NOM : haezer. PRÉNOM(S) : sunny leonore. les parents Haezer ont un drôle de sens de l'humour. ASCENDANCE : sang-mêlé, papa est moldu. mais si on vous le demande, il est sorcier, de sang-mêlé lui aussi. ÂGE : 22 ans. LIEU DE NAISSANCE : Oxford. SITUATION SOCIALE : célibataire. ANCIENNE MAISON : serdaigle, bien que l'hésitation du choixpeau avec gryffondor ait été longue. PROFESSION : journaliste à la gazette du sorcier depuis peu (fin de ses études de journalisme l'année précédente), s'occupe également du courrier du coeur chez sorcière hebdo (petit boulot d'été qu'elle avait pris à Poudlard et qu'elle continue à faire "à côté et de façon anonyme). BAGUETTE : bois de noisetier, crin de licorne, 23 cm, légèrement flexible. PATRONUS : un lézard, la forme ne l'a pas surprise quand elle l'a découvert. cet animal, mutilé, possède d'étonnantes capacités de régénération et lui va donc comme un gant. MIROIR DU RISED : une famille, heureuse, avec midnight marié et les traits détendus, une fille à son image et un mari aimant. la vision du bonheur parfait pour elle. EPOUVANTARD : une harpie. même si elle a surmonté le traumatisme de son attaque, il n'en reste pas moins que c'est une peur qui ne disparaîtra jamais. FACULTE SPECIALE : aucune.

DONNEZ-VOUS DE L'IMPORTANCE A LA VALEUR DU SANG CHEZ LES SORCIERS ? Personnellement non, née d'un père moldu, cela me serait difficile. Mon père est un homme adorable et admirable à bien des égards et ce, sans le moindre pouvoir magique. Je ne pense de plus pas que le sang qui coule dans les veines de qui que ce soit soit un gage de qualité, je l'apparenterais aux titres de noblesse du Moyen-Âge, un système donc complètement dépassé. Comme on ne juge pas un livre à sa couverture (et, étant une fervente lectrice, j'en ai parcouru un nombre suffisant pour attester de la véracité de cette maxime), on ne devrait pas juger qui que ce soit à un arbre généalogique. Malheureusement, tout le monde n'est pas de mon avis et je serais stupide de penser que les choses vont changer rapidement, bien au contraire, elles risquent de ne faire qu'empirer. Je dissimule donc mes origines, pour protéger mon père et aucunement par honte. Cela ne change rien à la "qualité" de mon sang en elle-même, mais cela aide grandement à nous rassurer sur sa sécurité.

CRAIGNEZ-VOUS LA MENACE ACTUELLE ? COMMENT LA VIVEZ-VOUS AU QUOTIDIEN ? Autant le dire franchement : j'ai peur. Il serait bête de mettre des oeillères et de penser que tout cela finira par passer, le monde semble bien trop tourmenté et les conflits de ce type ne sont malheureusement pas le genre à être étouffé sans mal. Le danger est partout, j'en suis consciente et cela m'angoisse. Je refuse pour autant de céder à la panique ou de le montrer. Mon frère s'en fait bien trop pour moi, rien ne sert d'en rajouter. Ce n'est, de plus, pas dans ma nature. La vie est beaucoup trop courte pour perdre du temps à se terrer dans un trou ou à se lamenter. Il est des choses sur lesquelles nous n'avons pas d'emprise, alors autant aller de l'avant et continuer à vivre, avec prudence, certes, mais sans se mettre de barrières. Alors j'affiche un visage souriant, je continue à traiter des lettres me demandant des conseils de coeur, j'essaye de penser de façon positive et de répandre un peu de bonheur autour de moi, mais je suis loin d'être dupe. Et le moment est peut-être venu de me demander ce que je pourrais faire pour aider, à mon échelle.

QUE PENSEZ-VOUS DU MINISTRE ACTUEL AINSI QUE DE SON MINISTERE ? LEUR FAITES-VOUS CONFIANCE ? Le Ministère actuel fait ce qu'il peut et personne ne peut lui en demander plus. Il serait bien naïf de penser que tous ses membres sont au-dessus de tout soupçon, il me semble clair que certains d'entre eux ne doivent pas être en accord avec la politique actuelle et peuvent soit avoir des idées proches du groupe montant, soit en faire carrément déjà partie. La politique est un jeu dangereux auquel je ne me risquerai pas, même si ma position n'en est malheureusement pas loin. Leur faire confiance ... je vais continuer à espérer que la majorité reste complètement intègre et soucieuse du bien des citoyens. Mais la méfiance est de mise.

QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DES MANGEMORTS ET DE LORD VOLDEMORT ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Evidemment que je les crains. Je les crains d'autant plus que j'ai un père à protéger, et que travailler dans les médias fera sans doute de moi une cible de choix, tous comme les employés du Ministère. C'est une menace sans précédent, qui fait froid dans le dos et me réveille parfois la nuit. Je ne me laisserai pas abattre, mais clairement, si on s'en prenait à moi, je sais que j'essayerais de me défendre mais mes chances de survie serait minces. J'ai toujours été brillante mais il y a des domaines dans lesquels je ne peux pas lutter, les duels, par exemple. Pour ce qui est du chantage, ce qui serait beaucoup plus logique étant donné ma position ... je préfère ne pas y penser.

AVEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L'ORDRE DU PHOENIX ? SI OUI, QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE CETTE ORGANISATION ? Travaillant dans les médias, il est bon d'avoir des oreilles traînant un peu partout et les rumeurs sur cette organisation me sont effectivement parvenues. Tout ce que l'on peut en dire est que Dumbledore est un grand homme et que, s'il existe une force "armée" ou en tous cas hors gouvernement prête à s'opposer à la menace naissante, cela ne peut qu'être positif. Quant à parier sur sa victoire ... ceci est une autre discussion.

Chère Aphrodite,
cela fait maintenant trois ans que je suis amoureuse de lui. Nous travaillons dans le même bureau, partageons parfois des dossiers mais rien, il ne se passe jamais rien. Jusqu’à la semaine dernière, où une de nos collègues a fait une réflexion sur les origines de ma famille. Lui d’ordinaire si calme s’est immédiatement emporté et lui a donné des noms d’oiseaux que je n’avais jamais entendus. Je sais que je devrais sauter sur l’occasion, mais je n’ose pas. La violence dont il a fait preuve (même physique, des dossiers ont volé) m’a prise par surprise. Je suis extrêmement nerveuse depuis, j’aimerais le remercier mais cela ne lui ressemblait tellement pas … que faire ?
Anxieuse.


Un léger soupir s’échappa des lèvres de Sunny qui déplia ses jambes et reposa la lettre à côté d’elle. Basculant en arrière, elle s’allongea sur le tapis de son salon, considérant un moment le plafond. Tout le monde était nerveux, c’était une certitude. Comment blâmer cette âme en peine de vouloir faire trois pas en arrière ? Le monde devenait complètement fou et elle était suffisamment clairvoyante et honnête avec elle-même pour ne pas se le cacher. Dans un mouvement preste, elle finit par se lever, passant une main fatiguée dans ses longs cheveux blonds, ce qui eut pour effet de faire tinter les vingt bracelets dans les tons verts qu’elle avait autour de son poignet droit. S’étirant, elle fit le tour de son salon en faisant jouer sa nuque, cherchant quoi répondre à cette demoiselle. Plus le temps passait, plus cet emploi, qu’elle avait tant aimé quand elle était adolescente, juste l’été, devenait à la foi une torture et un moment où elle pouvait oublier le reste. Conseiller les gens dans un moment pareil n’était pas chose facile, et pourtant le fait de savoir que certaines personnes étaient encore suffisamment attachées à leur vie pour ne pas céder totalement à la panique et demander encore des conseils en matière de vie sentimentale était un vrai bonheur. Même si la personne qu’elle aurait réellement voulu aider de ce côté-là ne la consultait jamais pour cela.

S’arrêtant devant une photo de Midnight et elle datant de Poudlard, elle s’en saisit avant de l’examiner attentivement. Ils n’avaient pas tellement changé, même s’ils avaient pris quelques années. Elle, souriante, arborant des bracelets faits de tissu et un foulard lâche par-dessus son uniforme et lui, sérieux, à la limite de l’impassibilité, un bras protecteur passé autour de sa taille. Une lueur chargée de tristesse passa dans son regard alors qu’elle se demandait ce que leurs vies auraient été si les choses avaient été différentes. Bien sûr qu’elle n’était pas le genre à regretter, ou à se lamenter, mais c’était surtout pour son frère qu’elle était inquiète. Il n’avait pas besoin de mots pour qu’elle comprenne à quel point cette attaque l’avait laissé marqué, peut-être encore plus qu’elle. Machinalement, elle promena les longs doigts de sa main gauche sur la fine cicatrice qui lui barrait le cou, de la clavicule au menton, rejointe par d’autres. Autant de rigoles formant un réseau sur sa peau, vestige de ce que cette harpie lui avait fait subir, juste avant son entrée en Poudlard. Se reprenant rapidement, elle remit l’objet en place, pinçant les lèvres. Ses proches disaient qu’elle avait survécu, elle préférait le terme « guéri ». Elle n’était pas morte, elle était même en parfaite santé. Et pourtant les gens continuaient à s’en faire pour elle, après toutes ses années. Il n’y avait guère que son père pour ne pas lui demander comment elle allait à tout bout de champ, avec une inquiétude profonde dans la voix et dans le regard. C’était de Midnight dont il fallait s’occuper, pas d’elle. Elle était tombée, comme elle aimait à le dire, mais elle s’était relevée et il n’y avait pas mort d’homme. Les seuls vestiges de cet « incident » étaient ces marques, qu’elle ôtait à la vue du monde avec l’originalité qui la caractérisait, faisant de ces souvenirs morbides une touche de couleur dans ce monde bien trop sombre.

Et elle essayait d’y apporter ce brin de folie, ce je-ne-sais-quoi qui faisait sourire les gens, qui en faisait rire d’autres. Un mouvement de ses cheveux, un éclat d’hilarité au milieu de la journée, tout ce qu’elle avait toujours été, depuis sa plus tendre enfance. Malgré tout ce qui avait pu se passer et tout ce qui se produisait encore, elle sortait, faisait attention à ce qu’elle portait, se laissait offrir un verre de temps en temps, avait des petits amis (enfin, ceux que Midnight ne faisait pas fuir), essayait, à son échelle, de ramener un peu du bonheur total qu’elle avait connu étant enfant. Peut-être en faisait-elle trop, en tous cas, à Poudlard, c’était une certitude, faisant oublier à tout le monde l’étudiante brillante qu’elle était pour ne leur laisser que le souvenir de cette jolie blonde au rire si communicatif. Mais chacun abordait la vie avec les armes que celle-ci lui avait donné, et celles qui avaient été remises entre les mains de la jeune femme étaient faites d’optimisme et d’amour. C’était sans doute ce qui faisait le succès de cette rubrique dans Sorcière Hebdo et pour cela qu’on lui en avait laissé la charge, ce qu’elle continuait à faire en marge de ses articles beaucoup plus sérieux à la Gazette du Sorcier. Peu de personnes savaient, les deux rédacteurs en chef uniquement et c’était tant mieux. Croisant les pieds, elle tourna sur elle-même, attrapant sa plume au passage. Il n’était pas question qu’elle conseille à cette lectrice de se retrancher sur elle-même. Il fallait simplement qu’elle trouve les mots justes pour la convaincre qu’elle n’avait pas à avoir peur.

Bien sûr, il y avait toujours un risque. En naissant, en vivant et en aimant, on risquait des déceptions, mais c’était ce qui faisait la beauté du jeu. Elle s’y laissait bien souvent prendre, ne sachant résister à un joli sourire ou à des manières de gentleman, sans toutefois aller bien loin. Il était des parties d’elle, bien qu’elle n’en ait réellement pas honte, qu’elle avait décidé de ne dévoiler qu’une fois certaine des intentions de jolis messieurs. Elle était donc loin d’être une experte en la matière, même si son père l’appelait volontiers sa « briseuse de coeurs », ce qui la faisait toujours éclater de rire avant de le réprimander en lui disant qu’il exagérait. Son père … il fallait qu’elle aille lui rendre visite, cela faisait certes seulement quelques jours, mais il lui manquait déjà. S’il y avait une chose qui lui faisait réellement peur, c’était de ne pas être assez rapide et qu’il n’y ait pas de fois suivante. Elle procèderait comme elle le ferait toujours : elle mettrait des vêtements moins voyants, irait se perdre dans Londres, prendrait un train pour Oxford, et finirait par se faire passer pour une de ses étudiantes après être certaine qu’aucun sorcier ne l’entourait, se glisserait sur les bancs moldus, poserait une question et il lui demanderait de rester à la fin du cours. Et tout irait pour le mieux, comme d’habitude.

La perspective de ce nouveau jeu de piste lui donna envie de terminer son travail du jour un peu plus rapidement que prévu. Un regard à la pendule lui indiqua que si elle faisait vite, elle avait sans doute le temps d’être à l’heure pour le dernier cours de la journée. Peut-être pourraient-ils même aller dîner dans un petit restaurant moldu … Il n’y avait plus à hésiter. Se rasseyant en tailleur et prenant appui sur sa table basse, elle ne mit que quelques minutes à rédiger sa réponse. La chose étant faite, elle mit celle-ci et les quatre autres de la semaine dans une enveloppe, la cacheta et la confia à son hibou qui avait quitté son perchoir, comprenant ce qu’on attendait de lui. Il prit le temps de se restaurer quelques instants avant d’entreprendre son vol et sortit par la fenêtre au moment où une silhouette en manteau long et chignon sortait de l’appartement, se dirigeant vers King’s Cross, emportant la réponse tant attendue par une lectrice :


Chère Anxieuse,
Il est logique que son comportement t’ait choquée, surtout s’il s’agit de la première fois que tu vois cet homme s’énerver. Nous vivons dans des temps troublés où la méfiance doit être de mise, c’est une certitude. Il se trouve cependant qu’il a réagi face à une insulte qui t’a été faite, si j’ai bien compris, pour prendre parti pour toi. Il me semble donc que cela prouve qu’il a tes intérêts à coeur et serait effectivement prêt à se battre pour toi si le besoin s’en faisait ressentir. Invite-le, si c’est ce dont tu as envie, au moins pour le remercier. Choisis un endroit sympathique et calme et vois comment la situation évolue ? Si à la fin de cette soirée, tu n’est toujours pas convaincue, libre à toi de ne pas donner suite, tu auras simplement été polie. Mais si tu ressens l’envie d’aller plus loin après cela, ne te bride pas par peur. La vie est suffisamment compliquée pour s’inventer des obstacles que nous sommes les seuls à juger réels. Je t’embrasse et reste bien évidemment à ton écoute si le besoin s’en faisait ressentir.
Aphrodite.

Midmidounet a validé, du coup moi aussi je peux te valider à mon tour. En tout cas on peut dire que ton personnage est vrai petit rayon de soleil   J'ai de te voir RP et surtout de te voir évoluer avec ton frère, parce que je pense que ça va être très sympa à lire   En tout cas bienvenue parmi les foufous   

Congratulations, petit sorcier ! Le staff de PBTB te souhaites la bienvenue et te félicite pour cette validation ! Tu peux désormais te promener partout où veux sur le forum et poster aussi bien dans la partie RP que hors jeu (tu pouvais déjà flooder avant mais c'est cool de savoir que tu peux le faire en toute légalité ), qui est un très bon moyen pour bien s'intégrer. Dans un premier temps, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas créer quelques désagréments avec de futurs membres. Nous te conseillons également de te rendre dans la malle du sorcier, afin de te faire de nouveaux amis (ou ennemis) et de recenser tes sujets RP. Ou tu peux ne pas le faire, être en marge de la société, et t'organiser comme tu veux. C'est ta vie, mon coco. Mais surtout, il te faut impérativement recenser ton patronus et ton métier. Enfin bref, n'hésite pas à passer dans la partie registres magiques pour toutes sortes de demandes farfelues. Nous espérons que tu passeras un agréable moment sur le forum et surtout, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question ou de problème. On est toujours là à répondre, dans le pire des cas on vous laisse parler dans le vide Et bien, je pense qu'il est temps de te souhaiter un bon jeu parmi nous ! Et puisse le sort t'être favorable. Merde je me suis trompée de fandom Allez, bon jeu, et reste avec nous until the very end.