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 SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre

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Millicent Bagnold

Millicent Bagnold
THE NAME OF JUSTICE

PSEUDO : le staff de PBTB.
LETTRES SECRÈTES : 143
PROFESSION : Ministre de la magie.

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MessageSujet: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptyDim 16 Mar - 17:40



première animation

discours de millicent bagnold au ministère



Bonjour à tous et à toutes, compatriotes sorciers et sorcières. Merci à tous de m’avoir soutenue en tant que nouvelle ministre et de continuer à me soutenir, je l’espère, pour mon mandat à venir.

Nous vivons une ère sombre mais non dénuée de lumière. Ne perdez pas espoirs, les ténèbres jamais n’ont vaincu la lumière et je ne laisserai pas cette abomination continuer sous mon mandat. L’attentat d’il y a cinq ans sur Diagon Alley ne se répétera pas et j’ai décidé de vous dire pourquoi et comment j’en suis aussi certaine. Depuis un an et demi je suis votre ministre et les plans que nous avons élaboré avec le gouvernement sont enfin aboutis, il est temps que vous, chers compatriotes, sachiez ce qui va se passer dans votre pays !

La guerre est le fait des hommes sombres et il incombe aux hommes de lumière de les arrêter. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est le mage noir le plus redouté du pays, il a commencé cette guerre et si je lance aujourd'hui les troupes du gouvernement contre lui croyez-moi que ce n’est pas de bonté de cœur. Nos sorciers et sorcières combattront au nom de la justice et de l’égalité, tandis que l’ennemi se bat au nom d’une cause qui n’a rien de noble. La valeur du sang n’a plus aucune place dans notre société et je désire la bannir à jamais.

Le ministère recrute en masse depuis quelques temps afin de parfaire ses rangs défensifs et attaquants. Les affiches que nous avons placardé dans tout le pays ont fait leur effet et je suis fière de vous annoncer que nos troupes sont assez nombreuses et assez compétentes pour arrêter ce mage noir qui n’a plus que sa place derrière les barreaux de Nurmengard, Azkaban est une prison trop douce pour un sorcier comme lui.

Des couvre-feux seront instaurés dans tous les villages sorciers et plus particulièrement à Hogsmeade. Les élèves de l’école n’auront rien à craindre car des aurors patrouilleront en permanence autour du château ainsi qu’à l’intérieur. Ceux qui auront cette tâche ont été sélectionnés parmi les meilleurs d’entre eux. La bridage magique se chargera de procéder aux arrestations des principaux suspects de cette guerre et le magenmagot les jugera dans les salles d’audience du ministère. Les coupables seront tous envoyés à Azkaban dès lors que les jugements seront rendus.

Il est inutile de sa cacher, le ministère est désormais présent partout et encore une fois j’entends bien mettre un terme à la guerre. Je ne laisserai pas des sorciers tuer nos compatriotes et autres innocents pour une simple question de sang. Ayez foi, sorciers et sorcières du Royaume-Uni car la guerre touche à sa fin !

Merci de votre attention.

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Ambre Travers

Ambre Travers
COLLATERAL DAMAGE

PSEUDO : LYDIA, aka laure.
LETTRES SECRÈTES : 445
AVATAR : willa holland.
ÂGE : dix-neuf ans, née en 1961 lors d'un mois de janvier.
PROFESSION : employée au sein du département de la coopération magique internationale, au ministère de la magie, au bureau international des lois magiques.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptyDim 16 Mar - 19:18



première animation

discours de millicent bagnold au ministère



Regardant autour d'elle pour boucler quelques dossiers réellement encombrants, la jeune Ambre posa son regard sur le petit papier déposé devant elle. Sa baguette se trouvait à côté, alors elle la rangea rapidement sur elle avant de lire plus attentivement ce qui était écrit sur le morceau de papier. Sur ce dernier était expliqué que madame la ministre souhaitait faire un discours concernant Lord Voldemort et la guerre qui sévissait depuis quelques temps dans le monde des sorciers, touchant plus particulièrement les personnes ayant du sang de moldu en eux. Marchant d'un pas aérien, avec une silhouette fine et élancée, la jeune Travers se dirigea vers la porte, pour se rendre dans l'atrium où était censé se dérouler ce discours. Avant de refermer la porte, elle découvrit une pochette en carton d'une étrange couleur rose bonbon, concernant un dossier de lois établies avec l'aide du ministère de la magie russe. D'un geste du poignée, la jeune femme envoya la pochette sur son bureau, et se hâta vers le lieu de rassemblement, de peur d'être en retard. Alors qu'elle avançait la tête haute, et le regard figé devant elle, deux personnes se postèrent en plein milieu du couloir, se mettant à échanger quelques mots sur un ton légèrement échauffé. Lorsque la jeune Travers arriva à leur hauteur, les deux hommes la regardèrent, sans bouger d'un centimètre. Leur regard trahissait inévitablement un certain énervement l'un envers l'autre, et en voyant Ambre, on aurait presque pu lire la phrase : « Tu ne passeras pas ! » encrée dans leurs pensées. Soupirant avec force, la jeune Travers ne se démonta pas, et posa son regard dans celui de l'homme de droite. Grommelant quelques mots inintelligibles entre ses dents, ce dernier se poussa, et reprit sa discussion de plus belle, avec son interlocuteur ayant quelques années de moins, qui le regardait avec une certaine gêne. En les regardant un peu mieux, Ambre reconnut un de ses collègues de travail, avec son fils qui avait l'air de s'être mis dans de sales affaires, à en juger par la discussion. Ayant l'habitude de se moquer de lui, Ambre l'imita en prenant une fausse voix grave, en fronçant les sourcils et en posant ses mains sur ses hanches. « " Oh, Luke, je suis ton père. Je suis bien placé pour te dire ce que tu ne dois pas faire... " Très convaincant, Jason, vraiment.. ! » lança t-elle, sa phrase suivie d'un rire strident. L'homme répondant au nom de Jason se mit à marmonner, les lèvres enfouies dans sa moustache, essayant d'être discret. « Il a encore recommencé à jeter notre elfe de maison du deuxième étage pour voir comment il allait arriver en bas.. C'est la cinquième fois en deux jours ! » lança t-il, furieux. La jeune Ambre écarquilla des yeux, et posa son regard sur le jeune homme. « J'ai toujours su que tes enfants ne pouvaient être qu'aussi fous que toi.. IL FAUT EXTERMINER ! Exterminons les elfes de maison, oui ! » lança t-elle, dans un élan d'euphorie. Les regards se tournèrent vers elle, et elle baissa la tête, l'air honteuse, retenant un rire. Haussant les épaules comme si rien ne s'était passé, Ambre poursuivit son chemin. Ses talons claquaient contre le sol, et quelques personnes se retournaient sur son passage. Marchant seule dans ce couloir, la jeune Travers eut presque l'impression de revivre son premier jour à Poudlard, lorsqu'elle dût se coiffer du choipeau, alors que tout le monde l'observait dans un silence glacial. Ce jour-ci, la jeune femme était tellement mal à l'aise, qu'elle n'arrêtait pas de se trémousser, comme si elle avait été victime d'atroces démangeaisons. En apprenant qu'elle aurait pu être envoyée chez les Serdaigle, la jeune Ambre fut prise d'une incroyable appréhension, ne voulant pas recevoir une beuglante lui reprochant de ne pas être à Serpentard.

Concentrant à nouveau ses pensées sur le discours à venir, la jeune femme se trouva désormais dans l'atrium, observant quelques personnes qui se trouvaient dans les parages. Juste devant elle, se tenait une vieille femme affublée d'un affreux chapeau pointu. Ses cheveux noirs, courts et frisés lui rappelaient une célèbre chanteuse du nom de Celestina Moldube, qui, au passage, n'arrivait pas à conquérir les bons sentiments de la jeune Travers. Cette femme semblait totalement accaparée par la petite fiole déposée dans le creux de sa main droite, contenant un liquide semblable à du poison. A sa droite se trouvait une large fenêtre, montrant un paysage triste et obscur, avec pour ornement, un seul et unique arbre dénué de feuilles. Son apparence dénudée aurait pu laisser penser que l'hiver venait et qu'il allait s'abattre sur lui. Les lumières de l'atrium attribuaient à la pièce un certain effet de largeur. « On dirait presque que c'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur.. » lança t-elle, à la femme située à ses côtés, tout en pensant à la stupidité profonde de sa phrase. A sa gauche, se trouvait un homme portant des gants de quidditch, avec un cognard en forme de boule de cristal représenté dessus. Après avoir observé tout autour d'elle à plusieurs reprises, la jeune Ambre ne s'était pas rendue compte que la salle s'était bien remplie depuis son arrivée, et que la Ministre commençait son discours. Après de nombreuses paroles lancées d'un ton grave, pour parler de la cessation immédiate du conflit, avec pour cause la mort du mage noir, Ambre ne sembla pas totalement convaincue. Dans la salle, les avis semblaient partagés. La femme aux côtés de la jeune Travers sembla ailleurs. Tout à coup, son chapeau tomba, et les livres qu'elle tenait s'effondrèrent. Encombrée par sa petite fiole pleine d'un liquide étrange, elle cherchait de l'aide. « Je me porte volontaire ! J'arrive ! » lança Ambre, sans réfléchir aux gens autour d'elle. Essayant d'éviter les regards, comme précédemment avec Jason, elle aida la vieille femme en baissant la tête. «  Quel ambitieux discours.. » murmura t-elle, voyant le regard de la vieille femme se porter vers elle, avec pour espoir de changer de sujet. Avec une certaine grimace bourgeoise, cette dernière regarda la ministre de la magie et se pencha vers Ambre. « Sa tenue m'évoque un calamar géant croisé avec un scrout à pétard. Pas vous ? » osa t-elle discrètement. Dès lors, plusieurs personnes, un air outré accroché à leur visage, se retournèrent vers les deux femmes. Ambre ouvrit grands les yeux et lança un sourire gêné, en pointant frénétiquement de ses deux index en direction de la jeune femme, tout en lançant des regards embarrassés autour d'elle.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptyDim 16 Mar - 20:08

Appuyée contre un arbre, elle écoute d’une oreille distraite la conversation entre les vieux loups de la meute. Elle s’ennuie à mourir dans cette forêt du Londres moldu, obligée d’écouter ces deux hommes parler du temps qu’il fait. Mais elle devait le faire, si elle voulait que cette meute finisse par lui faire confiance… Et les anciens de la meute pourraient avoir un poids important lorsqu’elle en aurait besoin. Soudain les exclamations des deux loups, la sortirent un peu la jeune femme de ses pensées. La situation actuelle du monde magique était un sujet plus intéressant que la pluie et le beau temps…  « Les soldats du Lord finiront par se faire enfermer… Je suis sûre que la ministre va en parler dans son discours… » Murmura-t-elle en se détachant de l’arbre pour s’approcher des deux hommes. « Elle veut les EXTERMINER ! Ils lui font trop peur ! » Reprit-elle simplement. Se retournant vers elle l’espace de quelques secondes, l’un d’entre eux lui laissa une place sur le tronc d’arbre sur lequel il était assis. Faisant un léger sourire de remerciement, elle reprit : « Ils ne valent pas mieux que la cause qu’ils défendent… » En disant ça, elle se doutait bien qu’elle risquait de s’attirer les foudres de certains membres de la meute, eux qui se plaçaient plus aisément qu’elle du côté du mage noir mais c’était un moyen de leur montrer qu’elle n’était pas comme ces pimbêches moldues habillées de rose-bonbon et mangeant du chewing-gum à longueur de temps et à la bêtise  au moins égale à l’intelligence des gobelins . Qu’elle avait une opinion bien fixée sur les choses, qu’elle était certes jeune, mais qu’elle avait de l’ambition, et qu’ils pourraient se résoudre à s’en remettre à elle si jamais la situation en arrivait là… La jaugeant d’un regard impénétrable, l’homme qui se trouvait face à elle laissa échapper un léger rire : « La gosse se laisse pas faire ! » Grognant légèrement elle leva les yeux au ciel avant de soupirer bruyamment. Les hommes étaient déjà machos, inutile de parler des loups. « Il faudrait que quelqu’un aille assister à ce discours mais par Merlin je ne veux pas me retrouver au milieu de tous ces gens ! » S’exclama-t-il à nouveau, peu enclin à rencontrer la foule, Anastasia n’osait même pas imaginer son état entouré de toutes parts de capes et chapeaux pointus Y voyant une occasion de rendre service, et surtout de se rendre indispensables elle haussa les épaules : « Je me porte volontaire ! De toute façon, la ministre voudrait y voir tout le personnel... Et même si tu avais eu envie d’y aller… Tu ne passeras pas ! La sécurité est sur le qui-vive en ce moment… » Dit-elle en essayant d’être la plus détachée possible, en effet, au sein de la meute, ils n’étaient pas nombreux à pouvoir encore se déplacer librement dans le Londres sorcier…

Quelques heures plus tard, elle se trouvait au ministère, bien installée en attendant le début du discours. Elle commençait déjà à avoir des démangeaisons dans les jambes à force d’être assise, regrettant déjà d’avoir accepté cette mission. Elle savait déjà ce que la ministre allait dire de toute façon… Tout le ministère le savait, et tous savaient que cela ne serviraient pas à grand-chose. Le ministère était en grande difficulté, ce n’était pas secret d’état, il aurait fallu agir plus rapidement, et avec plus de force, il aurait fallu mettre en place l’austérité plus rapidement, et une résistance plus efficace. Elle savait très bien ce que le ministère de la magie aurait pu faire, mais elle ne le dirait pas… Elle préférait garder cela pour elle, elle gardait beaucoup de choses pour elle et ce depuis toujours. « C’est magnifique ! » S’exclama une voix non loin d’elle, laissant échapper un petit rire, presque attendrie elle se tourna vers le jeune homme accompagné d’un vieillard à moustache fournie. « C’est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur ! N’est-ce pas ? »[/b] Lâcha-t-elle, avec un léger sourire au coin des lèvres, elle n’hésitait pas à jouer le rôle qui lui semblait tout indiqué avec son visage angélique mais, ceux qui la connaissaient, savaient bien que ce n’était qu’une façade. Elle oubliait parfois que tout le monde n’avait pas l’habitude de se rendre au ministère. En tant que stagiaire dans ces locaux, elle les connaissait presque comme sa poche et appréciait l’atmosphère qui y régnait, s’y rendre la rendait presque euphorique, ou alors était-ce  en raison de la panique qui y régnait continuellement depuis quelques temps, elle adorait voir la sueur perler sur le front des ministres et les cris résonner dans les étages, elle aime sentir la peur en entrant dans une pièce. Parce que oui, ils ont peur… Du moins ceux qui savent qu’ils risquent d’être pris dans l’engrenage de cette guerre et qui pourraient ne pas en sortir vivants… Soudain, l’atmosphère passa du feu à la glace alors que tout le monde se tu pour écouter la ministre.  Faisant tourner sa baguette entre ses mains, ennuyée par tant d’idioties elle observe la masse de sorciers autours d’elle, aucun visage connu… Elle était déçue. La ministre tentait vainement de distiller ses belles paroles comme du poison dans l’esprit de ses concitoyens, du moins dans celui de ceux qui étaient assez bêtes pour la croire, et Anastasia n’en faisait pas partie. A côté d’elle, une sorcière qui ressemblait un peu à un scrout à pétard se tortillait sur sa chaise comme si elle avait un calamar géant coincé dans sa robe… « L’hiver vient vous savez, il serait peut-être temps de penser à s’habiller un peu plus. » Lâcha-t-elle en la jaugeant d’un regard mauvais, elle n’aimait pas ce genre de femme…  Pimbêches jusqu’au bout des ongles elles n’étaient bonne qu’à finir au fond d’un fossé, attaquées un soir de pleine lune… Elle en avait l’eau à la bouche et sentait ses sens s’aiguiser, l’animal s’agaçant en son sein…  La bête avait envie de sang et elle espérait que la soirée se terminerait mieux qu’elle n’avait commencé car le discours de la ministre était aussi agréable qu’une beuglante.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptyMar 18 Mar - 11:01


Le discours de la ministre.

(Stendhal) ▽ Les discours des hommes ne sont que des masques qu'ils appliquent sur leurs actions.
La ministre et ses discours. C’était bien beau de vouloir œuvrer pour la paix mais tout n’était plus, dans le cœur des sorciers du monde magique, que de feu et de glace. Chacun avait son opinion, sa façon de réagir, ses blessures et ses cicatrices. Les impétueux, les flamboyants voulaient se battre. Les orgueilleux ne voulaient qu’exterminer les impurs. Et toi, dans ton affligeante indétermination, tu observais l’agitation en spectatrice désabusée. La foule provoquait chez toi une réaction presque épidermique, il n’était jamais bon dans de telles circonstances de rassembler des êtres dont on ne pouvait pas forcément prévoir les réactions. Un appel à la solidarité. Tu ne doutais pas qu’au sein même du ministère se trouve des taupes, des hommes masqués, des personnes dont les pensées renfermaient l’inverse de leurs actes soit disant nobles et bienveillants. Tu le savais parce que toi-même aurais pu l’être. Qui t’empêchait, en tant que métamorphomage, de te faire passer pour ce que tu n’étais pas ? L’hiver vient dans chaque âme emplie de doutes, y compris la tienne. Le vent glacial des angoisses profondes se promenait dans le regard des plus innocents, des mères de familles, des pères soucieux. Tu n’avais personne si ce n’était ta famille, tu n’avais personne si ce n’était la nécessité de contrôle, de dignité. Nurmengard ne suffirait pas à retenir un mage aussi noir, pas temps que des fidèles suivraient ses pas, sacrifieraient leur existence pour des idéaux qu’autrefois tu partageais pleinement.

Vêtue d’une robe bleu marine, évasée, volontairement courte sans en être moins élégante pour autant, tu arborais une coupe au carré plongeant, une couleur rousse profonde contrastant avec la cape ornant tes épaules. De bleu, de noir, de roux. Tu étais une employée discrète, de celles qui ne sortaient pas leur baguette pour rien. Oubliator, tu ne faisais la guerre qu’en semant l’amnésie douce. Tu n’avais pour l’instant aucun esprit d’engagement, terrifiée par la possibilité d’un abandon, craignant d’être jugée sur ton passé de garce raciste. Tu t’étais montrée dure avec les nés-moldus, et ce bien trop longtemps pour qu’on te le pardonne d’un claquement de doigts. Et aucun membre de l’Ordre du Phénix ne se pencherait sur une boule de cristal pour sonder ta fidélité à venir. Ambivalence contraignante. T’étais bonne qu’à réparer les âneries de personnalités inconscientes telles Celestina Moldubec. Oubliator oubliée de l’histoire, sans doute. Sauf si tu décidais de tourner le dos à ton propre sang, à la pureté, à ton éducation. Ton monde en soi. Voulais-tu faire partie des traites à leur patrimoine génétique ? Tolérance n’était pas chose aisée.

« Travers a perdu la tête. » souffles-tu devant tant d’agitation. Les anglais en général perdaient la tête, selon toi. Les bras croisés sous ta poitrine, calme et observatrice, tu attendais une réaction plus rationnelle, une proposition plus utile que celle de l’engagement. Aucun d’entre vous n’aurait le choix, il faudrait s’engager pour un camp ou l’autre, quelqu’en soit les risques. Puisse le sort t’être favorable, simplement.

Les paroles en italiques sont exprimées en français.
(c) AMIANTE

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Voltaire Blunden

Voltaire Blunden
COLLATERAL DAMAGE

PSEUDO : crying lightning. (jade)
LETTRES SECRÈTES : 157
AVATAR : cara delevingne.
ÂGE : vingt-quatre hivers.
PROFESSION : batteuse des holyhead harpies, réputée pour sa violence et son insolence.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptyLun 24 Mar - 21:55


Voltaire se trouvait oppressée dans la foule de sorciers amassés à l'entrée des visiteurs du ministère. La Ministre nouvellement élue allait prononcer un discours à propos de la guerre, et la blonde ne comptait pas le manquer. Parce qu'elle vouait un culte presque malsain à cette femme, qu'elle considérait la plus apte à diriger les sorciers du Royaume-Uni ; mais surtout parce qu'elle se sentait personnellement visée par les soldats de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, elle qui était d'ascendance parfaitement moldue. Il était bien loin, le temps de Poudlard, où elle jouait tranquillement au Quidditch, les cheveux au vent, et où elle achetait des frisbee à dent de serpent chez Zonko, sans craindre de mourir à l'instant. Elle toucha sa baguette dans sa poche comme pour se rassurer. Voltaire entra en même temps que quelques autres sorciers dans la cabine téléphonique rouge qui cachait l'entrée du Ministère. Elle grimaça de dégoût devant un chewing-gum collé à la vitre - certainement l’œuvre d'un moldu peu respectueux, et repoussa de la main le chapeau pointu d'une sorcière, qui était à la limite de lui crever un œil. Elle s'excusa auprès d'un sorcier, puisqu'elle avait marché sur sa cape, et commença à chantonner une chanson de Celestina Moldubec. L'atmosphère dans la cabine était horriblement étouffant, surtout suite au regard noir lancé par l'homme à la cape. Enfin, la cabine rouge s'ouvrit sur le Ministère. Voltaire regarda longtemps autour d'elle, puis se dépêcha d'aller s'installer dans l'attente du discours. C'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur ! murmura-t-elle pour elle-même. Une femme à ses côtés la regarda comme une demeurée - ou une enfant de dix ans totalement stupide. Elle portait autour du cou une espèce de talisman en forme de larme, et avait une fiole dans les mains, contenant, selon le jugement de Voltaire, un élixir d'euphorie. Quoique cela aurait aussi pu être du poison. Elle n'avait jamais été très douée en potion. La femme semblait aussi agréable qu'un scrout à pétard, et surtout prête à hurler comme une beuglante - ou une mandragore dépotée ? Voltaire se détourna, et décida plutôt d'admirer la Foutaine de la Fraternité magique, qui elle ne risquait pas de lui crier dessus comme si elle était encore une petite fille. La blonde reconnu distinctement les statues d'elfe de maison et de gobelin, qui donnaient l'impression de regarder avec admiration un sorcier, qui portait une sorte de couronne sur la tête.

La Ministre se faisait attendre, et Voltaire commença à avoir comme des démangeaisons à force de rester assise. Mais elle ne disait rien, parce qu'elle admirait terriblement la Ministre Bagnold. Parce que c'était une femme de pouvoir, pas le genre à porter du rose bonbon et à manger des Fizwizbiz toute la journée en attendant d'avoir un gros derrière. La blonde trouva cette pensée amusante, et en vint presque à sourire toute seule. Un homme avec une énorme moustache la dévisagea, l'air aussi sombre qu'un sombral, comme pour lui signifier que la situation n'était pas propice à rire. Elle haussa les épaules, et essaya de changer de sujet, avec un petit sourire. L'hiver vient, n'est-ce-pas ? déclara-t-elle, désignant l'arbre décrépi que l'on pouvait apercevoir par une fenêtre. Alors que l'homme allait répliquer brusquement, la Ministre fit son entrée.
Le silence s'était fait immédiatement. La Ministre parlait de sa voix dure, froide et grave. Elle évoquait le conflit, et sa cessation immédiate. Voltaire aurait tellement voulu la croire, elle qui vivait toujours dans la peur d'être démasquée. Mais l'arrestation du mage noir lui paraissait quelque chose de trop beau, d'inaccessible. La blonde avait confiance en le ministère. Une confiance aveugle. Mais peut-être étaient-ils trop ambitieux. Volt aurait rêvé avoir là, sous la main, une boule de cristal et le don de troisième œil, pour pouvoir voir l'avenir du monde magique. Son discours achevé, toutes ses belles idées balancées là, la Ministre quitta les lieux. Voltaire entendit une femme blonde derrière elle souffler quelques mots en une langue étrangère. Du français, peut-être ? La sang-de-bourbe se retourna, pour croiser le regard de la femme. Belle et élégante. Tout son opposée à elle, Voltaire, l'enfant sauvage. Elle lui fit un petit sourire, après un coup d'oeil à l'effervescence déclenchée par le discours. Les gens sont de feu et de glace, entre ceux qui veulent... qui veulent littéralement les EXTERMINER ! et les autres plus modérés. Voltaire s'agitait sur sa chaise comme un calamar géant. Elle se donnait l'impression d'être horriblement stupide, mais elle continua. Toute cette effervescence ! "Je me porte volontaire, je me porte volontaire !", imita-t-elle avec un pitoyable sourire. Qu'en pensez-vous ? Une franchise désastreuse et horriblement déplaisante. Voltaire s'attendait à n'importe quelle réaction de la part de la française. Ceux qui la connaissaient étaient habitués à ses propos bien trop sarcastiques, mais les autres... beaucoup grimaçaient comme si on les avait forcés à avaler du pousos. Et pourquoi pas "Que la force soit avec toi !", vous savez, comme dans cette trilogie ! Voltaire était incapable de s'arrêter, passant du sarcasme au mépris en quelques instants. Elle était certaine que la sorcière ne comprendrait pas la référence à la trilogie de science-fiction, puisqu'elle était typiquement moldue.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptySam 29 Mar - 23:45


homme sans ennemis, homme sans valeur

Je prenais ce jour-là, pour la première fois, l'entrée des visiteurs pour entrer au Ministère. J'avais eu affaire dans Londres le matin même, une histoire de couronnes ensorcelées. Je les avais vendues à un vieux mage à la cape miteuse, qui ressemblait à un Gobelin rabougri. Le pauvre souffrait de terribles démangeaisons dues à la Dragoncelle. J'eus bien de la difficulté à surmonter mon dégoût devant son teint verdâtre et son visage terriblement grêlé. Hélas, le commerce d'objets de magie noire n'est pas sans rencontres désagréables! Je réussis cependant à soutirer bien de l'argent à ce pauvre homme : toute une bourse de Gallions d'or. J'eus même droit à quelques Fizwizbiz, le sorcier me confondant avec son petit-fils, ce que je trouvai bien amusant. Je n'avais pas terminer de me payer la baguette des gens cette journée-là. Je devais me rendre au Ministère écouter le discours de la ministre Bagnold. Ce serait un plaisir d'entendre cette sotte palabrer. Comme mon client habitait près de la cabine téléphonique hors d'état, je m'y rendis à pied. Le quartier n'avait aucunement le prestige nécessaire au siège d'un gouvernement. Quand les Moldus seraient tous exterminés et le Code du Secret aboli, ceci changerait. Pour l'instant, je devais enjamber un arbre tordu sur le trottoir et un monceau de déchets. Quand je vis la cabine, je l'examinai avec méfiance. Elle me paraissait tout écrasée sur elle-même. J'y entrai presque à reculons. Une fois dedans, je marmonnai pour moi-même : « C'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur », comme si je voulais lui concéder un point. Je composai le numéro et laissai la voix magique déballer ses formules habituelles. Je me demandai combien de personnes s'étaient déplacées pour prêter l'oreille à cette harpie. Je n'avais personnellement pas le choix : il était essentiel que je sois bien vu d'elle pour infiltrer son bureau. Quand la cabine me déposa sur le parquet de l'atrium, je fus à même de constater l'ampleur de la foule de sorciers et sorcières présents. Une masse de chapeaux pointus se dressait là, en une véritable cohue. Un homme à moustache vendait du Poussos à l'odeur écœurante. Un crieur distribuait des publicités de chez Zonko. Une femme farfouillait dans son grand sac à main, les multiples fioles qui s'y trouvaient s'entrechoquant. Une autre, en pleine euphorie, sautillait sur place en brandissant un talisman en toc, sans doute pour chasser le mauvais œil. Je la considérai avec dédain, me disant qu'elle ferait bien de retourner à sa boule de cristal. J'avais l'impression d'être à une Coupe du Monde de Quidditch, tant les gens paraissaient surexcités. Une sorcière à la crinière aussi abondante que celle de Celestina Moldubec fendait la foule, hurlant aussi fort qu'une Beuglante qu'il y aurait une grande chute de neige le lendemain. « Ça va, on sait que l'hiver vient! » lui criai-je, agacé. Je jouai des coudes pour m'avancer davantage vers l'avant, renversant au passage une dame à la robe rose bonbon. Je n'eus aucun égard pour ses cris courroucés et les larmes de douleur qui coulaient maintenant sur ses joues. J'arrivai enfin en première ligne. Un ancien camarade de Poudlard me reconnut et me tendit la main. Me rappelant que le Choixpeau l'avait envoyé à Poufsouffle, je changeai de place en riant dans ma barbe. La ministre arriva finalement et le silence se fit progressivement dans l'assemblée. Dès les premières paroles de son discours, je crus entendre le cri d'une Mandragore. Sa voix m'était si désagréable que j'avais envie de lui jeter un Silencio. Ses dires n'avaient aucun sens et me mettaient hors de moi. Alors qu'elle souillait sans considération son statut de sorcière, crachant sur le Seigneur et affirmant même qu'elle réussirait à l'emprisonner, je tournais dans ma tête tous les poisons que je connaissais, me demandant lequel lui offrirait la mort la plus douloureuse. À la fin, quand elle laissa penser que la guerre touchait à sa fin, je me dis que lui jeter un Scroutt à pétard à la figure serait suffisant. Sa menace n'en était pas moins sérieuse : elle enverrait tous ses soldats pour débusquer les serviteurs du Lord. Et bien soit, je travaillerais comme un elfe de maison, sans cesse et sans relâche pour édifier une société plus juste et plus pure. Je détournerais autant d'esprits que possible des propos qui avaient été tenus dans cet atrium. Bagnold commença à répondre aux questions des journalistes de la Gazette. Je lui jetai un dernier regard noir, en murmurant, d'un ton lourd de menace : « Et bien, puisse le sort t'être favorable, vieille peau. » Et je me retournai, blanc de rage. Je tombai alors nez à nez avec Jolanne Delacour, cette Oubliator idiote qui me rendait ses rapports au cabinet. Ma colère ne devait que prendre de plus grandes proportions.
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Andromeda Tonks

Andromeda Tonks
ORDER OF THE PHOENIX

PSEUDO : inkheart. (ophé)
LETTRES SECRÈTES : 174
AVATAR : meghan ory.
ÂGE : vingt-cinq ans.
PROFESSION : employée au département des jeux et sports magiques.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre   SUJET COMMUN N°1 + discours de la ministre EmptyDim 30 Mar - 15:22

Andromeda resta silencieuse, les yeux fixés sur la ministre qui prononçait haut et fort un discours sur cette guerre. La guerre, elle déchirait le monde sorcier. Embrasait les âmes et les sens. La mort et la désolation. Les larmes et le sang. Et tout ça pourquoi ? Pour le salut d’un homme qui ne voulait que détruire les idéaux qui n’était pas les siens, éradiquant tous ceux dont le sang était lié à celui des moldus. Le regard de la jeune Tonks balaya l’assemblée, observant les visages des sorciers installés tout autour d’elle. Soudain, son regard tomba sur Lucius Malfoy, l’époux de sa sœur. La jeune femme se mordit les lèvres, resserrant ses doigts autour de sa cape tandis que le visage de sa sœur s’imposait à son esprit. Souvenirs entremêlés. Images désabusées d’un autrefois regretté. Il était sa vie désormais, plus rien ne l’attachait à sa petite sœur que ces moments partagés. Instants enfuis au fond de son être tel un talisman. « Puisse le sort t'être favorable, ma Cissy. Tu le mérites, malgré tout. » murmura-elle pour-elle même. Sentant les larmes au bord de ses yeux. Trop d'images. Trop de rancoeur. Trop. Des sentiments qui s'insinuaient en elle tel un poison. Douloureux. Terriblement douloureux. « J’ai rien raté ? »  Andromeda sursauta, tirée de ces sombres songes puis se tourna vivement vers la voix qu’elle avait reconnue comme étant celle de Stan Baker, l’un de ces collègues du service des jeux magiques. « Non d'un scroutt à pétard tu m'a fait peur andouille ! Puis tu es en retard !  » « Je sais, mais je devais finir mon rapport sur la réglementation des balais de quidditch ! Bon qu’est-ce qu’elle a dit la Bulstrode ? » «  S’il faut t’acheter une montre pour t’apprendre à être à l’heure, je me porte volontaire ! Il n'y a pas qu'à moi que ça rendra service cher collègue » Lança-elle en éclatant de rire, s’attirant les regards courroucés des sorciers assis autour d’elle. La jeune femme leva la main en signe d’excuse. Alors que la ministre achevait son discours, des murmures commençaient à se faire entendre dans toute la pièce. Tous donnaient de leurs opinions quant aux mots de la ministre. Andomeda se leva, lissant les plis de sa robe de sorcière avant de s’avancer en direction de son bureau, évitant au passage un vielle sorcière dont la tête ressemblait sans s’y méprendre à celle d’une mandragore ainsi qu’un jeune stagiaire qui observait tout ce monde d’un air éperdu. L’air était lourd. La tension palpable. Une terreur sourde semblait emplir la pièce. « Alors ?  Tu as pensé quoi de ce discours ? » Demanda son collègue. « La ministre veut apaiser les esprits, mais je ne peux m’empêcher de penser que le pire est encore à venir, l’hiver vient comme on dit. Et j’ai peur qu’il ne soit des plus terribles, pas besoin d'une boule de cristal ou d'un discours pour comprendre ça. Il feraient mieux d'agir plutôt que de parler. » murmura-elle d'un air lugubre. Celui-ci haussa les épaules avant de faire un bulle avec son chewing-gum d’un air nonchalant. Andromeda sourit devant tant de désinvolture, Stan avait toujours tendance à tout prendre avec une légèreté déconcertante. « Cesse de voir tout en noir ! Tu es aussi déprimante qu'un sombral ! Tu as raison, mais en tout cas, c’est pas une petite guerre qui va m’empêcher de profiter de ce beau temps ! Un petit match ça te tente ?  » La jeune femme secoua légèrement la tête pour signifier sa réponse. Elle avait des choses affaire et le quidditch n'en faisait pas partie. « Non je te remercie, je vais rester un petit peu puis je dois aller chercher Dora chez la mère de Ted et trouver un moyen pour la transporter de façon discrète à Londres, je ne crois pas que ce soit normal pour un moldu de voir une gamine de son âge avec des cheveux rose bonbon ! » Stan éclata de rire en lissant sa fine moustache pour se donner l’air d’un aristocrate. « Dans ce cas ma chère, nos chemins se séparent ! » lança-il en s’inclinant de façon exagérée, enelevant d'un geste théatral son chapeau pointu en s'attirant un regard agacé de la part de la sorcière à tête de mandragore, une vielle peau du service administratif aux yeux aussi perçants que ceux d'un gobelin. «  Quant à moi, je dois encore finir ce rapport, je dois le rendre dans deux heures et je dois commencer celui sur les courses de balais demain matin, je sens que je vais y passer la nuit … encore ! » Andromeda éclata d’un rire frais et joyeux, empli d’une euphorie qui tranchait nettement avec la peur qui lui tenaillait le ventre depuis le début de cette guerre. Cela faisait du bien, de bons moments comme celui-ci, dans des temps aussi sombres. « Toi ? Passer la nuit sur ton rapport ?, je te connais par cœur, tu vas  regarder le match avec une bonne bierraubeurre en hurlant comme une beuglante des que l’Ecosse marquera ! C’est tellement plus amusant que de plancher sur ton travail ! On se connait depuis Poudlard, Stan, me la fait pas à moi !» Elle lui lança un clin d’œil, se rappelant avec nostalgie ces moments de rires qu'elle avait pu vivre avec son ami, des sorties chez Zonko aux matchs de quidditch endiablés, en passant par les heures passées à embêter la calmar géant ou encore les paris sur les matchs nationaux. Il était l'un des seuls qui avait su voir au delà de la fille Black, et ça ça n'avait pas de prix. « T'inquiètes ma vielle, je sortirais une excuse ! Ou bien j'essaierais de passer le déposer dans son bureau sans me faire prendre comme si ça avait été fait à l'heure » Elle  ne répondit pas, lançant un regard vers son supérieur qui discutait avec un auror. Tenter de mentir à cet homme ? Impossible ! Il était connu pour être aussi fin d'esprit que le choixpeau magique ! Avec les rapports devaient être rendus à la minute exacte, et il avait le don de deviner exactement le moindre retard, même dissimulé.   « mauvaise idée, il a des yeux derrière la tête cet homme ! Tu ne passeras pas ! Rends-le à l'heure pour une fois, ça changera » Il ne répondit pas, se contentant de tirer la langue en riant. «  Et bien une chose est sure, ma petite Tonks, tu ne changes pas : aussi drôle que tu peux être cassante. » répliqua-il avec un clin d’œil. « De feu et de glace comme dirait Ted » répondit-elle en souriant. « Cette expression te va bien » Il marqua une pause, puis repris la parole d’un ton plus sérieux. « Je sais que tu es terrifiée ma belle, mais prends le temps de te détendre, cette guerre ne doit pas t’ôter ta joie de vivre d’accord ?  » Andromeda sourit légèrement. Il avait raison. « Bon courage mon vieux. » lança-elle alors qu’il partait. La jeune femme balaya à nouveau l’assistance du regard, cherchant un autre visage connu parmi les sorciers présents.
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