NOM : Delacour, la grandeur et la richesse française s'y reflète tellement bien. L'élégance résonne lorsqu'on prononce ce nom. La richesse des Delacour n'arrive peut être pas à la cheville de celle des grandes familles anglophones, mais les Delacour ont un trésor plus grand, leur nom . PRÉNOM(S) : Cesaria est son premier prénom. Ses parents voulaient un prénom noble et attachant pour leur petite protégée. Un prénom qui s'accorderait avec leur volonté d'élégance et de brillance. Aurore, son deuxième prénom, l'est tout autant, noble et frais. ASCENDANCE : la jeune femme est de sang-pur. Mais chez les Delacour, cela n'importe que peu. Leur nom est bien plus important que leur ascendance. Sa fierté, c'est d'être une Delacour, non une française de sang pur. ÂGE : elle est âgée de dix-neuf printemps, née un quatorze février. Elle joue souvent avec son âge, et elle aime le cacher, le masquer, le changer.  LIEU DE NAISSANCE : la belle est à née à Arbois, en France, là où ses parents possédaient un grand domaine Un lieu perdu, mais un lieu calme, paisible, où elle aimait vivre. SITUATION SOCIALE : la belle est célibataire, sa vie sentimentale est aussi pétillante que de l'eau plate en flacon. On la voit souvent accompagnée, mais c'est parce qu'elle aime attirer les regards. ANCIENNE MAISON :Elle a toujours voulu faire ses études à Beauxbâtons, étant plus française que jamais. Mais la vie en a fait autrement, et la belle s'est retrouvée à Serpentard. Un choc, oui, un choc immense pour ses parents, mais aussi pour elle. PROFESSION : elle est botaniste. Son amour pour les plantes est tellement grand, sans doute parce qu'elles sont imprévisibles, nobles et peuvent être dangereuses. Elle crée des philtres à ses heures perdues, pour ceux  manque d'amour, de chance ou de vengeances. BAGUETTE : du tilleul argenté pour le prestige et la beauté, un cheveux de vélane pour son aspect mystique, une grande souplesse pour son côté mystérieux et lunatique et une petite taille de vingt centimètres, pour sa discrétion. Sa baguette reflète la personalité de la petite française,. PATRONUS : Un grand papillon doux au premier abord mais qui peut être venimeux. . MIROIR DU RISED : sa petite soeur, une enfant douce et parfaite qu'elle aimait à en perdre pied. La petite est décédée à la suite d'une chute mystérieuse. Des mauvaises langues ont accusés Cesaria, à son grand désespoir . EPOUVANTARD : un trou noir, infini et muet, symbole de la solitude. Oui, malgré son caractère fier, elle a peur de finir ses jours seule, avec pour seule compagnie un chat qui n'arrive même plus à miauler. FACULTE SPECIALE : Aucune. Mais certains disent que son côté lunatique et mystérieux en est une.  Sous ses airs d'ange, de princesse hautaine, qui pourrait se douter que se cache un petit démon ? Personne.

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? votre Evidemment, je suis fière d'être de sang-pur. Mais pour moi, c'est comme être fière d'avoir une belle maison. Être de sang-pur, oui c'est bien, on a de la renommée, on se sent puissant. Mais la valeur du sang, j'en fait pas une maladie comme ces grandes familles anglaises à qui on interdit presque le contact avec quelqu'un de sang-mêlé. D'ailleurs, je ne demande pas au premier venu son ascendance pour savoir si j'ai le droit de le fréquenter ou non. Je trouve ces idées de pro sang-pur endurci trop arrêtées et idiotes. Oui, idiotes, et je n'ai pas peur de le dire. Pour moi, la véritable fierté, c'était de parler avec un fort accent français à mon arrivée à Poudlard, de crier haut et fort mon nom, de dire à tout le monde que je suis une Delacour.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Une menace. Un mot bien étrange, avec lequel je ne suis pas vraiment familière. Un mot qui me paraît si lointain, un mot que j'ai l'impression d'avoir oublié, rayé de mon vocabulaire. Oui, rayé. Je l'avoue, j'ai un défaut. Un défaut qui toutefois, ne m'empêche pas de vivre, bien au contraire. Je l'avoue, je n'ai peur de rien. J'ai longtemps essayé de ressentir cette étrange sensation, la peur. Mais je n'arrive pas à trembler, à faire battre mon coeur d’effroi. J'ai pourtant presque tout essayé, ou presque. J'en ai vraiment envie. Oui, j'ai vraiment envie d'avoir peur. Peur pour l'avenir du monde, peur pour ces pauvres petits nés moldus qui risquent de se faire égorger. Mais je n'y arrive pas. Alors je suis là, à regarder le monde des sorciers pleurer. Je n'ai pas toujours été digne des portes du paradis, loin de là, mais ces extrémistes vont trop loin, beaucoup trop loin je dois dire. Après tout, les gens font bien ce qu'ils veulent, et parfois, les sentiments sont bien plus fort que le sang. J'aimerais bien moi, qu'un de ces militants tombent amoureux d'un moldu. Au moins, il ferait tomber ce voile d'illusion qui couvre ses yeux et il arrêterait de penser qu'on peut massacrer des enfants, des innocents, seulement parce qu'ils sont "sang de bourbe", comme ils disent misérablement.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Je ne sais plus quoi penser. A vrai dire, avec tout ce qu'il se passe, il est difficile d'avoir confiance en quelqu'un, et encore moins en une force politique. Je me suis surprise à approuver leur politique, celle qui n'affiche aucune tolérance. Après tout, c'est ce qu'il faut pour lutter. Mais lorsqu'une personne du ministère est venue contrôler mon jardin botanique privé, j'ai tout de suite moins apprécié. Fort heureusement, il n'a pas remarqué mes petites fioles destinées à des clients qui cherchent l'amour, ou pire. Et puis, leur politique est allée de plus en plus loin, ne laissant presque aucune liberté. Et ma liberté, j'y tiens. J'y tiens par dessous tout. La sécurité, c'est important. Mais au prix d'être répresive à ce point, non. Et puis, j'ai entendu que des mangemorts travaillaient pour le ministère. Impossible d'accorder une confiance solide en ce ministère si ceux contre qui ils luttent en font partie.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Les mangemorts. Une drôle de secte dont le gourou est certainement alcoolique. S'ils m'entendaient, je pense qu'ils n'hésiteraient pas à me tuer. Tant pis, qu'ils viennent. Je l'ai dit, je n'ai peur de rien. Je n'ai aucun camps en particuliers. Je ne suis ni bonne, ni mauvaise. Je pense juste que ces massacres n'ont aucuns sens, et qu'ils n'ont pas toute leur tête. Je pense à ces pauvres gens, trop faibles pour lutter, qui se font contaminer par cet étrange virus de méchanceté, ou de peur. Oui, puisqu'il est clair que certains agissent par peur. C'est lamentable. Misérable. J'aurais beau dire ce que je veux à leur sujet, ça ne changera rien. Malgré leur folie, ils ont l'air déterminé.Mais je pense qu'heureusement que certains des partisans de ce cher Voldemort se cachent, enfuis sous un masque, sinon, je ne parlerai plus à personne... Du moins, je parlerai encore moins. Oui, parce que parfois, on doit me prendre pour une de leur victime, avec mes manières mystérieuse. Mais je suis comme une rose. Je suis belle, je paraît innocente, inoffensive. Mais mes épines font mal. Et paradoxalement, ceux qui me connaissent réellement pourraient me prendre pour une des leurs.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Eux, ils n'ont pas l'air d'une secte, mais n'en sont pas plus crédibles. Lorsque j'ai entendu leur nom, lorsque j'ai su ce qu'ils voulaient, je me suis dit qu'ils avaient du courage. Peut être même trop de courage. Ils sont là, à vouloir faire régner l'ordre, ils se battent pour le bien. Un but très louable, vraiment. Mais j'ignore s'ils sont réellement à la hauteur. Tout ce que je vois, c'est une petite bande soudée contre le mal. Je ne veux pas juger, je ne veux pas prétendre l'avenir, mais j'aimerais qu'ils fassent leurs preuves. Oui, je ne suis pas non plus cruelle. D'ailleurs, j'aimerais que grâce à eux, on arrête de lire que de pauvres gens se sont fait assassinés. Oui, j'aimerais qu'il y ait moins de sang, moins de malheur. J'ai l'impression de parler comme eux parfois, et ça me dérange aussi. Je n'ai pas de camp défini. Mais tout ce que je veux, c'est revenir à un monde normal, un monde où je peux vendre mes philtres plus ou moins légaux sans me faire contrôler toutes les semaines, un monde où on peut parler, dire d'où on vient, sans se prendre un joli petit éclair vert dans les yeux.