NOM : Underwood. Fille des bois, dans l’sous-bois. Les oiseaux chantent, les oiseaux pleurent. Et toi papa, dis-moi pourquoi. Pourquoi les bois et pourquoi moi ? J’ai mal papa. J’ai mal de n’être pas toi. De porter ce nom qui n’est pas moi. Entaché par l’abandon papa. Et toi tu soupires en me disant qu’il vaut mieux se fondre dans la masse, qu’c’est mieux comme ça. Mais c’est ton nom que je veux porter et pas celui d’une mère que j’connais pas. Mon nom ma tare. Et devant l’abandon inexplicable d’une mère, je reste médusée. Alors papa dis-moi pourquoi. Aurais-tu honte papa ? Quand on me demande je suis fille de qui, moi je réponds que je suis fille de toi. Depuis toujours, elle porte ce patronyme peu glorieux. Entaché par les soupirs d’un père souhaitant faire au mieux. Parfois souillé par le souvenir d’une mère qui a préféré fuir. Elle est la fille de l’étranger. Ni d'ici, ni d'ailleurs. Ses racines se prolongent dans les ruelles pavimenteuses d'un passé brumeux. De chaumière elle n'a, l'étrangère. PRÉNOM(S) : Kalaina. Kalaina mystérieuse ; nymphe d’un Orient lointain. Le soleil semble avoir marqué sa peau de ses maux. Il se lève dans ses prunelles pour finir sa course le long de ses pommettes rosées. Et personne ne sait qui elle est vraiment ; son errance, son histoire. Kalaina exotique ; sucré-salé acidulé. Chérubine de ces quelques charlatans qui trinquent le soir dans les cafés. Parce qu’elle le suivrait partout, son père ; ce héros des zéros. ASCENDANCE : C’est avec dédain qu’elle dégueule sur ces idées corrosives à propos de la nature du sang. Cette guerre incessante n’a que trop duré ; alors elle souhaite bannir à jamais cette intolérance, ce racisme déguisé. Quant à son sang ; probablement impur, à coup sûr vermillon. Aux dernières nouvelles, il était rouge. ÂGE : Vingt-quatre ans depuis mon dernier anniversaire, c’est pas comme si je les comptais encore hein. Elle est né le dix novembre et, fourbe comme le scorpion qui rampe sous les sables brulants de l’Orient, son dard lacère les idéaux de sa révolte.  LIEU DE NAISSANCE : Londres. Durant cette nuit noire, pluvieuse, dont les gouttes, encore, roulent sur les pores incisifs de sa peau opaline. Une chaumière, un père… et une mère. Encore et toujours cette foutue mère, t’en as pas marre d’parler d’elle ? SITUATION SOCIALE : Fiancée, promise et mariée à sa liberté, vibrant sous les caresses langoureuses de son nouvel amant : l’indépendance.  ANCIENNE MAISON : Et t’y crois toi ? Poufsouffle. Non mais Poufsouffle. C’est pas sérieux… on pouvait pas me prendre au sérieux quand je prononçais le nom de ma maison  : un blaireau pour blason et un moine gras comme représentant principal chez les morts, et elle est belle la maison. Loyale comme pas deux. Non mais ce vieux chapeau plein de rides n’y voit plus clair, faudrait peut-être penser à la dépoussiérer de temps en temps. Parole de Kalaina Underwood et je vous le jure ! Non mais faudra qu’il m’explique où il a vu du Fair-play en moi, et de la patience… plutôt mourir que d’attendre qu’ces sales vipères consanguines se hissent en haut de la liste. Poufsouffle le dévouement, Poufsouffle le travail acharné, Poufsouffle tolérance et gentillesse démesurée, non, finalement : c’était pas si mal. PROFESSION : Longtemps chômeuse ; elle vivait du misérable pécule que pouvait lui offrir son père –quand celui-ci ne le flambait pas dans l’alcool. Elle a appris à vivre des vivres de la rue, à se battre comme un homme. Après avoir enchainé les petits boulots –sautant de quelques bricoles mécaniques au ménage, aux longues journées à calmer quelques marmots pleurnichards- elle cessa son périple comme serveuse dans l’auberge d’Abelforth Dumbledore – La Tête de Sanglier. Enterrant les principes même de son indépendance longtemps travaillée, elle se laissa enchaîner à ce poste qu’elle se surprit même à aimer au fil des mois. En parallèle, son admiration pour Abelforth ne cessa de croître. BAGUETTE : Bois de Cèdre et ventricule de Cornelangue roumain, vingt-sept centimètres. Idéale pour les sortilèges offensifs. PATRONUS : Kalaina fût bien empruntée le jour où, pour la première fois, elle fit jaillir un dangereux prédateur de lumière. Bien qu’elle n’en ait jamais vu de son vivant, son patronus prend la forme d’un crocodile. Oh, il n’est pas bien grand, plutôt petit même, mais il suffit à en imposer par sa carrure. Convaincue qu’un patronus n’est autre qu’une parcelle de chaque être humain ; elle fit un jour des recherches. Ce qu’elle découvrit ne suffit à lui plaire : « Vous êtes une personne terre à terre et réaliste. Vous ne croyez pas à certaines choses qui vous semblent aussi fausses qu’extravagantes. De ce fait, vous n’êtes pas en mesure de vous voir tel que vous êtes et cela fait que vous n’êtes pas non plus en mesure de voir ce qui vous conviendrait réellement. » Balivernes. MIROIR DU RISED : Revoir la mer, avec son père. EPOUVANTARD : L'image effroable d'une femme qu'elle ne connait pas et qui de visage n'a point ; sa mère. FACULTE SPECIALE : Kalaina est sourde d'une oreille de naissance .

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Quelle hérésie singulière. Le sang est rouge ; ni bleu, ni vert. Il est rouge. Alors pourquoi s’entêter à vouloir classifier les sorciers ? Certains ont les yeux bruns et d’autres gris, certains les cheveux noirs et d’autres blonds. Mais ne sommes-nous pas tous égaux devant le Tout-Puissant lors du Jugement Dernier ? Elle ne conçoit pas cette intolérance injustifiée. Le racisme est une tare qu’elle aimerait bannir. Car oui, c’est de racisme que Kalaina parle quand elle juge l’intolérance des sangs purs. Leurs principes débiles froissent sa philosophie de vie. Libre de vivre. Liberté d’être. Et personne n’a le droit légitime de décider qui des uns ou qui des autres est en tout point supérieur. L’habit ne fait pas le moine, le sang ne fait pas un sorcier.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? votre réponse ici en quelques lignes. Essayez de développer un maximum afin que l'on puisse au mieux comprendre la psychologie de votre personnage.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? votre réponse ici en quelques lignes. Essayez de développer un maximum afin que l'on puisse au mieux comprendre la psychologie de votre personnage.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? votre réponse ici en quelques lignes. Essayez de développer un maximum afin que l'on puisse au mieux comprendre la psychologie de votre personnage.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? votre réponse ici en quelques lignes. Essayez de développer un maximum afin que l'on puisse au mieux comprendre la psychologie de votre personnage.

Papa dis moi, tu crois qu’un jour on retournera à la mer ? Tu crois qu’un jour je pourrais sentir à nouveau le vent qui embrasse la cambrure de mes blessures et le chant des mouettes qui bercent mon audition malhabile ? Comment te dire que jamais je ne fus aussi heureuse que coupée du monde, avec toi. Bien plus encore que quand tu me parles de cette mère que je n’ai su connaître, que je ne veux connaître. Bien plus heureuse que quand tu rentres tard le soir et que tu titubes pour finalement finir sur le canapé de cet appartement minable dans lequel tu habites. Et j’aimerais panser tes souillures par la rudesse de mon armure et j’aimerais combler tes fêlures par la force de ma carrure. Mais l’alcool cet ennemi qui t’ôte à moi est bien trop fort et mes coups bien trop faibles, papa. Mais je ne t’abandonne pas, à jamais toi et moi. On me parle du sang parfois papa et moi je rigole. Ils croient tout savoir mais ne savent rien. Et moi j’dégueule sur la cacophonie désorganisée de leur consanguinité. Et dis moi papa, maman elle était quoi ? Sang de crapaud ou sang de vipère ? Car de lâcheté plus cruelle que l’abandon d’un enfant je ne saurais connaître. Tu m’as donné son nom et je t’en maudis, qu’elle crève en enfer avec la pureté de sa connerie, de toute façon papa : c’est plus nos affaires. Nous on est bien et on se suffit. Tu vois, même si tous les soirs tu te maudis de n’avoir pu m’offrir cette vie que pour moi peut-être tu aurais souhaité, moi j’en ai rien à faire. C’est toi et moi et moi, c’est ça qui me suffit. J’échangerais pas notre bicoque contre leur château, ni notre amour pour leurs froides politesses. J’échangerais pas mes pantalons troués pour leurs longues robes en satin ni même leurs coiffures à ma tignasse hirsute. On vient de loin papa, on n’est pas d’ici, alors dis moi ; en quoi ce sont nos affaires? Laisse les donc faire, leur ignorance est bien assez vengeresse pour les punir de ce que l’on tait. Mais j’aimerais revoir la mer, papa. Sentir les vagues et la mélopée séductrice des sirènes qui chantent le soir devant un soleil hésitant à se fondre dans la montagne. Et j’aimerais le voir à nouveau, le soleil. Tu te souviens ? Qu’est-ce qu’on était bien. Le temps s’était figé autour de notre éternelle complicité. Puis un jour j’ai grandis et tes regrets sont devenus martyrs. Je le voulais pas mais tu ne m’en a pas laissé le choix ; alors je suis partie. Ces amis qu’au bistrot tu côtoies te tuent mais toi tu ne le vois pas. Et moi j’en crève papa. Reviens moi. J’étais cette fillette un peu garçonne qui bataillait pour ses quelques idéaux d’égalité et ça tu me l’a ôté en succombant papa, en laissant leurs langues acerbes se saisir des moindres bribes de ton ancienne fierté. Mais moi je suis fière pour toi, moi je bataille encore. Je suis l’étrangère ouais, et quoi ? Mais tu vois, là où t’as échoué, moi j’réussirai p’pa. Je leur ferai bouffer leur intolérance à coups de baguette dans le gosier. Je les laisserai pas gagner et ça, j’en fais mon leitmotiv. Promis papa, je te décevrai pas.

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