rassurer. C'est sur ce moment que le chapeau qui avait pris le contrôle du temps avoua. «
Poufsouffle ! » L'état d'Emmeline rassura son visage et l'acclamation de sa maison l'a fit sourire. Le professeur McGonagall lui jeta un doux regard paisible et la laissa partir, les deux petites tresses aux vents. Si elle savait le long périple qu'elle allait avoir durant ses années à Poudlard, son air paisible aurait changée. Mais elle profitait de sa nouvelle famille, le sourire aux creux des lèvres.
Son regard se pose sur le chaudron devant elle. Sa main tremble et elle hésite. Elle regarde le professeur Slughorn s'agiter et s'émerveiller devant l'odeur des potions alors que la sienne est à en faire peur. Sa main tremble telle que l'adolescente loupe son dosage. C'est sans compter sur Marlene McKinnon, sa partenaire qui l'aide avec amusement. Durant ses années à Poudlard, le pire ennemi d'Emmeline était la potion et les chaudrons. Elle avait toujours eu horreur de cette matière qui ne désirait pas de son talent peu créatif et de sa main lourde. Assez douée pour les cours de sortilèges, durant ces années à Poudlard, Emmeline avait trouvé un lieu dans lequel sa joie de vivre était démesurée. Accompagnée d'amie sur lesquels elle pouvait se reposer, elle passait ses années le sourire aux lèvres, sans un sentiment de peur envers les autres personnes de poudlard. Elle regarda le temps qu'il restait sur son philtre de paix et y ajouta un ingrédient en plus. Elle avait peur de ne pas avoir compris la leçon et commençait à avoir peur, la potion étant souvent demandée lors des ASPIC. «
Tu crois que c'est bon ? » Marlene qui elle relisait la liste des ingrédients lui sourit gentiment. «
Oui, tu n'as pas oublié la poudre de pierre de lune ? » Les ateliers de potions étant tous bons, seuls les deux jeunes filles doutaient encore. Emmeline, dans une insouciance générale attrapa de la poudre, sans remarquer que ce n'était pas la bonne et la glissa dans le chaudron. «
Marlene, viens voir, est-ce que c'est ça ? » Les deux têtes approchées, il n'en fallut pas longtemps pour que la potion explose et laisse une longue fumée noire. Des voix se mirent à rire avant que les jeunes filles ne relèvent la tête devant le professeur de potion qui avait l'air choqué de la situation. On ne pouvait percer le visage des deux enfants, cachés par la noirceur et la crasse de l'explosion, mais on pouvait rapidement remarquer les regards que les deux se jetaient. Si le professeur n'avait pas l'air si énervé, elles auraient ri dans un fou rire général, mais la situation n'était pas aisée. «
McKinnon !Vance ! Mais que m'avez-vous donc fait ? Ce n'est pas compliqué, deux ingrédients seulement ! Je suppose que c'est votre meilleur talent Miss Vance, de tout faire exploser ! Je vous ajoute une heure de colle et cinq points en moins pour Gryffondor et Poufsouffle ! » Les regards d'Emmeline et de Marlene se tournèrent et elles hésitèrent une nouvelle fois de rire. Emmeline, gênée d'avoir embarqué Marlene dans son affaire fut prise d'un élan de justice, telle était sa devise. «
Professeur Slughorn ! Marlene n'a rien fait, j'ai dû ajouter un mauvais élément dans la potion, mais c'est de ma faute ... » Le professeur, vexé de voir que sa potion qu'il trouvait si facile, tourna le dos sans regarder derrière lui la pauvre Emmeline encore sous le choc de faire payer ses crimes à une amie innocente. Elle se tourna vers son ami lionne avec un regard désemparé que celle-ci lui répondit par un sourire. «
On s'en fiche Em', ce n'est pas grave, je t'aiderais à bosser là-dessus, c'est bon. » Emmeline qui se vit sourire, continua sa journée, puis ses années, comme ci elles étaient éternelles et que rien ne pourrait l'arrêter.
i was brave enough to die,
and there's no hell that he can show me
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--------------------------------------------------------------------Des années passées. Une enfance envolée. Elle était belle, la vie d'adulte. Travailler pour se nourrir, profiter légalement d'une chose qui tenait notre âme, si lugubre que macabre. Voir un sentiment aboutir sur un autre. Joie, douceur, désespoir, haine, tristesse, souffrance. Une particule de mot qu'un adolescent pourrait rigoler. Après tout, ce ne sont que des mots. Des mots banals qui font de notre vie, un soupir éternel ou une inspiration mortelle. Qui élit le grand fil de la vie, le chemin tracé. Sa chevelure s'élance dans un élan acharné avant de se frotter contre le bois. Elle ferme un instant les yeux, fatigués de sa journée d'exercice. Son travail d'apprenti-aurror se fait dur. Mais son talent et sa passion sont plus fort que tous et la jeune-femme, plutôt enfant, se retrouve bercé par le travail qu'un adulte porte avec fierté et combativité. La nuit fraîche dans le bar où se trouve la jeune Vance, l'apaise. C'est quand un vieux rire, poussiéreux, retire la douce de ses pensées. C'est en voyant la grande figure masculine qu'elle à temps admirer qu'elle se relève dans un élan rapide, rajustant sa cape de sorcière correctement. «
Vous n'avez pas changés, Mademoiselle Vance. » Dit-il avec un rire léger qui surplombe celui de la brune. Elle assigne un signe de tête de politesse et ajoute à son tour, comme par fierté à son tour. «
Vous non plus, professeur Dumbledore. » Elle l'avait toujours admiré. Cet être, si fort, si sorcier. Le seul à être capable de repousser les forces du mal qui hantait le coeur de la née-moldue. L'impure se devait forte, mais que faire contre une armée qui l'a détesté sans la connaître réellement. Elle essaya de reprendre un air sérieux, mais le professeur était amusé de l'enfant. C'était lui qui l'avait convié dans un lieu si sombre, envoyant un hibou dans l'après-midi. Et si le plus grand professeur dans le coeur de la jeune Vance désirait lui parler, elle ne pouvait pas lui refuser. «
Allons Emmeline, ne soyez pas gênée. Il n'est pas rare de voir une jeune fille comme vous s'assoupir dans un lieu sombre après une journée de travail fatigante. Votre travail se passe bien ? » Tout un état de politesse et de finesse que la nymphe impure appréciait. Elle avait toujours aimé entendre le grand professeur de poudlard parler, représentant une finesse d'esprit qui lui rappelait son paternel. Un penseur plutôt qu'un guerrier. «
Tout va bien, je vous en remercie Professeur. J'espère que tout va bien à Poudlard, même si malgré moi, j'espère que vous n'avez pas trouvé l'héritier de mes talents dans la potion. » Avoua-telle avec un léger voile sur la voix, qui se voulait rieuse. Le professeur rit à son tour avant de se lancer dans une conversation qui se voulait simple et basique. Ce n'est quand il remarqua que la jeune femme était assez éveillée pour comprendre le sens dont le vieil homme voulait en venir. «
Emmeline, si je t'ai demandé de venir en ces lieux, ce n'est pas pour parler de simples choses. C'est bien plus complexe, mais je ne doute pas de tes talents. »D'une petite toux pour s'éclaircir la voix, il regarda la belle nymphe avec une intention précieuse qu'elle essayait de prendre avec sérieux, écoutant chaque parole comme s'il en coûtait une vie. «
Je suppose que tu as dû entendre parler des mangemorts, n'est-ce pas ? » Elle hocha la tête rapidement. Après tout, qui ne les connaissait pas. «
Bien sûr. Ce sont les soldats du seigneur des Ténèbres. » Le professeur ajusta ses lunettes avec un sourire bienveillant. «
C'est exact. Si je t'ai demandé de venir en ces lieux, c'est que je fonde moi-même, mon armée. Je suis contre ces actes de terreurs et la monstruosité dont font par les mangemorts. Cette armée est secrète, à part les membres, peu en connaisse l'existence. » Il ajouta une pause, donnant un ton à sa voix, pendant qu'Emmeline sentait son coeur battre de plus en plus. «
Ma question sera claire, mon enfant. Voudrais-tu faire partie de l'ordre du phoenix ? En jurant de défendre les moldues et les sorciers innocents. » Son coeur vacilla. Un si grand mage, voulait d'une personne comme elle ? Une folle dingue qui ne sait que faire exploser des potions ? Elle baissa la tête, comme pris d'un honneur. Elle essaya de réfléchir, mais c'est sûrement l'une de ses pires qualités qui pourraient un jour la perdre, qu'elle releva doucement son visage, une lueur d'espoir. «
Professeur, au ministère on entend souvent parler des actes sur les nés-moldus. Les personnes comme moi ... Savoir que nos vies sont en danger, simplement parce que notre sang est différent ne changera rien. Pas même ma pensée. » Il ajouta un regard assez surpris, cherchant délicatement le sens des paroles de la jeune femme qui avala son verre d'eau fraîche pour se donner la force à continuer. «
Si vous pensez que j'en ai les capacités, alors c'est avec plaisir que je ferais partis de votre ordre. Je veux simplement que le sang cesse. » Il ajouta un large sourire avant de lui donner les instructions et de se lever, l'accompagnant jusqu'à la sortie. Dans la fraîcheur de la nuit, il l'a raccompagna jusqu'à son petit appartement dans une allée de résidence de sorcier et ajouta. «
Emmeline, tu as toutes les qualités pour être une grande sorcière et membre de l'ordre, je sais que je peux compter sur toi. » Et sur ces paroles qu'il s'en alla, laissant l'adolescente pleine de rêve.
don't get too close it's dark inside
it's where my demons hide
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--------------------------------------------------------------------Le sourire orna ses lèvres quand elle entra dans le bar. Elle n'était pas une bohème à l'âme perdue, se nouant dans un lien affectueux avec la boisson. Elle resserra sa veste contre elle, le froid ayant envoûtée son petit corps frêle. Elle restait figée devant cette entrée, à le regarder. Elle souriait à peine, ressentant les battements de son coeur. Son corps expirait, ressentait la vie. Elle renaissait chaque jour en sa présence et la vision de cet homme pouvait la détruire. Jamais Emmeline n'avait autant désiré appartenir à quelqu'un ou que quelqu'un lui appartienne. À Poudlard, l'enfant n'était qu'une jeune fille insouciante, sans passion pour l'amour fou. Elle se plaisait plus à en apprendre plus sur la magie que sur les garçons. Pourtant, il avait toujours été différent. Si calme et paisible, si timide. Un souffle chaleureux l'a fit sursauter. McKinnon, sa plus grande amie des potions la regardait avec un petit rire, alors qu'elle enlevait le bonnet chaleureux de ses cheveux, laissant glisser les quelques flocons de sa chevelure se déposer contre le sol. «
Arrête de le fixer et va lui parler ! » L'encouragea-telle. Marlene avait toujours tout fait pour rapprocher le timide de la douce, comme si elle ne se déguisait qu'en cupidon à chaque fois qu'elle les croisait. Et il ne faut pas dire qu'elle avait échouée. Loin de là. Emmeline se rendait souvent au bar depuis un certain temps, non seulement pour parler de l'ordre avec Peter, mais pour passer du temps avec lui. Elle éprouvait une sympathie face à lui et il faut dire qu'elle n'était pas faible au charme du marauder badboy. Elle était l'agneau qui tombait dans les griffes du loup. «
Marlene, arrête de raconter des bêtises ... Sinon tu vas bien ? » Elle essaya de changer de sujet, mais la lionne ne s'avoua jamais vaincu. Les joues roses de la petite Emmeline lui donnèrent ce teint de petite poupée et Marlene explosa dans un piaffement de rire avant de faire un geste, appelant Peter à les rejoindre. «
Oh Peter, tu vas bien ?Regarde qui j'ai croisé ici. » Elle lui fit un clin d'oeil qui ne se voulait pas discret, mais qui amusa la galerie. Elle se tourna pour admirer Emmeline qui salua l'homme qui l'a dépassé largement. Marlene se permit un petit sourire amical avant de lâcher paisiblement. «
Oh, je viens d'oublier que je devais passer voir une amie, je dois y aller, passez une bonne soirée ! » Elle se tourna, la chevelure au vent et l'air amusé avec son petit sourire fier. Emmeline admirait sa façon d'être, sa fierté et sa force à tout épreuve. Elle regarda Peter à nouveau avant de sentir son coeur, mourir à petit feu. «
Pettigrew, tu feras la fermeture ! » La voix d'un vieil homme s'installa dans la pièce, remplie de deux personnes. Une tasse à la main près du feu, Emmeline regardait les flammes en essayant de cacher l'envie de prendre l'homme dans ses bras. Elle ne voulait que lui. Voulait-il d'elle ? Elle s'imaginait déjà se faire rejeter de sa part. Elle avait une peur soudaine d'un refus qui la briserait. Les temps qu'elle avait passées avec Peter lui était les meilleures et le quitter, lors de la plus belle période de l'année lui serait fatal. Prise d'une fatigue, elle ferma les yeux avant de s'endormir dans la chaleur de la cheminée au côté de Peter, qui hésita un instant de la prendre dans ses bras. C'est sans qu'il ne puisse résister qu'elle s'accrocha à son corps, le siens si maigrelet contre le jeune homme, ancien adolescent devenu un homme fort. Il passa une main dans ses cheveux avant d'admirer la beauté de sa pâleur, sa sublime chevelure aux boucles improbables, ses lèvres fines. Tout appelait l'animal en lui et le corps de la jeune-femme ne pouvait que le laisser simple et non indifférent. Il l'a regarda sans compter le temps avant de l'a réveillée, paisiblement. Il prit par de se dégager de son étreinte, de peur de la voir hurler à la suite, détestant la douceur de son sommeil. «
Emmeline ... Emmy, debout, tu devrais rentrer chez toi, je dois fermer. » Il lui apporta un verre d'eau pour l'a réveillé tendrement, tandis qu'elle s'essuyait doucement les yeux. La brutalité de la fin du rêve d'Emmeline l'a fit rugir, elle le voulait encore. Elle le regarda s'éloigner pour jeter un rapide coup d'oeil sur le bar. De dos, elle toucha ses lèvres avec l'espoir d'avoir ressenti un baiser qui viendrait lui nourrir ses nuits. Mais rien. Son coeur s'arracha une nouvelle fois, dénouant des battements insupportables. Elle se releva avant d'assurer un sourire qui cachait la déception sur son visage. «
Oh, désolé Peter, il fallait me réveiller avant. Je m'excuse. » Elle enfila son manteau avant de se couvrir comme il faut et d'ouvrir la porte. » Une hésitation. «
Euh ... Emmy, attends moi, je vais te raccompagner jusqu'à ta rue, c'est plus sûr. » Elle se retourna avant de sourire gentiment. Elle regardait la neige tombée de nouveau et éclaira un sourire pendant que toute la neige dévalait dans ses cheveux en bataille. Peter s'abstint de tout contact avec elle. Il pouvait sentir les battements dans le coeur de la jeune sorcière à ses côtés. Arrivé devant son petit appartement, elle regarda, lui faisant face. «
Merci Peter. » Elle baissa sa tête, comme pour cacher le trouble dans son être. Elle se donnait la définition que son amour propre n'était que la souffrance de son âme. «
Emmeline ... » Il remarqua la larme qui coulait sur la joue de la tendre nymphe et essaya de se ressaisir. Il ne pouvait rien faire devant le visage si vaste, si perdue, sa poupée en porcelaine laissait une part de cire sur sa joue. «
Tu ... Je ... » Sous un élan, elle releva la tête, avant de pousser doucement sur ses jambes. Comme pour grandir avant de ce percher pour accrocher ses bras autour de la nuque de Peter. Nul besoin qu'elle continue, ce geste parcourut le coeur des deux jeunes adultes et leurs lèvres se retrouvèrent. Mêlés dans une douce danse paisible qu'ils apprécièrent. Les flocons qui ne s'arrêtaient pas de tomber donnait l'image d'un couple parfait, s'embrassant sous une douce nuit d'hiver, sans ne jamais avoir peur. Et c'est ainsi que le coeur d'Emmeline se raviva d'une chaleur qu'elle n'avait jamais connue. Un amour qu'elle s'était interdit, mais qu'elle avait fini par découvrir avec un tel plaisir. Enfin, elle l'avait.
Son Peter