NOM : Prewett. Vous avez forcément entendu parler d'eux voyons, entre sa soeur, son frère et lui, y échapper est presque un miracle. PRÉNOM(S) : Gideon, tout simplement. Ses proches l'appellent souvent Gid, histoire de pouvoir quelques secondes de plus quand on lui parle... ou quand sa mère criait aussi. ASCENDANCE : Sang pur... Bien qu'il s'en moque totalement. Le sang c'est rien. C'est pas ça qui rend quelqu'un intéressant. ÂGE : 27 années qu'il est venu au monde. Un 22 juin pour être exacte. LIEU DE NAISSANCE : Comme le reste de la famille Gideon est né à la clinique Saint Mangouste. SITUATION SOCIALE : Célibataire. Il faut dire que Gideon n'est pas quelqu'un de très posé. Et avec l'envie de s'engager, du moins pas avec n'importe qui. ANCIENNE MAISON : Quand il était à l'école, Gideon était à Serdaigle. Surement pour sa capacité de réussite sans trop d'effort... ou pour sa créativité quand il s'agissait de créer de l'animation. PROFESSION : Gideon est un auror, comme il le voulait enfant. Et depuis quelques temps, il fait équipe avec Fabian, son petit frère. BAGUETTE : bois d'épicéa, crin de licorne, 30,2 cm, souple. La baguette de Gideon lui est particulièrement adaptée. Pratique pour tout type de magie, elle aime le côté spectaculaire qui caractériser le roux durant son adolescence. Toutefois très flexible tant qu'elle reste dans les mains de son propriétaire, il arrive à lui faire produire une magie plus discrète quand il le désire. Il se ressemble en soi : souple, puissant et aimant se faire remarquer. PATRONUS : Une loutre. Il sait pas trop pourquoi, il sait pas trop comment mais voilà : son patronus est une loutre. MIROIR DU RISED : Il y voit Fabian, il y voit Molly avec son mari et ses fils. Il les voit tous ensemble, attablé, surement un repas de famille du dimanche comme ils aiment tant. Il les voit sourire, les voit heureux, en vie.... Et il sait : il sait que ce ne sera vraiment réalisable qu'une fois la guerre finie. Parce qu'il désire que ça : que cette guerre se finisse en lui lassant sa famille, sans laquelle il n'est rien. EPOUVANTARD : Des détraqueurs, l'entourant, le rendant incapable de faire un patronus. Il a vécu cela une fois et cela le terrorise de façon presque irrationnelle. FACULTE SPECIALE : Aucune à part celle peut être de rire en chaque situation.

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Gideon en a strictement... rien à faire. Parfois il se demande comment se fait-il qu'avec aussi peu d'intérêt pour la chose sa famille soit encore une famille de sang pur puis il se dit que le destin a un certain humour. Lui, le sang il s'en moque. Ce n'est pas son sang qui fait la valeur d'un sorcier, ce n'est pas son sang qui fait quelqu'un. Il accorde plus d'importance aux actions et paroles qu'à la naissance. Pour lui, ils sont tous sorciers, humain même. Le reste compte que peu.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Il la craint. Il n'a pas peur de la menace actuelle mais comme toute personne saine d'esprit selon lui, il la craint. Il la craint car il sait bien qu'il verra des proches mourir, il sait bien qu'il pourrait ne pas y survivre lui même. Et pour le coup, on peut dire qu'il la vit au quotidien. Entre son travail d'auror et son appartenance à l'Ordre du Phoenix, il aimerait parfois pouvoir juste pour un jour ou deux s'éloigner de tout cela. Mais il est hors de question d'abandonner le combat alors il reste.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Le ministère actuel est pour Gideon imparfait. Il le sait bien, il y travail. Mais il en blâme pas pour au tant la direction. Comment pourraient-ils faire autrement ? Il y a des menances partout, des espions au sein même de leurs équipes. Alors, on fait avec ce que l'on a. On fait comme on peut. Et finalement, sachant cela, le ministère s'en sort pas si mal que ça. Oh bien sur, tout n'est pas toujours parfait et quand il est réveillé au milieu de la nuit par le bureau des aurors, il a parfois envie d'aller dire ses quatre vérité à leur chère ministre. Mais au fond, il aime son travail. Après quant à leur faire confiance pour stopper cette guerre... non. Ils essayeront mais ils ont tellement de retard en comparaison au camp adversaire qu'il n'y croit pas.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Gideon essaye de se persuader qu'ils ne sont pas tous foncièrement mauvais... Il a beaucoup de mal. Voldemort est un fou, un dérangé psychologique à ses yeux. Et ceux qui le suivent ne doivent pas être beaucoup mieux dans leur tête. Et surtout, ils mettent en danger ceux à qui il tient. Ils tuent, ils torturent... Gideon a bien du mal à se les dédiaboliser, même s'il sait dans le fond qu'ils ne sont pas tous mauvais. Il le sait, il juste du mal à l'admettre.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Bien entendu qu'il en a entendu parler, et il en a une bonne image. Après tout Gideon est membre de cette organisation. Comme son frère, sa soeur, sa cousine, son beau frère, leur amis... pas mal de leur proche en fait. Ce qui n'est pas pour le rassurer. Car s'il approuve ce que l'Ordre fait, il approuverait aussi que ses proches ne soient pas au tant en danger. Mais bon, ils sont la résistance. Ils sont ceux qui s'oppose, avec le plus de réussite, aux mangemorts. Et Gideon veut tellement croire qu'ils réussiront à gagner, qu'il a presque fini par s'en persuader.

Bataillant pendant quelques minutes, Gideon finit par réussir à accrocher le petit bout de papier à la patte de l'oiseau. Il lui caressa les plumes un peu avant de le lâcher pour qu'il puisse aller délivrer cette petite note à la concerner, qui avait quitté le travail il y a un moment normalement. Il regarda l'oiseau s'éloigner du coin de l'oeil, l'esprit occupé par une enquête plus grosse que les autres. Mais son esprit ne resta pas très longtemps à vagabonder, bien que pensant à des choses sérieuses. Non, il se leva de son siège et attrapa sa cape de sorcier qui se trouvait sur le dos de son siège. Vérifiant d'une main que sa baguette était bien dans sa poche de pantalon comme toujours, il sortit de son bureau pour retrouver son coéquipier dans l'open space des Aurors. Enfin coéquipier un bien joli mot pour dire qu'il travaillait avec son cher petit frère. Et si Gideon n'avait aucun problème à ce que Fabian soit devenu également un auror, il en était même très fier, il était assez content d'être celui qui assurera ses arrières. Une manière de rester un grand frère protecteur, faute d'avoir pu être un cousin protecteur avec Alice. Il lui serait de toute manière pas venu à l'esprit d'essayer de protéger Alice en mission : elle l'aurait dégommer au prochain repas de famille. Gideon avait toujours trouvé que sa cousine avait quelque chose qui, comme il le disait trop poliment, forcé le respect. Pour ne pas dire qu'elle faisait peur. Un truc en commun avec Molly. Un truc qu'ils avaient aussi, lui et Fabian, selon leur parents. Un truc Prewett que disait leur mère, qui ne l'était pas de naissance Prewett. Gideon n'avait jamais compris ce que sa mère voulait dire car il était certain qu'elle ne parlait pas seulement de cette façon qu'ils avaient de ne pas se laisser faire. Il y a un autre truc sous entendu dans ce discours... peut être un truc qui faisait que trois d'entre eux étaient aurors et qu'ils faisaient tous les quatre partis de l'Ordre du Phoenix, à la réunion duquel Fabian et lui serait en retard. En parlant de cela, Gideon se contenta d'un simple sourire à son frère avant de diriger vers l'ascenseur sachant qu'il serait suivi. J'ai envoyé un mot à Alice, ils nous attendront pas. Je me suis dit qu'elle le minimiserais pour Molly. Fabian sourit en entendant son frère dire ça. Peut être parce qu'il savait que leur soeur avait tendance à s'inquiéter. Oh bien moins que leur mère mais plus que leur cousine. Il faut aussi dire qu'ils partageaient la même inquiétude quand il s'agissait d'elle et non d'eux. Une sacré famille qu'ils avaient là. J'espère au moins qu'on va pas trouver de cadavre... Si Gideon était assez content de son travail et qu'il n'était pas du genre à rendre ses trips quand il voyait un cadavre, il ne pouvait ignorer qu'il en voyait de plus en plus souvent. Et il s'en serait bien passé. Il soupira en pensant à cela, en parfaite synchronisation avec Fabian. Ce qui eut le don de les faire sourire. Une bonne nuit de repos ne serait pas de refus n'est-ce pas ? Comme pour approuver la remarque de son frère, Gideon lâcha un bâillement des plus sonores. Une bonne nuit de repos... C'était vrai qu'en y pensant bien, il ne saurait dire à quand ça remontait la dernière fois qu'il avait eu une vraie nuit de repos. Pas forcément une de celles où vous vous levez à dix heures ou encore plus tard mais seulement une de celles où vous vous sentiez reposé le lendemain. Entre les nuits où son boulot le faisait rentrer bien après la nuit tombée ou celles qu'il n'avait pas le droit de finir également... Les nuits où il était de patrouille pour l'Ordre ou en réunion avec ses derniers. Il avait beau apprécier les réunions, il savait qu'il en avait encore pour un moment avant de retrouver son lit et ça l'ennuyait un peu. Les nuits où il avait mangé dans sa famille et où le repas avait bien traîné. Les nuits qu'il ne passait pas seul... Entre tout cela, on pouvait pas dire qu'il avait beaucoup de nuit tranquille. Heureusement, il n'avait jamais été un gros dormeur. Avec un peu de chance, ça sera rapide et on pourra rentrer chez nous vite. Donnant une tape sur l'épaule de son frère, Gideon sortit de l'ascenseur et prit la direction de l'espace de transplanage. Se remémorant l'endroit où il devait se rendre, il attrapa sa baguette. Une règle qui pouvait sauver la vie d'un auror : toujours avoir sa baguette en main quand on transplane. On ne savait jamais ce que l'on pouvait trouver à son arrivée. Et pour le coup, celle ci se faisait simplement dans le noir, en plein milieu de la campagne anglaise. Gideon ne bougea pas d'un iota en entendant le « plop » d'un transplanage : il savait déjà que c'était Fabian. On doit pas être très loin, viens. Et ils se mirent en route, le plus silencieusement possible, sur leur garde. Depuis la montée de Voldemort, les missions d'aurors qui tournaient mal étaient de plus en plus nombreuses. Gideon eut bientôt la certitude qu'ils étaient partis dans la bonne direction quand, levant les yeux vers le ciel nocture, il y vit cette fumée verte à la forme si particulière. Fabian. Il indiqua le ciel d'une main à son frère et, après un simple échange de regard, ils se mirent tous deux à courir dans cette direction. Gideon ralentit quand il arriva dans ce qui devait être le jardin de la maison. En dehors de la marque dans le ciel, rien ne semblait indiquer un quelconque problème. Pas de lumière venant de l'intérieur, pas de feu non plus. Rien, à part une maison au milieu de la campagne. Levant sa baguette, le jeune homme lança un sort censé lui indiquait la présence ou non d'être vivant dans la maison. Sort qui s'avéra négatif. Trop tard ? Il se contenta d'hocher la tête avant de se diriger vers la maison. Ce n'était pas de peu qu'ils allaient être en retard...