NOM : Flint. Autrefois symboles d'honneur, synonymes de respect, ces cinq petites lettres lourdes de sens ont vu leur renommée s'échouer sur les rouages du temps... ou plus précisément, de l'arrogance qui les caractérisait : trop sûrs de leur inaltérable succès, certains des patriarches ont développé au fil des siècles une tendance à dilapider leurs biens de façon compulsive. Si leur tare a longtemps été limitée et tenue cachée par des descendants plus avisés, l'échec cuisant que fut le mauvais investissement d'un certain Phineas finit par les enterrer vivants au sein du cercle des Purs. C'est à lui qu'ils doivent la disparition de plus de la moitié de leur fortune, à lui encore qu'ils reprochent d'être désormais recalés au dernier rang et de ne plus guère émouvoir les lignées en quête d'un mariage judicieux. Plutôt que d'accepter leur sort, ils s'acharnent à redorer leur blason, sans grand succès jusqu'à présent. PRÉNOM(S) : Cassiopeia Vesper, deux prénoms latins relatifs aux astres nocturnes. La concernée affirme sans ambages que le tout sonne trop pompeux et grandiloquent - elle préfère être surnommée Peia. ASCENDANCE : rigoureusement pure, une fierté à laquelle se raccrochent désespérément les Flint, puisqu'ils ne peuvent plus invoquer leur fortune ou leur réputation pour parader parmi les grandes familles. ÂGE : Peia est née un 30 octobre, en 1960. Cette année sonnera le glas de ses vingt automnes. LIEU DE NAISSANCE : londres (angleterre). SITUATION SOCIALE : célibataire, la pauvre fille serait-elle seulement capable de charmer un homme jugé valable par ses pairs ? Outre la condition de sa famille, le problème vient surtout... eh, bien d'elle-même. On se laisse d'abord charmer par ses traits fins, son air mutin, ses parures soigneusement sélectionnées par une mère bien décidée à la marier. Seulement voilà : après la première impression viennent les discussions, qui révèlent à quel point son allure gracieuse est trompeuse. Mademoiselle n'a rien de l'épouse et de la maîtresse de maison rêvée : maladroite dans ses tenues guindées, mal à l'aise dans son rôle de poupée docile, elle est avide de liberté et s'avère être plus garçon-manqué que rodée à l'art de la séduction. Disons qu'en réalité, elle est mariée aux légendes et aux mythes qui rythment son quotidien autant que ses rêves. ANCIENNE MAISON : à sa grande horreur, Peia a été une Chapeauflou. La témérité dont elle est capable de faire montre aurait pu la mener à Gryffondor, puisqu'elle est d'une nature emportée qui peut lui faire perdre toute once de bon sens lorsqu'elle se retrouve plongée dans l'une des ces 'quêtes' qui la passionnent. Son goût des légendes, son inépuisable soif de connaissances en la matière et sa vivacité d'esprit auraient correctement desservi une Serdaigle, et il n'aurait pas été choquant de la retrouver plongée pendant des heures dans des livres poussiéreux puisque ces ouvrages sont bien les seuls à pouvoir la faire tenir en place. Mais son cœur quant à lui va aux idéaux qui caractérisent Serpentard : lorsqu'elle joue, c'est pour gagner, et l'honneur et les traditions sont des valeurs qui lui tiennent particulièrement à cœur. Elle s'avère sinueuse et n'hésite pas à ruser pour obtenir ce qui lui tient à cœur - parce que trop obnubilée par les anciennes reliques, trop dévorée par ses ambitions pour lésiner sur les moyens d'atteindre ses objectifs. Au terme de longues minutes de tergiversations avec un bout de tissu rapiécé, elle a obtenu du Choixpeau l'annonce de son appartenance aux vert et argent, pour la plus grande satisfaction de sa famille. A ses heures, elle a été un parfait cliché de prétention, d'intolérance et de coups bas. PROFESSION : employée chez Barjow & Beurk. Un véritable gâchis, de l'avis de la majorité de sa famille, une passerelle, du point de vue de la concernée. Aux côtés de ces vieux sorciers rodés en matière de poisons et de reliques gorgées de magie noire, elle apprend. Elle s'informe, elle découvre, elle se forme et enquête : au-delà de la vente (sa position officielle), elle a d'ailleurs réussi à gagner suffisamment l'estime des propriétaires pour qu'ils lui permettent de s'associer à leurs constantes recherches d'objets maléfiques et de recettes oubliées, et de mener ses propres quêtes. Elle est en quelque sorte une chasseuse de reliques et jouit d'ailleurs d'un début de renommée pour avoir mis la main sur quelques objets disparus ou longtemps oubliés, et les avoir restitués, ces deux dernières années. Ceci simplement pour faire preuve de bonne foi, puisqu'elle ne s'aventurerait certainement pas à confier au gouvernement quoi que ce soit de potentiellement utile au Lord. En réalité, on pourrait plutôt la considérer comme une pilleuse de tombeaux. BAGUETTE : des trois substances de qualité agréées par Ollivander, le ventricule de Dragon était le plus à même de convenir à Peia Flint. Ce composant puissant garantissant à la baguette une faculté d'apprentissage plus rapide que les autres est, comme la jeune femme, enclin à se ranger du côté du vainqueur et à établir un lien très fort avec son possesseur du moment (pour sa part, elle prend donc garde à ne pas provoquer en duel plus fort qu'elle, peu disposée qu'elle l'est à voir sa baguette changer de maître). En outre, le caractère fantasque du dit ventricule, susceptible d'entrainer des accidents, et sa tendance à se tourner plus facilement que les autres vers les Forces du Mal, bien qu'il n'y soit pas enclin par lui-même, ne sont pas non plus sans rappeler des caractéristiques de Cassiopeia. Et pour contenir ce cœur tout en s'accordant à sa propriétaire, quoi d'autre que le Sycomore ? Le résultat de cet assemblage est une baguette tournées vers la quête, avide de nouvelles expériences, qui perd de son éclat lorsqu’on lui impose des activités trop terre à terre et qui, pour manifester son mécontentement, prend feu lorsqu’elle « s’ennuie ». L'objet est plutôt court, n’excédant pas les 23 cm, ce qui dénote apparemment une carence dans le caractère de la sorcière ; sa flexibilité, quant à elle, est la preuve d'une aptabilité et d'une certaine ouverture au changement. PATRONUS : apprendre à créer un patronus n'a jamais été une priorité pour la famille Flint, loin de là même. MIROIR DU RISED : mettre la main sur une relique qui puisse être déterminante pour l'issue de la guerre, puisque cela la libérerait des colères de sa mère et lui assurerait le respect de sa famille. EPOUVANTARD : être enterrée vivante. Son frère lui a fait une "farce" qui s'est terminée ainsi quand elle était enfant, et si l'objectif de base (la décourager de « partir un jour en quête des vieilleries qui l'obsédaient ») a échoué, elle est tout de même ressortie traumatisée des heures de tourmente qu'elle a passées sous terre.