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 abel ; i've always been the one to blame.

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MessageSujet: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 14:14



abel nott

saw heaven and hell were lies


NOM : Nott, à ma plus grande fierté. Nul besoin d'être un Malfoy ou un Black pour faire partie de l'élite, le patronyme seul n'est rien s'il n'est pas brandi avec panache par son détenteur. Certains ne méritent simplement pas l'honneur qui leur est fait de venir au monde dans les hautes sphères de la société sorcière. PRÉNOM(S) : Abel. C'est simple, concis, claire, tout ce qui me plaît. Peut-être un peu trop doux et mielleux sur la langue, mais mélodieux à l'oreille. ASCENDANCE : sang-pur, sans quoi je ne serais pas là à m'en vanter. Trop nombreux sont ceux qui gaspillent l'héritage de sang de leurs ancêtres en souillant leur mémoire, s'avilissant parmi les inférieurs. C'est la pente que Nao emprunte depuis trop longtemps déjà. ÂGE : vingt-six ans depuis peu. Assez âgé pour comprendre réellement l'importance de notre patrimoine et encore jeune pour avoir le temps de m'acquitter de ma tâche. LIEU DE NAISSANCE : au Manoir Nott, entouré de médicomages, il y a de cela vingt-six ans. Je suis l'aîné de la fratrie et sûrement le plus lucide, et c'est sur moi que tout repose à présent que Nao et Figaro me tournent le dos. SITUATION SOCIALE : j'ai été fiancé il y a de cela un an et demi mais depuis le meurtre barbare de Maelle, je ne me suis intéressé à personne. ANCIENNE MAISON : même si Serdaigle aurait été acceptable, j'ai atterri à Serpentard, comme il se doit pour un Nott. Mes parents n'en n'avaient jamais douté une seconde. PROFESSION : je travaille à la confédération internationale des sorciers, dans la section britannique, plus précisément. Le département le plus prestigieux à mes yeux, et on n'y rentre pas en claquant des doigts. BAGUETTE : je détiens la baguette que j'ai actuellement depuis trois ans, l'autre s'étant brisé à la suite d'un affrontement. Elle est en bois d'orme et contient un ventricule de dragon, ce qui la rend parfois légèrement instable, et mesure vingt-neuf centimètres. On ne peut pas vraiment la décrire comme souple et malgré ce qu'on dit des baguettes à base de ventricule de dragon, elle me paraît totalement appropriée. MIROIR DU RISED : moi, étonnamment entouré de ma fratrie arborant la marque. Plus encore que la marque tatouée sur leur bras, c'est leur sourire et leur regard satisfait qui me frappent. Tellement impossible venant d'eux. EPOUVANTARD : la marque des ténèbres surplombant les corps sans vie de Naomie et Figaro. Ce qui pourrait arriver dans un avenir plus ou moins proche s'ils continuent de fuir leurs responsabilités.



☞ Only the dead have seen the end of the war

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Je considère le sang comme un héritage de nos ancêtres qui, malgré les péripéties de la vie, les envies qui les ont rongés, les désirs qu'ils ont pu éprouver, n'ont jamais terni l'image de leur famille au fil des siècles. Plus qu'un privilège, c'est un devoir que de tout faire pour conserver cette pureté de sang qui nous élève au-dessus de la majorité des sorciers et qui nous propulse tout droit vers la prospérité du monde magique. On ne naît pas tous avec les mêmes chances alors il faut savoir profiter de ce que la vie nous a offert, quitte à employer la force si nécessaire. Ainsi, le monde sorcier reprendra ses droits légitimes et les différences de classes seront alors employées afin que chaque sorcier puisse remplir sa fonction sans interférer avec les autres classes. C'est peut-être une utopie mais si nous n'employons pas les moyens à notre disposition pour faire entendre notre voix, la société risque de perdre le peu de logique qu'elle possède encore.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Je fais partie intégrante de la menace actuelle, si vous voulez tout savoir. Les sorciers au sang souillé représentent le plus gros de nos problèmes et je considère qu'il vaut mieux faire partie de la solution plutôt que de regarder le monde se corrompre sans rien faire. Il faut se montrer drastique et sans équivoque afin que tous comprennent le sérieux de nos intentions, parfois violent, mais si c'est le prix à payer pour que le monde sorcier reprenne ses droits, ça ne me dérange en aucune façon. Je n'ai jamais été très compatissant, et même si je ne raffole pas des bains de sang comme certains de mes collègues, je suis prêt à commettre l'irréparable si c'est ce qu'on attend de moi. Je l'ai déjà fait après tout.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Le ministère de la magie n'est qu'une vaste comédie dirigée par des incapables. J'y travaille, c'est dire à quel point il est simple de s'y infiltrer pour celui qui le voudrait. Le ministère cherche à noyer le poisson mais rien, pas même l'Ordre, ne pourra nous empêcher de triompher et de mettre la main sur cette institution corrompue depuis trop longtemps.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Le Seigneur des Ténèbres est suivi par l'élite du monde magique, la crème de la crème des sorciers, tous des sang-pur désireux de nettoyer les rues britanniques de la racaille issue des moldus. Cependant, si je dois être franc, l'élite de la société sorcière n'est plus ce qu'elle était ou ce qu'elle aurait dû être. Certains sorciers ternissent l'image des mangemorts mais il est toujours dangereux de s'aventurer sur ce terrain glissant. Qui devrait rejoindre le Seigneur des Ténèbres ? Les sorciers dignes de représenter leurs compatriotes, les sang-pur. Tous ? Sans aucun doute, non. Mais, tout comme on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses collègues, on doit seulement apprendre à faire avec jusqu'à ce que le vent tourne en sa faveur.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Leur unique but est de nous mettre des bâtons dans les roues. Je n'ai aucune certitude mais je jurerais sans hésiter que Nao cherche à les rejoindre, si elle ne l'a pas déjà fait. Cette organisation a réussi à souiller ma sœur et à ébranler la foi qu'elle aurait dû porter envers les siens et la juste cause pour laquelle nous combattons, et ce sont les seuls responsables de ma crainte, chaque fois que je les vois arriver pour nous contrer. Je ne peux jamais réprimer ce pincement qui me prend au cœur lorsque j'observe ces sorciers, me préparant à croiser le regard de ma sœur à tout instant et à devoir faire un choix que je suis incapable de faire. Ils sont la raison de cette peur qui m'accompagne où que j'aille et quoi que je fasse, et rien que pour ça, je veux les voir disparaître.




☞ A look in the mirror.

PSEUDO & PRÉNOM: TINYGIRL. ÂGE: vingt étés. :kya: RÉGION: quelque part de froid. ACTIVITÉ SUR LE FORUM:  5-6/7 jours. PERSONNAGE: inventé. COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? thx bazzart. UN AVIS SUR LE FORUM ? il rocks ! AVATAR: nom de la célébrité choisie. CREDITS: répondre ici. DERNIER MOT: (c) DISTURBING MIND pour la signa.




Dernière édition par Abel Nott le Lun 10 Mar - 19:53, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 14:14



This is how it ends

all you need is rules


Manoir Nott, Abel, 1969.

Du bout des doigts, j’effleure doucement les touches de notre vieux piano en bois d’ébène, une véritable antiquité remise à neuf il y a peu sur mon souhait. Comme tout ce que renferme ce manoir, il est hors de prix et bien trop précieux pour qu’on le laisse entre n’importe quelles mains, surtout des mains qui ne sauraient en apprécier la qualité et la rareté. Emporté par la douce mélodie que je libère au gré de mes envies, je laisse mes doigts cavaler sans vraiment y songer, les gestes souples et précis. J’ai eu raison de faire vider la pièce de son mobilier puisqu’ainsi, la résonnance en est amplifiée et je peux libérer un peu de la tension qui m’oppresse depuis quelques temps déjà. Je ne saurais dire avec exactitude ce qui a changé mais je ne crois pas que ce soit le fruit de mon imagination, cette sensation ne me quitte plus depuis trop longtemps pour qu’elle soit factice. Des bruits de pas précipités attirent mon attention, derrière moi, et je suspends ma main au-dessus du clavier, jetant un coup d’œil à la porte. C’est Naomie qui s’empresse de courir je ne sais où, et alors qu’auparavant j’aurais repris mon activité sans m’en soucier, je ne peux détourner mon regard de l’encadrement de la porte, une boule au ventre. C’est elle, la responsable. Elle n’a que treize ans mais déjà, elle brise les règles tacites de cette famille en clamant à qui veut bien l’entendre qu’elle vise un poste d’auror, après ses ASPIC. J’ai sitôt tenté de lui expliquer que cette voie ne causerait que peine et souffrance, que ça soit à elle ou notre famille dans son ensemble, mais elle refuse d’écouter mes conseils pourtant judicieux. Je la sens me glisser entre les doigts, s’éloigner chaque jour un peu plus de ce qui m’aurait comblé de fierté pour devenir cette adolescente sans repère et confuse. Je ne peux compter sur Figaro pour l’orienter vers des horizons moins sombres et comme nos parents n’ont jamais su s’y prendre avec elle, c’est à moi que revient la tâche de la ramener sur la terre ferme, là où je peux la surveiller. Elle l’ignore encore mais si elle s’évertue à renier les siens, tous ne se montreront pas aussi compréhensifs que moi, et bientôt le danger ne la guettera pas seulement de l’extérieur. Je soupire bruyamment, refermant avec un clac audible le piano, toute envie de me distraire évanouie. J’ai perdu le peu d’appétit qu’il me restait ces derniers temps, trop focalisé sur le problème Naomie et tout ce qu’il engendre comme futures catastrophes. Elle est trop jeune pour se rendre compte de l’impact de ses choix mais je pensais pourtant qu’elle avait acquis les bases les plus élémentaires, à savoir ne pas couvrir sa famille de honte en trahissant ses idéaux les plus anciens. Elle ne fait que s’exposer à des forces qu’elle ne soupçonne même pas, et si elle en a conscience, je dois me charger de lui faire ravaler sa témérité. Même si elle ne me le pardonne pas.


Manoir Nott, Abel, 1973.

J’inspire une grande bouffée d’air frais, la tête passée à travers la fenêtre de ma chambre, au manoir. Mon bras gauche me brûle et je ne peux réprimer un violent tremblement, la sueur perlant sur mon front trempé. J’ai tout juste dix-neuf ans, et je viens de prendre la marque des ténèbres. Alors que mon esprit devrait être serein, à présent que j’ai accompli ce pourquoi j’étais destiné, je ne ressens qu’une vague impression de nausée causée par la douleur physique. J’éprouve comme une sensation de brûlure continue qui me transperce le bras de part en part, me laissant pantelant et lamentablement avachi sur le rebord de la fenêtre. Sans que je ne puisse rien faire, je sens un éclat de rire monter dans ma gorge et se jeter hors de ma bouche, alimentant la migraine qui m’assomme depuis mon retour. Je ne puis décrire avec précision ce que j’éprouve en ce moment même, si ce n’est une grande confusion teintée de fierté. Je suis incapable de penser clairement ou de focaliser mon esprit sur un sujet particulier, comme si la douleur m’anesthésiait et me rendait amorphe, vidé de toute énergie. Je laisse mon regard couler vers la marque, n’osant y poser les doigts, me contentant de l’observer avec une pointe de fascination morbide. Ce tatouage magique, à lui seul, me condamne à une vie de misère derrière les barreaux d’Azkaban si quelqu’un le découvre. Mais en contrepartie il m’ouvre des portes qui n’auraient jamais pu s’écarter devant moi, me hissant un peu plus vers la réussite et m’éloignant du commun des mortels. Un simple tatouage, peu esthétique il est vrai, qui à lui seul peut bouleverser mon monde, pour le pire ou le meilleur. Il fait de moi l’unique détenteur de mon destin, et même si le doute menace de me gagner, il suffit de penser à l’héritage des Nott que je me dois de protéger contre vents et marées, à commencer par ma propre fratrie. Alors qu’eux tournent le dos à ce qui nous permet de demeurer l’élite de la société sorcière, je porte sur mes épaules ce fardeau que je ne suis pas certain de pouvoir gérer seul, mais ce n’est pas comme si j’avais d’autres possibilités, après tout. Ils se pensent plus justes, généreux, tolérants, mais en ouvrant les bras à de parfaits étrangers, ils choisissent consciemment de m’abandonner pour privilégier la lie de notre monde. Je ne vois aucune gloire ni aucun honneur à délaisser les siens, ceux qui comptent sur vous, pour mieux se préoccuper de soi-disant sorciers qui, eux, sont déjà entourés par les leurs. Il s’agit tout bonnement d’un acte de trahison, mais poire comme je suis, je ne peux accepter de leur tourner le dos. S’il me reste encore un espoir de les recadrer, je ferai tout pour le saisir, qu’importe le ressentiment qu’ils éprouveront envers moi. Après tout, c’est eux qui ont décidé que je serai celui qui paierait pour leur traitrise, même s’ils ne le réalisent probablement pas.


Chemin de Traverse, Abel, des Mangemorts et des passants, 1974.

Occupe-toi de cette échoppe, Nott ! me crie un mangemort plus âgé, son sortilège fusant vers la foule de sorciers avant même que je n’acquiesce. Des cris jaillissent de tous les côtés et c’est bientôt la panique qui s’empare des passants, certains parvenant à s’échapper avant que les sorts ne les frappe pendant que d’autres tombent à terre dans des hurlements distincts, du sang plein les plaies. Je lève les yeux vers le ciel pour voir des volutes de fumée recrachées par les bâtiments en flamme, me baissant juste à temps pour éviter une brique propulsée dans les airs par les combats alentours, de la poussière maculant mes vêtements. Je me redresse en grognant de frustration, dirigeant cette fois mon regard vers le commerce qu’on m’a désigné. Bien droit devant la façade en verre, je sens ma langue commencer à s’assécher dans ma bouche, et la chaleur me monter à la tête. C’est la première fois que je prends véritablement part à une attaque et même si je sais que je fais ce qui doit être fait, l’appréhension me gagne petit à petit, enserrant ma gorge d’un étau de fer. J’inspire profondément, tentant de faire fi de l’agitation autour de moi, la baguette au creux de ma main, et murmure le sortilège sans quitter ma cible des yeux. Incendio. J’aurais pu me montrer plus original mais je ne suis pas là pour jouer au tortionnaire, contrairement à d’autres. Un filet de flammes jaillit de ma baguette et se répercute contre la vitrine de l’échoppe, brisant celle-ci dans une avalanche de verre. La main en visière, je m’écarte des débris quand une femme se jette hors du magasin, criant à s’en arracher les cordes vocales. Elle roule sur le sol en tentant d’éteindre les flammes qui mordent la peau de sa jambe gauche, totalement hystérique et la vue brouillée par les larmes et la terre. Alors que j’aurais dû l’achever ou passer directement à autre chose je ne peux m’empêcher de rester planté là quelques instants, le regard perdu dans cette scène surréaliste mais pourtant bien réelle. Jamais petit je n’aurais imaginé commettre un acte aussi… irréversible. Ce n’est pas du regret que j’éprouve, du moins pas celui que la plupart des gens ressentent en ôtant pour la première fois la vie. Il s’agit de quelque chose de plus pointu, de plus incisif. Une sensation qui ne m’avait jamais pris bien que j’ai eu l’occasion de l’observer de nombreuses fois auparavant. Alors que cette femme dont j’ignore tout agonise dans le brasier que j’ai provoqué, la chair brûlée de manière irréparable, je commence à éprouver une sorte de satisfaction morbide teintée de répulsion. C’est brûlant et glacial à la fois, un sentiment de dégoût pour me complaire dans la bassesse d’un acte aussi primaire que le meurtre mais également un immense, bien qu’étonnant, plaisir à l’idée du pouvoir entre mes doigts. Presque curieux, je m’approche lentement de ma victime encore en vie, regardant avec ce même mélange de fascination/dégoût son dernier souffle, ses yeux éternellement figés dans une expression d’horreur pure. La gorge encore plus sèche qu’à mon arrivée, je jette un ultime regard à cette femme aujourd’hui disparue pour la bonne cause, avant de rejoindre les autres mangemorts, un peu plus loin dans la rue. Même si cette sorcière n’était personne, jamais je n’oublierai son visage ni ce que j’ai ressenti à ce moment-là.


Manoir Nott, Abel et Maelle 1978.

Tu en veux encore ? Plongeant mon regard dans celui de Maelle, j’hoche simplement la tête, l’ombre d’un sourire sur les lèvres. Les yeux pétillants de malice, ma fiancée attrape du bout des doigts un morceau de pâte d’amande et le porte à mes lèvres, que j’entrouvre immédiatement. Elle caresse quelques secondes ma lèvre inférieure avant d’y déposer la friandise, me laissant le bon soin de l’avaler goulûment. J’ai toujours été très friand des pâtes d’amande, et plus encore quand Maelle me nourrit avec. Je me laisse fondre face à sa moue boudeuse et l’entraîne contre moi, la piégeant entre mes bras sans qu’elle ne se débatte pour autant. Je sens son souffle contre mon cou, pleinement conscient de notre différence de taille, en cet instant précis, et la soulève pour mieux l’embrasser. Jusqu’à présent j’ai toujours cru qu’un baiser n’avait rien de vraiment personnel, qu’il n’était que la rencontre de deux bouches pendant quelques secondes à peine et qu’il n’en résultait qu’une vague sensation de satisfaction. Je me rends compte que je n’avais alors jamais goûté aux lèvres de Maelle, ni senti sa longue chevelure blond cendré quand elle enfouit son visage contre mon torse, et que rien ne sera jamais plus pareil après elle. D’ailleurs, il n’y aura pas d’après elle puisque nous devons nous marier dans l’année et que je ne compte pas batifoler de fleur en fleur comme on le voit parfois dans les mariages arrangés. On peut en dire ce que l’on veut, ces unions ont au moins le mérite de conserver la pureté de notre sang et ne demandent que peu d’implications pour voir le jour. Je pensais que ma fiancée serait un peu de la trempe de ma mère, sévère, peu tactile envers son mari et relativement coincée, mais il semble que le destin m’a encore une fois comblé. Le ventre lourd par les dizaines de pâtes d’amande englouties, je nous entraîne vers mon lit et m’y laisse tomber avec Maelle, qui se colle aussitôt contre moi, la tête sur mon épaule. C’est bête, mais pour quelques instants, j’ai eu l’impression de comprendre comment l’amour pouvait conduire un homme à se trahir lui-même. A moins que ça ne soit vraiment qu’une impression.


Rues bondées, Abel et Maelle 1978.

Je plonge dans l’herbe pour éviter un sortilège rouge jeté par je ne sais quel sorcier de l’Ordre, grimaçant de douleur quand une pierre m’égratigne le genou. Les sorts fusent de partout et un tel brouhaha règne sur la zone des combats que je ne parviens pas à retrouver Maelle des yeux. Nous avons été séparés à notre arrivée par un groupe de sorciers tendus en embuscade et chaque fois que j’écarte l’un de mes ennemis, un autre surgit de nulle part et me barre à nouveau la route. Une veine pulse férocement sur mon front, battant au rythme de mon cœur affolé par tant de sentiments contradictoires. Le souffle court, je me redresse et balais une nouvelle fois les lieux du regard, me figeant brusquement. Ecarte-toi ! ECARTE-TOI ! Endoloris ! Je ne me rends pas tout de suite compte que c’est moi qui ai crié, la tête prise de vertiges et le cœur au bord des lèvres. Je ne remarque pas non plus le sorcier envahi de soubresauts, à l’autre bout de ma baguette, et ce n’est qu’en contournant son corps tremblant que je reprends conscience de mon environnement. Je cours sans m’arrêter vers Maelle, jetant des sorts au hasard dans la mêlée, désespéré de la rejoindre. Une fois à son niveau je me jette à terre, enserrant son corps sans vie contre le mien, les larmes me montant aux yeux. J’ai tout vu, de la jeune sorcière brune qui lui a lancé le sort au moment où il l’a percuté, tout du début jusqu’à la fin, et je n’ai pu intervenir à temps. Maelle… Excuse-moi. Je reste penché au-dessus de sa dépouille, trop peiné pour bouger, trop craintif pour la laisser. Quand je reprends encore conscience, la bataille est terminée et je ne suis plus là-bas. Maelle est toujours contre moi, et tandis que je sens une dernière fois l’odeur de ses cheveux, le visage fin de son assassin me revient.



Dernière édition par Abel Nott le Lun 10 Mar - 18:36, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 14:42

BIENVENUUUUUUUE :fire: déjà rien qu'un Nott, ça m'intéresse déjà :héhé:
bon courage pour ta fiche :tongue:
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 14:49

Bienvenue sur le forum  :heart: :heart: 
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 14:56

KEWKEW, besoin d'aide pour l'avatar ? :fire:
En tout cas, bienveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeenue !  :myass: 
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Lily Potter

Lily Potter
ORDER OF THE PHOENIX

PSEUDO : broadsword. (anna)
LETTRES SECRÈTES : 591
AVATAR : myself.
ÂGE : vingt ans.
PROFESSION : médicomage titulaire à l'hôpital ste-mangouste.

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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 14:59

Encore bienvenue parmi nous ! :heart: On en discute pour Daniel Gillies, on te tient au courant :hé:
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 15:59

Bienvenue sur le forum ! :heart:
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptySam 8 Mar - 16:23

merci à tous :heart:
ok ça marche !
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyDim 9 Mar - 0:23

je ne connais pas l'avatar, mais j'approuve :heart: le choix de famille est classe :gaa:
bienvenue :heart: bonne chance pour ta fiche :fire: :hé:
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyDim 9 Mar - 0:32

OH FUCK. obligé de repasser parce que HEATH LEDGER.  :cry: :cry: :cry: :kya: :bave: :omfg: 
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyDim 9 Mar - 9:32

bienvenue parmi nous ^^
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyDim 9 Mar - 13:41

Bienvenue parmi nous, courage pour ta fiche. :heart:
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyDim 9 Mar - 14:10

HEATH LEDGER. ENCORE MIEUX QUE DANIEL QUOI.
:anw: :anw: :anw:
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyLun 10 Mar - 20:18



félicitations!

tu es désormais validé(e)



Magnifique plume et tragique histoire que tu as là  :anw: . Je n'ai qu'une remarque à observer : les Nott ne sont pas censés avoir des traitre parmi eux. Nous n'autorisons que très peu de personnages allant à l'encontre de l'idéologie familiale pour éviter d'avoir 30 milles purs non crédibles (ce qui est doucement en train d'arriver et qui ne me plait pas d'ailleurs). Alors je vois qu'un collègue a validé la Naomie mais concernant Figaro du coup je suis désolée mais ça ne va pas être possible (surtout que de toute manière on ne réserve pas les places pour les scéna :heart: tu peux en faire un mais si la place est prise par quelqu'un a qui a une idée ce sera priorité à cette personne :)).

Congratulations, petit sorcier ! :smile: Le staff de PBTB te souhaites la bienvenue et te félicite pour cette validation ! Tu peux désormais te promener partout où veux sur le forum et poster aussi bien dans la partie RP que hors jeu (tu pouvais déjà flooder avant mais c'est cool de savoir que tu peux le faire en toute légalité :face:), qui est un très bon moyen pour bien s'intégrer. Dans un premier temps, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas créer quelques désagréments avec de futurs membres. Nous te conseillons également de te rendre dans la malle du sorcier, afin de te faire de nouveaux amis (ou ennemis) et de recenser tes sujets RP. Ou tu peux ne pas le faire, être en marge de la société, et t'organiser comme tu veux. :gaa: C'est ta vie, mon coco. :siffle: Mais surtout, il te faut impérativement recenser ton patronus et ton métier. Enfin bref, n'hésite pas à passer dans la partie registres magiques pour toutes sortes de demandes farfelues. :kya: Nous espérons que tu passeras un agréable moment sur le forum et surtout, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question ou de problème. :amimorve: On est toujours là à répondre, dans le pire des cas on vous laisse parler dans le vide :red: Et bien, je pense qu'il est temps de te souhaiter un bon jeu parmi nous ! Et puisse le sort t'être favorable. Merde je me suis trompée de fandom :mdr: :arrow: Allez, bon jeu, et reste avec nous until the very end. :tongue:

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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. EmptyLun 10 Mar - 20:21

Merci pour la validation super rapide :heart:
Ok, Naomie avait demandé avant de créer le perso il me semble et dans ce cas j'enverrai un mp à Figaro pour le prévenir avant qu"il ne commence son histoire !
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MessageSujet: Re: abel ; i've always been the one to blame.   abel ; i've always been the one to blame. Empty

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