danysalternate@tumblr« Redresse toi, Greta. » La petite s'exécuta aussitôt.
« Et souris, montre donc tes jolies dents. » Entre-ouvrant la bouche, Greta laissa apparaître de rares dents de lait mais surtout un trou béant là où celles-ci étaient tombées. Sa mère ouvrit de grands yeux et accablée, elle se détourna en plongeant la tête dans ses mains, laissant sa fille sourire béatement.
« Souris sans montrer tes dents, ma puce. » trancha son père qui rejoignit sa mère d'un pas nonchalant. Greta resta assise, droite comme un i, un sourire scotché aux lèvres. Son aîné était à côté d'elle, dans une posture relativement similaire tandis que leurs parents commençaient à discuter bruyamment à quelques mètres.
« Ce n'est pas possible, pas possible ! » s'emportait mme Lockhart.
« Calme toi, chérie, elle est encore petite. » tempérait son mari.
« Ce n'est pas une excuse ! » M. Lockhart jeta un coup d’œil à la blondinette qui n'avait pas bougé d'un poil, toujours assise sur le banc, là où on le lui avait dit. Au moment où il tourna la tête vers sa femme, la petite fille laissa échapper un couinement sonore.
« Laisse moi Gilderoy ! » amusé, son aîné reprit son air contrit et d'une petite voix, il répéta exactement la même phrase.
« Mais arrête, laisse moi tranquille ! » Il continua ce petit manège jusqu'à ce que, excédée par les plaintes de sa fille, mme Lockhart ne revienne vers eux.
« Gilderoy, arrête ça. Tout de suite. Et Greta, cesse donc de chouiner de la sorte ! »Devant le ton sans appel de leur mère, les deux enfants reprirent leur position initiale, affichant un sourire faux mais à peu près convaincant sur leurs visages. Elle-même s'installa avec milles précautions derrière ses enfants, lissant sa jupe à plusieurs reprises.
« Gus, dépêche toi, nous t'attendons. » A son tour, m. Lockhart rejoignit sa femme à côté de laquelle il prit une posture similaire à celle des petites têtes blondes devant lui, jusqu'à ce que le flash ne lui éblouisse les yeux.
« L'autre jour, elle m'a demandé pourquoi maman ne l'aimait pas. » Mme Lockhart releva la tête, visiblement surprise par les propos de son époux.
« Que lui as-tu répondu ? » ;
« Que maman l'aimait autant qu'elle le pouvait. » Elle porta sa tasse de thé à sa bouche et replongea dans le journal moldu qu'elle avait sur les genoux.
« Tu sais bien que je l'aime. Je me reconnais beaucoup en elle... elle est un peu ce que je ne serais jamais. » M. Lockhart se pencha vers elle, croisant ses bras sur son torse.
« Parce qu'elle est une future sorcière accomplie et pas une cracmole ? » Reposant sa tasse, mme Lockhart retira ses lunettes qu'elle posa sur la table basse en face d'elle.
« Tu dois penser que je suis horrible. J'aurais tellement aimé être comme ça ! Et je n'y peux rien si elle me ressemble à ce point. Il ne faut plus qu'elle pense à cela. » conclut-elle en remettant ses lunettes sur son nez.
Gustave Lockhart laissa sa femme seule, comprenant que la discussion était terminée. Mme Lockhart resta un moment dans son fauteuil, lisant et relisant le même article de son journal sans même s'en rendre compte. Finalement, elle se leva et alla chercher parmi les bibelots entassés sur les étagères du salon. Elle finit par se saisir d'un épais album à la couverture poussiéreuse. Elle l'ouvrit et commença à le feuilleter puis passa plusieurs pages d'un coup pour retrouver les photos de ce bébé qu'elle tenait dans ses bras. Elle lui caressa les joues, les cheveux jusqu'à ce qu'une larme ne coule sur la photo. Elle referma le livre sèchement, reniflant bruyamment avant d'aller reposer l'album.
« Pourquoi tu pleures, maman ? » Cette petite voix familière la fit sursauter, elle essuya ses joues discrètement. Lui faisant face, mme Lockhart recouvra son calme avant de répondre :
« Non chérie, maman ne pleure pas, c'est parce qu'elle est fatiguée. Aller, il faut retourner se coucher maintenant. »danysalternate@tumblr
Tous trois assis dans le salon, mme Lockhart fière de sa progéniture profitait de cet instant sans le patriarche pour poser toutes les questions habituelles à ses enfants.
« Je veux tout savoir ! Racontez moi, comment ça se passe pour vous à Poudlard ? » Les deux jeunes Lockhart venaient de rentrer pour les fêtes de fin d'année, Gilderoy étant déjà habitué à ces interrogatoires annuels, ce qui était totalement nouveau pour Greta qui était entrée à Poudlard pour la première fois.
« J'espère que vous écoutez bien en classe. Et que vous vous êtes respectueux avec vos professeurs aussi. Est-ce toujours m. Beery qui enseigne la botanique ? » Greta, dont les dents avaient repoussé, se dépêcha d'avaler le gâteau qu'elle avait en bouche pour répondre à sa mère.
« Oui, c'est toujours lui. La botanique est ma matière préférée ! » Gilderoy pouffa dans son coin, ses cheveux blonds collés par le gel moldu dont il raffolait à cette époque. Sa mère tourna la tête vers lui, le regard interrogateur.
« Oui, Greta aime la botanique, en revanche, le vol ce n'est vraiment pas son truc ! Elle refuse de monter sur un balais. » L'aîné continua de pouffer comme s'il s'agissait de la blague la plus drôle de l'année. Greta lui jeta un regard noir tandis que mme Lockhart interrogea :
« Tu ne comptes pas voler dans l'équipe des Serdaigle au quidditch, de toute façon ? » Un silence pesant s'installa dans la pièce. Gilderoy qui venait de mettre un biscuit dans sa bouche cesse de mâcher pour regarder sa sœur avec une pointe de terreur. Greta lui jeta un coup d'oeil rapide avant de fixer son regard sur le parquet brillant. Leur mère ne cessait de passer de l'un à l'autre, attendant impatiemment sa réponse.
« Eh bien quoi ? Repond moi, Greta. » Gilderoy attrapa un nouveau biscuit avant de se lever et de lancer un
"je vous laisse !" en quittant la pièce. Assises face à face, la tension semblait monter de seconde en seconde tandis que mme Lockhart continuait à perdre patience.
« Bon, que se passe-t-il ? » Greta inspira longuement avant de murmurer :
« Je ne suis pas à Serdaigle. » Surprise, sa mère se leva et commença à faire les cents pas.
« Quoi ? Mais dans quelle maison es-tu dans ce cas ? » ;
« Poufsouffle. » Ce simple mot fut l'effet d'une onde de choc chez sa mère qui s'arrêta net de marcher. Elle pivota lentement vers sa fille comme si ses pieds étaient collés au sol. Les bras croisés, elle haussa les sourcils.
« C'est une blague ? » Greta secoua la tête vigoureusement, le regard toujours posé sur le bois sous ses pieds.
« Poufsouffle ? Tu ne pouvais pas aller à Serdaigle comme ton frère ? Comme tous les Lockhart jusqu'ici ? Et puis passe encore qu'on ne t'envoie pas à Serdaigle mais Poufsouffle ! Gryffondor ou Serpentard ne te semblaient pas déjà mieux ? Non, madame préfère aller chez les blaireaux... » Greta resta immobile, laissant le flot de colère de sa mère lui couler dessus. Quand enfin, elle sembla se calmer, la jeune fille se contenta de chuchoter :
« Je pensais que Poufsouffle était une maison acceptable... » sans savoir qu'elle allait relancer une vague de haine chez sa mère.
La tornade finirait bien par se calmer. Dans la pénombre de sa chambre, Greta tentait tant bien que mal de comprendre mais elle n'avait osé demander à sa mère pourquoi tant de haine envers les jaune et noir. Elle se leva et se posta devant son miroir, jaugeant sa silhouette du regard. Est-ce qu'elle n'aurait pas dû fondre en larmes à ce moment précis ? Elle ne ressentait pourtant pas une tristesse si grande, elle était un peu étonnée de la réaction de sa mère, rien d'autre.
- Spoiler:
dianna-agrongifs@tumblrNous y voici, la partie la plus redoutée: l'histoire de votre personnage ! Mais ne vous inquiétez pas, nous n'imposons aucune règle quant à la façon dont vous devez le présenter, donc libre à vous de raconter tout ça
sous la forme que vous souhaitez: de journal, de mini rp ou encore de monologues fournis d'informations. N'hésitez pas à développer un maximum cette partie afin que l'on puisse connaître au mieux les facettes de votre personnage (mais pensez tout de même à nous, pauvres petits admins qui avons de nombreuses fiches à lire). Nous imposons
un minimum de 500 mots, que vous pourrez compter sur des logiciels tels que Word ou encore sur des sites spécialisés pour. Bon courage pour cette dure épreuve et que la force créative soit avec vous !