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 Hellhound - Charles Aspund

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Leto Lonerider

Leto Lonerider
COLLATERAL DAMAGE

PSEUDO : Rod
LETTRES SECRÈTES : 28
ÂGE : 21 ans
PROFESSION : Ancienne auror, mercenaire

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MessageSujet: Hellhound - Charles Aspund   Hellhound - Charles Aspund EmptyJeu 5 Juin - 20:40


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“ Hellhound „
CHARLES ASPUND&LETO LONERIDER



L’endroit était enfumé. L’unique lustre croulant sous les chandelles n’était même plus visible, et seules les lumières troubles des candélabres arrivaient à percer cette atmosphère toxique. Lourd, l’air saturé se voyait également fournit en fines particules d’alcool, de salive, et de remords. Tout ceux qui l’entouraient, assis, goguenards ou abattus étaient au fond tous les mêmes. « Lonerider.. » Ses yeux bleu se posèrent sur le ventre bien trop rebondit du patron, avant de remonter jusqu’à son visage engraissé. « Comme d’habitude je suppose ? » En silence, la jeune femme acquiesça. Une main occupée à triturer un galion, l’autre à frapper la table de bois crasse de ses ongles longs et sales, la jeune femme n’ouvrit même pas ses lèvres qui pourtant ne restaient jamais fermées très longtemps. Le quinquagénaire remarqua ce silence bien trop inhabituel de sa part et resta un moment planté là, devant elle, lui et son torchon au marron peu hygiénique attaqué à sa lourde ceinture de cuir. Alors que la mercenaire avait déjà détourné son regard de l’homme, elle ne put s’empêcher de réagir à cette attention dérangeante qu’il lui portait par un léger soupir d’énervement. Point de mots, point de remarque acerbe de la part de la rousse au caractère pourtant enflammé. « C’est une blague j’espère. » Il avait fallu au patron qu’il s’assoit en face de la jeune femme pour finalement la faire réagir. « Tu crois vraiment que je suis d’humeur à écouter ta vie de cocu pendant l’un des rares moments ou je peux être insolée de personnes dans ton genre ? » Les billes bleues semblaient presque éclairer l’homme sur lequel Leto posa de nouveau ses yeux, une lumière nécessaire au milieu de la sombre taverne. « Dans mon genre ? Tu dois de l’argent à d’autres que moi ? » Un sourire acerbe creva les joues de l’intéressée, et le galion s’agita de manière plus rapide entre ses doigts fins. « Je vais en gagner un bon paquet ce soir Elric. T’en fait pas, je vais te les payer les vomis infâmes que tu oses appeler poridge. »
Le dénommé Elric se redressa un peu sur son séant, la petite chaise de bois n’étant définitivement pas adaptée à son fessier, mais ce n’était pas parcequ’il était vexé. Les traits de son visage se détendirent en entendant les piques de Leto, et on eu cru que traiter sa nourriture de rejet organique était l’un des plus beaux compliments qu’elle ai pu lui faire. « Et bah voilà, je la retrouve bien là, la terrible Lonerider ! » Faisant un signe de la main à un de ses employés, celui-ci vint leur apporter deux pintes. Posant ses bras sur la table, l’homme se pencha en avant. « Pour que tu sois comme ça avant un de tes contrats ma belle, c’est que celui-ci est spécial. » Ses lèvres féminines se plongèrent avec avidité dans la boisson couleur d’or. « Je me trompe ? » C’était comme si elle cherchait à vouloir terminer sa bièrraubeure cul-sec. Reposant la chope sur la table, sa langue lécha sa lèvre supérieure encore un peu couverte de mousse. « Tu crois vraiment que je te trouve sympathique, hein ? » La moue d’enfant froissé qu’il arbora malgré lui fit lever les yeux de Leto au ciel. « Ouais, si tu veux savoir. C’est pas comme d’habitude. D’habitude je m’en fous, je suis prête. J’y vais. » D’un mouvement de la main, elle envoya le galion en l’air et le récupéra au centre de sa paume. « Mais je refuse tout le temps des missions si près de la pleine Lune. C’est comme si chacun de mes mouvements avait envie de.. » D’être exacerbé. Violents. Sanglants. Elric soupira. « Ça doit pas être facile pour toi, je comprends. » Haussement de sourcil, et pièce qui reprenait un rythme fou entre ses doigts blanchâtres. « Tu piges rien mon vieux. Ma vie, ce que je fais, elle sera toujours meilleure que toi dans ton trou à rat. Ou que celle de l’autre con qui est censé être mon coéquipier. Qu’on soit bien d’accord, si jamais il s’avise de me dire une nouvelle fois à quel point ma condition est pathétique, Elric, il ne sera même plus en état pour devenir l’un de tes poivrots d’habitués.. Je te le garanti. »

Un portoloin et plusieurs minutes de marche plus tard, Leto avait quitté la chaleur moite de la taverne pour le froid mordant nocturne. Les vagues se fracassaient contre les rochers d’ébène, et elle pouvait sentir la fraicheur de l’écume lui lécher le visage, accentuant la température plutôt basse. Evidemment, ce fameux coéquipier était en retard. Celui qu’elle avait eu l’honneur de connaître quelques jours auparavant, Charles. Charles Aspund, nom de famille qu’elle avait mémorisé avec précaution afin de faire des recherches quant à son ascendance. Son ascendance tout aussi moisie que celle de Leto par des moldus et autres sang-mêlés, sang-de-bourbes et cracmols. Tout ce qui valait visiblement l’opprobre de cet homme faisait pourtant partie de ses veines violacées. Putain, il était pareil qu’elle, et pourtant, c’était comme s’ils faisaient tout deux partie d’un autre monde. Elle qui pourtant savait faire sa grande-gueule, Leto, elle qui s’avait si bien s’attirer les foudres de tout à chacun avec la même aisance que celle de respirer, elle elle avait gardé un sentiment profond de dégoût envers lui. Charles Aspund, Charles le sang pourri mais au combien supérieur au tiens. Pauvre chienne. Rien qu’à penser à son attitude, la jeune femme cracha au sol, au moment exact ou sa seigneurie avait décidé d’arriver. « Si t’étais arrivé un poil plus tôt, mon molard t’aurait probablement touché. Comme quoi être ponctuel, ça a du bon. » Un frisson parcouru son échine tandis que le vent hurla. La patience n’était pas le fort de la jeune femme, mais attendre en un lieu aussi dangereux était encore plus déplaisant.
Le cimetière d’Azkaban.
Personne ne surveillait les morts. Il n’y avait ici ni gardien ni croquemort, seulement une immensité de pierres macabres, marquant ça et là l’emplacement d’une tombe. Aucune inscription n’indiquait les corps qui, à quelques mètres sous leurs pieds, gisaient oubliés sur cette île maudite. Peut-être que là, marchant aux côtés de Charles, Leto marchait également sur le cadavre de son propre père. Ou peut-être était-il toujours enfermé dans ces cellules dont on ne sortait qu’à l’horizontale. Dans le fond, elle s’en fichait. L’esprit rivé sur la tâche qu’ils avaient à faire, elle suivait l’homme qui, dans la paume de sa main, tenait un objet crucial. Un sortilège ou un maléfice, peu importait, la chose importante étant que celui-ci indiquait la bonne tombe. La mercenaire ne connaissait même pas le nom de celui qu’ils allaient profaner, seulement qu’ils allaient devoir se salir les mains. Plusieurs artéfacts étaient visiblement cachés dans le corps pourrissant de l’homme, homme que la famille ne pouvait réclamer.. Faute de famille. S’aventurant toujours en silence dans l’étendue rendue désertique à cause des vents violents qui avaient comme habitude de maltraiter ce bout de roche perdu au milieu de la mer du Nord, Leto enfila prestement de lourds gants de cuir, mais qui restaient suffisamment fins pour ne pas l’empêcher de d’utiliser sa baguette sans grand problème. « T’es à la botte des Nott non ? Tu voudras que je te laisse un moment de silence pour te repentir sur la tombe des consanguins qui ont réussi à atterrir ici ou ça ira ? »
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